Participants
– Thomas, le correspondant belge de Jeux en Boîte, au Château de Vaugrigneuse,
– Christophe, autre jeux en boîtiste, ce qui en fait donc au moins 2 à cette table,
– Sylvain, qui n’en est pas à sa première partie du Collier de la Reine, d’après ce que j’en ai compris,
– Ludo le gars, votre serviteur, le 3ème jeux en boîtiste de la table !
Déroulement de la partie
Les Rencontres Ludopathiques de Bruno Faidutti sont l’occasion de jouer aux dernières nouveautés, en présence, souvent, des auteurs, ce qui est justement le cas pour le Collier de la Reine. Bruno Cathala, donc, se charge de nous exposer les mécanismes de son jeu, qu’il a créé en collaboration avec l’autre Bruno et édité par Days of Wonder.
Le système ne paraît trop compliqué, à l’exception des nombreuses cartes de personnages, sources, visiblement, de questionnements multiples qui m’inquiètent beaucoup… Il est quand même plus de 4 heures du matin lorsque se déroule cette partie !
Les autres joueurs de la table paraissent
|
La première vente ne se passe pas La partie est agréable même La seconde vente, quant à elle, commence La troisième et ultime vente se déroule |
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 230 ducats, devant
Thomas avec 170 ducats, Sylvain avec 160 ducats et Christophe avec 90 ducats.
Le détail, vente par vente, est le suivant :
Vente 1
|
Vente 2
|
Vente 3
|
Total
|
|
Thomas
|
30
|
120
|
20
|
170
|
Christophe
|
40
|
30
|
20
|
90
|
Sylvain
|
20
|
90
|
50
|
160
|
Ludo le gars
|
0
|
90
|
140
|
230
|
Total
|
90
|
330
|
230
|
650
|
Débriefing
Le Collier de la Reine a eu du succès durant tout le week-end et notamment
pendant cette partie de découverte. Les raisons sont nombreuses et les
plus marquantes résident dans la subtilité de la phase d’achat
et la finesse de la phase de vente :
– Acheter le moins cher possible mais pas trop tard,
– Acheter ou pas des cartes de personnages,
– Estimer les joyaux misés par les autres pour en placer un de plus qu’eux
dans le type le moins représenté (rareté),
– Attendre la seconde ou la troisième vente pour frapper un grand coup.…
Bref, les axes de jeu ne manquent pas et cette qualité forte est accentuée
par une très bonne maîtrise du hasard. C’est à souligner.
Au niveau des enseignements du jeu, j’ai jugé que
ma tactique était extrêmement judicieuse et j’en ai discuté,
après coup, avec l’auteur pour avoir son sentiment. D’après lui,
miser sur un type de pierres et les bagues marche bien à condition que
les cartes roi ne soient pas jouées contre elles. Effectivement, il doit
falloir, entre joueurs confirmés, se montrer discrets sur ses motivations
pour éviter cet écueil.
Deuxième enseignement, confirmé par Bruno Cathala : les cartes
personnages sont un piège, puisqu’en en acquérant on n’acquiert
pas de pierres, et pourtant ce sont ces dernières qui mèneront
aux points de victoire. Un bémol évidemment : sans personnage
il est quasi-impossible de gagner car les autres joueurs vont vous « pourrir
la vie »…
Trosième enseignement, confirmé à nouveau par l’auteur
: les cartes bagues sont des pièces de choix car chacune permet de doubler
ses revenus à condition de savoir où et quand la placer. Sans
bague, il doit être très difficile de l’emporter.
Très plaisant, bien tactique, joli et rapide, ce
jeu est donc un très bon choix pour les joueurs qui aiment se faire des
coups de crapules…