[25/09/2004] Attila

Participants
– Octavie, en course pour son second jeu de la journée,
– Thierry, cuiserytiste (?) et grand amateur de vins et de cigares,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Le record du jeu le plus anciennement joué par votre serviteur et qui ressort sur la table est : ATTILA. En voici un, franchement, que j’avais complètement délaissé et qu’il me tardait de revoir sortir. La thématique « Guerre & Paix », dont le sujet colle à la perfection (d’ailleurs, je pense que l’on peut dire qu’Attila est LE jeu de la thématique, avec ses guerres répétées suivies du positionnement de marqueurs de paix), nous permet donc de redécouvrir avec bonheur ce jeu de Karl-Einz Schmiel, l’un de ceux qui m’avaient le plus
séduit lorsque je débutais la création de mon site web.
Je relis donc la règle, au passage fort imprécise et bizarrement rédigée, tout en m’aidant du carton d’aide de jeu que j’avais construit à l’époque. Point d’achoppement : les cartes à
jouer pour soutenir les peuples en conflit sont censées être jouées à partir du premier joueur. Dans mon aide de jeu, j’indique qu’elles doivent être placées face cachée et révélées ensemble. Quel intérêt, donc, de commencer par le premier joueur ? Peut-être d’indiquer combien de cartes ont été misées ? En tout cas, et comme la règle n’indique nulle part qu’il faille les jouer cachées, nous tranchons en décrétant que les cartes
doivent être placées visibles, en commençant par le premier joueur. Après lecture d’une autre règle (celle de jeuxsoc), je me suis aperçu, post-partie, qu’il fallait les jouer cachées.
Tant pis, car cela a très bien fonctionné quand même. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Après quelques minutes et l’attribution du difficile rôle de la marque des points qui revient à Octavie (couleur identique pour les joueurs et les peuples !), nous attaquons la partie. Octavie utilisera les marqueurs blancs, Thierry les bleus et Ludo le gars les verts.


Thierry réfléchit à ce qu’il doit faire (pas évident
de savoir sur quel peuple miser) lors de ce 5ème tour du premier
siècle…


Comme cela était prévisible, le premier conflit élimine
le pion jaune. Nous marquons nos premiers pointsde victoire, car cela
termine le premier siècle…


En fin de deuxième siècle, je possède une courte
avance sur Thierry (3 points), lequel possède la même avance
sur Octavie (3 points). Tout est possible, et encore plus que ça
😉 car à présent les influences s’enregistrent 3 points
par 3 points…


Nous en parlions, voici le positionnement des marqueurs d’influence
des joueurs : Octavie et moi-même sommes premiers dans les 6 peuples,
alors que Thierry n’est deuxième que dans 4…


Une vue de l’un des ultimes conflit de la partie, que j’orchestre assez
maladroitement avec des peuples dans lesquels je suis impliqué
(je vais donc y laisser de grandes plumes)…


Octavie ne sait pas si elle doit participer au
premier conflit qui se déroule (5 pions dans la même région
sur la gauche) sur mon initiative. Pour ma part, comme on le voit au
premier plan, j’ai investi une carte grise et une carte noire, ce qui
porte le total gris et noir à 2, alors que vert est déjà
à 2 mais que jaune n’a qu’un pion…


Nous entrons dans le deuxième siècle
de la partie, constitué de 2 tuiles de paix et rapportant 2 influences
par pion peuple placé sur le plateau…


Gêné le père Thierry : il
faut dire qu’en dépit d’un score correct, il ressent un placement
général de ses marqueurs d’influence assez en retrait…


Mais ne fais pas cette tête mon gars !
Cela va revenir…


Une vue finale du jeu, alors qu’Octavie, au prix
d’un joli coup de rein final (quoi ? 😉 vient de me passer devant…

 

Décompte final
Durée de la partie : 2 heures et 15 minutes – Mise
en place du jeu : 10 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Octavie remporte cette partie avec un total de 86 points, devant Ludo le gars
avec 84 points et Thierry avec 77 points. Le détail est le suivant :

Siècle 1
Siècle 2
Siècle 3
Siècle 4
Total
Octavie
11
20
24
31
86
Thierry
18
16
9
34
77
Ludo le gars
18
19
21
26
84

Débriefing
Je suis vraiment très content d’avoir enfin rejoué à cet
excellent jeu. Attila est un superbe concentré de ce qu’il se fait de
mieux en jeu allemand. On place des pions, on joue des majorités, on
bluffe, on mise sur des conflits, on bloque ses adversaires, on négocie
un peu, bref, on se fait plaisir. Il est très bon à 3 joueurs,
puisque cette configuration favorise le contrôle du jeu et qu’on ne peut
pas invoquer des king makers ou autre pioche désastreuse : il faut s’adapter
perpétuellement à sa main. De plus, les gains d’influence des
différentes siècles étant progressifs, on peut revenir
dans le jeu assez souvent. Si l’on est bien en tête sur un peuple, on
va tenter de concentrer les pions sur le plateau, alors que si l’on est deuxième
ou petit premier, on aura tendance à les répartir puisque les
gains en points de victoire dépendent des positons majoritaires des joueurs
: le nombre total de pions si l’on est premier, le nombre de provinces où
figurent au moins un pion si l’on est second.
Vraiment, je suis sûr que vous devriez le ressortir vous aussi si vous
l’avez un peu oublié…

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