[25/07/2013] Artus et les chevaliers de la table ronde

Petite partie de découverte d’un jeu de Kiesling & Kramer, sorti chez Alea en 2011, et dont j’avais lu qu’il valait mieux y jouer à deux qu’à plus pour des raisons de déroulement assez
chaotique. Ce jeu, Artus et les chevaliers de la table ronde, a des airs de Verflixxt des mêmes auteurs, à savoir qu’il faut jongler entre les points positifs et négatifs qu’on
peut recueillir au fur et à mesure de la partie…

ARTUS ET LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE :


Une petite boîte Alea, c’est toujours un petit événement, quelle que soit la qualité du jeu. Avec celui-ci, qui n’a pas toujours très bonne presse sur internet, je sais bien
qu’on ne devrait pas tomber sous un charme irrépressible, mais bon, il faudra voir…

Au centre du plateau, la table ronde (enfin, le banquet avec son cochon de lait disons plutôt). Tout autour, attablés, les 3 princes (avec un anneau d’or), le roi (avec 3
anneaux d’or) et nos 5 chevaliers chacun (Tristan les noirs, moi-même les bleus). Le but sera d’être le plus souvent possible assis à la droite du roi, le plus près possible de
lui, sachant qu’avec nos cartes, on pourra déplacer nos chevaliers, les princes, le roi ou même tenter de faire couronner un prince à la place du roi !

Petit exemple de déplacement, de deux de mes chevaliers, au premier tour : je joue une carte 2-5 pour en bouger un de 2 à 5 cases en sens horaire (et scorer la valeur du
siège de départ de mon chevalier), puis une deuxième de valeur 7-9 pour faire de même…

Tristan procède à peu près de même, mais il réussit avant moi à jouer une carte de score. Ces fameuses cartes, disponibles également dans nos pioches respectives, sont bien
vicieuses à jouer, puisqu’elles peuvent permettre de marquer des points, mais elles risquent surtout de nous en faire perdre…

Fin de premier tour de jeu, sur les 11 que comportera cette partie jouée en mode avancée (avec les cartes de score et 2 cartes jouées par tour), et on voit que Tristan et moi
totalisons le même score…

Je joue une carte de score qui me permet de marquer en positif tous mes chevaliers présents sur des sièges rouges et en négatif ceux qui sont assis sur des sièges verts.
L’inverse, quoi !

Carte de score jouée à présent par Tristan, laquelle lui permet de marquer les points de deux chevaliers présents sur le tapis. Celui-ci ne comporte que 6 sièges, ce qui rend
l’objectif délicat. Il marque 0 PV car ses deux chevaliers sont sur des cases 0, mais c’est peut-être un moindre mal (on perd 25PV si on ne parvient pas à être dans la situation
requise par la carte !)…

Le jeu fait un peu mal à la tête, pour oprimiser ses tours de jeu et jouer ses cartes de score, et, pourtan, on ne peut pas réfléchir pendant le tour des autres, tant le
positionnement peut évoluer sur le plateau. C’est donc un jeu d’opportunisme pur, mais pour lequel on est censé devoir planifier (paradoxe…) puisqu’on pioche dans la pioche de son
choix…

Changement de roi, avec la pose de deux anneaux supplémentaires sur un prince, par Tristan, et bonjour le chaos et l’imprévisible qui en ressort, puisque la table est tournée
pour placer le nouveau roi en face du siège avec la couronne…

La fin de partie survient et on s’amuse à voir que nous sommes tous très près du roi, enfin de celui qui l’est actuellement, tant les changements ont été nombreux durant les
derniers tours ! Tristan l’emporte, lui qui a mené toute la partie ou presque, mais le jeu ne restera pas dans les annales chez nous…
Bilan synthétique :On a aimé
– Les cartes de score obligeant à positionner ses chevaliers dans des situations souvent paradoxales, avec des malus hallucinants en cas d’échec,
– La table qui tourne, avec un chaos qui paraissait bien sympa à la lecture de la règle (changement de roi),
– Le jeu à deux joueurs, la moins chaotique des configurations possibles…

On a moins aimé
– Le chaos délirant, forcément exacerbé à plus de deux joueurs mais déjà trop présent à deux,
– La réflexion requise à son tour et l’impossibilité d’anticiper vraiment, vu les changements de situation possible, surtout qu’on doit faire des choix de pioche : autre paradoxe
désagréable à mon goût,
– Le look des composants, austère, notamment les cartes.

Scores de la partie :Tristan (noir) : 117
Ludo le gars (bleu) : 99

Note du jeu (sur cette partie) : 12 / 20


Durée de la partie : 45 minutes

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