Participants
– Jérôme, joueur jusqu’au bout de la nuiittttttttttt…
– Vincent, idem,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
De temps en temps, les soirées du jeudi à Rochetaillée prennent des proportions démesurées et c’est bien agréable lorsque cela n’était ni prémédité, ni même un tantinet tangible avant que cela se produise… Résultat, alors que l’horaire pourrait être qualifié de tardif, nous nous remettons en selle, nous les vrais joueurs noctambules (private joke ;-)))), autour d’une partie de Santiago, l’un des meilleurs jeux sortis à Essen cette année.
Ayant déjà joué à ce jeu en décembre, j’explique la règle à Jo et Vincent, puis nous partons pour notre premier tour d’enchère, avec Vincent dans le rôle de l’irrigateur, 3 oasis placés sur le plateau tout comme le point d’eau et les couleurs de cultivateurs réparties entre nous : blanc pour Jérôme, violet pour Vincent et noir pour Ludo le gars.
La configuration initiale de la partie : le point d’eau est placé de manière assez facile (ni bord, ni coin) et les oasis jouent le rôle d’un cultivateur supplémentaire pour le joueur qui place une parcelle sur la case concernée…
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Décompte final
Durée de la partie : 60 minutes – Mise en place du
jeu : 10 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Ludo le gars remporte cette partie avec un total de 109 escudos (dont 9 en argent
réel), devant Vincent avec 99 escudos (dont 9 en argent réel)
et Jérôme avec 70 escudos (dont 21 en argent réel).
Débriefing
Santiago est un très bon jeu mais il n’est pas forcément le meilleur
qui soit à 3 joueurs. Nous avons joués tard (la partie a commencé
à 1 heure du matin) et nous avons peut-être pris un jeu trop bouge-neurones
pour cet horaire tardif. Quoi qu’il en soit, la partie a été fluide,
sans temps mort, et je crois que tous les joueurs ont apprécié
le jeu, à défaut d’être pris de passion subite pour celui-ci.
En ce qui me concerne, la situation est un peu différente car j’avais
eu l’occasion d’y jouer à 4 et c’était vraiment très bien,
alors je suis un poil indulgent en ce qui concerne une configuration plus restreinte.
En fait, j’ai même aimé la partie pour de vrai de vrai…
Santiago n’est pas un jeu facile, il fait partie de ces jeux où l’influence
que l’on exerce sur son voisin est primordiale, où il faut savoir se
montrer discret tout en étant persuasif auprès de l’irrigateur
pour qu’il ne laisse pas vos champs s’assécher. Tout un art…
A la vue de cette partie, il semble qu’il ne faille pas hésiter à
venir se coller à votre voisin, pour au moins deux raisons :
– Vous bénéficiez de la taille de son champ préalablement
construit (et ce d’autant plus si vous placez une seule tuile avec 2 cultivateurs),
– Les intérêts communs se multipliant, vous avez toutes les chances
d’être irrigué par votre voisin, ou, en tout cas, pouvez espérer
un soudoiement bonifié auprès de l’irrigateur.
Sur cette partie, donc, je remporte la mise grâce à mon incursion
réussie dans le champ de bananes de Vincent : je marque ainsi 32 escudos,
tout en lui rajoutant seulement 16 (il en aurait gagné 48 tout seul,
64 avec mes 2 parcelles ajoutées). Or je gagne la partie de 10 points…
Santiago, j’aime beaucoup et j’essayerai de le jouer à 5 la prochaine
fois pour mesurer l’ampleur de la difficulté réputée pour
être irrigué, assez facile à 3 joueurs avec placement de
la source vers le centre…