Non content d’avoir récemment découvert le jeu originel, il me tentait trop de me lancer dans une de ses déclinaisons, la toute dernière sortie, à savoir Wingspan – Asie !
Fraîchement reçue, la voici très rapidement sur la table et nous allons la déguster Leila et moi, avec uniquement les éléments de cette boîte-ci…
WINGSPAN – ASIE
Wingspan Asie est à la fois un stand alone, auquel nous allons jouer aujourd’hui (en mode duo avec uniquement les composants de cette boîte), et une extension pour le jeu originel, auquel nous jouerons une autre fois (en mélangeant les cartes d’oiseaux asiatiques aux autres, tout comme certaines cartes de bonus).
Dans ce mode duo, très séduisant, nous avons à notre disposition un plateau qui contient à la fois les objectifs de fin de manches (en bas), avec des effets toujours liés à la zone du dessus, et une sorte de graphe qui relie tel et tel élément avec des fonds de forêt, de marécages et de prairies. On y revient…
L’étalage est constitué juste en-dessous avec, évidemment, uniquement des oiseaux observables en Asie… A noter que certains oiseaux auront des effets indiqués sur un bandeau bleu ou jaune, offrant des effets de fin de manche ou de fin de partie.
Enfin, chaque joueur a à sa disposition un plateau individuel tout beau tout neuf, visant à accueillir ses oiseaux, toujours sous la forme de trois lignes de 5. Aucun changement par rapport au jeu de base… A noter, cependant, que chacun a placé un demi yin / yang sur chaque case, lequel sera libéré quand un oiseau y sera joué, et positionné sur la zone de graphe évoquée précédemment. J’y reviendrai en détails…
Voici mes choix de début de partie, avec la conservation de deux oiseaux (la Corneille de l’Inde et le Lophophore resplendissant), avec les trois jetons de nourriture requis pour le second. Enfin, vous pouvez constater que ma carte de bonus m’incitera à jouer des oiseaux avec un terme géographique dans leur nom (comme le premier conservé en main).
Allez, c’est parti, avec un premier oiseau que je joue au premier tour dans mon domaine, sur la ligne de forêt ! Au-dessus, à droite, vous avez vu mon distributeur de ressources ? Pas dans la boîte, hein, ne soyons pas fou… mais commandable en ligne sur Etsy. J’ai vraiment adoré ce concept et cette facilité de stockage pour une mise en place ultra-rapide du jeu !
Revenons à ce graphe sur lequel nous positionnons, petit à petit, nos Yin et Yang. Leila a ajouté un oiseau dans la forêt en le nourrissant d’un ver : elle a pu ajouter son Yang blanc sur un nœud correspondant (elle a empoché un dé de la mangeoire en bonus, comme indiqué contre le nœud). J’ai procédé de même, avec les mêmes critères, pour ajouter mon Yin sur un nœud. Vous comprenez aisément les autres possibilités, liées au type de nid, à l’envergure, à l’orientation de la tête de l’oiseau, … L’idée est de grouper ses éléments puisque l’on scorera 1 PV par élément de son plus grand groupe. On sent déjà poindre les dilemmes et l’interaction… 🙂
Un peu plus tard, à la suite de pas moins de 4 oiseaux joués par Leila, contre seulement 2 pour moi ! Elle est clairement venu envahir ma zone, non ? Bon, je vais réagir, oui, je vais réagir…
Comme toujours dans le Paradis Jeux, on est SUPER bien entre père et fille… 😉
Fin de la première manche.
La résolution du premier bonus est miraculeusement à égalité pour nous deux, avec 4 Yin et Yang joués ! Du coup, chacun marquera 2 PV en fin de partie…
La deuxième manche entamée, je m’amuse à jouer un Coucou Koël, lequel présente la particularité de pondre un œuf dans un nid de plateforme de mon plateau, même si la capacité maximale est déjà atteinte ! Et quand pond-il cet œuf ? Quand l’adversaire réalise l’action « Pondre des œufs ». Très sympa…
Fin de la deuxième manche, avec une Leila qui semble avoir pris un certain avantage…
La résolution de la seconde manche est clairement en sa faveur…
Et la partie se poursuit, Leila combotant toujours aussi efficacement et assénant à moult reprises : « Il est trop bien ce jeu » !
Après le Grand Cormoran, qui utilise un astucieux système de récupération de poisson dont je peux disposer ensuite, j’ajoute une Prinia Gracile, laquelle constitue un nouvel oiseau de marécages, dans un nid joker, et qui peut me permettre de menacer Leila sur le graphe des Yin et Yang…
Ah oui, clairement, je suis en passe de couper son groupe noir en deux…
Fin de la troisième manche, avec, cette fois des PV en ma faveur…
Bilan de la fin de troisième manche…
La quatrième et dernière manche a débuté et je vais réaliser la grande coupure grâce à ce très bel oiseau de marécages…
Et paf !!! Non mais quand même, je ne vais pas me laisser faire, hein ! Je peux vous dire que Leila couine bien comme il faut… 😉
Suite à la pose de cette Grue à couronne rouge, Leila joue de suite sa carte d’objectif et empoche 6 PV, sous la forme de 6 jetons qu’elle place sur sa carte ! Et, ensuite, elle en repioche une autre… Fort, très fort même !
Le domaine de Leila une fois la partie terminée, avec de sacrés oiseaux lucratifs et beaucoup, beaucoup d’œufs… Je crois que j’ai négligé ces deux aspects en me focalisant sur le graphe et les Yin et Yang…
Mon domaine au final… Si j’ai trop zappé les œufs, au moins j’ai bien géré les jetons sur les oiseaux de ma ligne du haut, grâce à un pouvoir bleu dont j’ai usé et abusé en fin de chaque manche !
Le plateau avec graphe final et bonus en-dessous, avec un partage des PV pour la dernière manche…
Et, pour finir, la carte d’objectif de Leila en haut, piochée pratiquement à la toute fin, pour 3 PV quand même. En-dessous, les deux miennes, pour des gains de 7 + 3 = 10 PV ! A noter qu’avec mon Vautour, à bandeau jaune, j’ai pu copier la carte de Leila mais que celle-ci ne m’a pas rapporté le moindre PV… 🙁
Durée de cette partie : 2 heures – Note de cette partie : 18 / 20
Scores de cette partie :
Oiseaux
Cartes bonus
Objectifs
Oeufs
Nourriture stockée
Cartes recouvertes
Plus grand groupe
Total
Leila
50
3
10
22
8
2
6
101
Ludo le gars
38
10
11
6
14
1
11
91
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le côté stand alone du jeu, ça c’est vraiment cool car la boîte est très compacte et donc facilement emportable partout,
– Le mode duo, avec cette belle tension sur le graphe Yin et Yang,
– Le look superbe des illustrations à tous les niveaux,
– Les bandeaux bleu et jaune, offrant de nouvelles possibilités et dynamiques au jeu,
– La grosse envie d’y revenir…
On a moins aimé
– La durée un poil longuette de cette partie de découverte,
– Les tuiles d’objectif de manches qui se focalisent uniquement sur le graphe : peut-être les mélanger à celles du jeu de base pour diversifier la chose ?
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