[26/04/2024] Pixel Aventures – L’Île au Forban

Découverte d’un nouveau jeu aujourd’hui, un jeu jouable une fois et rapporté du FIJ de Cannes récemment…
Ce jeu, édité par Aurora Games, nous propose une grande aventure sur une île inexplorée dans une ambiance jeux vidéos des années 80/90, à la Amstrad CPC 464 pour ceux qui connaissent…
Ce jeu, visiblement annonciateur d’une nouvelle gammes chez l’éditeur, s’appelle Pixel Aventures – L’Île au Forban, un titre très évocateur et qui donne envie d’aller y faire un tour… C’est un jeu coopératif et nous allons nous rendre sur cette île ensemble, Leila et moi.
Je le précise de suite : aucun #SPOIL dans mon compte-rendu ci-dessous, vous pouvez y aller tranquilles…
Allez, bon voyage !

PIXEL AVENTURES – L’ÎLE AU FORBAN

L’affiche récupérée à Cannes trône sur le plafond incliné de notre Paradis Jeux… Leila exhibe la boîte de jeu Pixel Aventures en-dessous…
Le contenu de la boîte, à l’ouverture…
Attention… 😉
Mise en situation avec le prologue de notre aventure que je vous laisse découvrir…
Pour le petit truc marrant, sachez que l’auteur, Stéphane Anquetil, a l’air d’apprécier les jeux de mots un poil stupides et, à ce titre, je ne peux m’empêcher de faire écouter la chanson de Pierre Perret, Tonton Cristobal, à Leila ! Les vrais comprendront… 😉
Pas mal de bla bla en début de livret de règles, mais ce n’est rien par rapport à la suite : il y en a des pages et des pages de règles finalement !
La mise en place est faite et, c’est garanti, aucun #SPOIL ne se trouvera dans ce compte-rendu !
Voici la vue du ponton, lieu A, où nous accostons et d’où va débuter notre aventure. La carte en haut à gauche indique deux directions possibles : vers la gauche se trouvent le lieu D et vers la droite le lieu B. Nous avons le droit de « créer » ces deux lieux sans que cela ne nous coûte de temps, sans nous y déplacer (là, ça en couterait).
Nos objectifs figurent juste en-dessous :
– Trouver notre oncle Christo : est-il mort ? blessé ? capturé ? caché ?
– Trouver notre héritage : son testament si nous avons bien compris,
– Trouver notre récompense : alors là, grand mystère, qu’est-ce que ça peut bien être ?
Et sachez déjà qu’on n’aura ni assez de temps pour tout examiner ni l’obligation de mener à bien d’autres objectifs que ceux ci-dessus (ne pas s’éparpiller)…
Voici donc les lieux adjacents à notre position de départ… Vous ne pouvez pas vous en rendre bien compte avec cette photo, mais la pixellisation très marquée des dessins rend la lecture de ceux-ci particulièrement difficile parfois. Et c’est assez top, en mode madeleine de Proust de nos jeux vidéos des années 80/90… 🙂
Premier exemple d’action que l’on peut faire et qui coûte une unité de temps (c’est-à-dire 5 minutes, soit une graduation sur la piste de temps) : examiner une carte en la prenant et en la retournant, pour peu que notre personnage soit sur ce lieu. Classiquement, on va regarder cette corde posée sur le ponton…
Leila a retourné la dite carte et on obtient la possibilité de récupérer la carte Objet n°43 pour la glisser dans notre sac à dos.
Sur cette photo, vous devriez mieux voir la fameuse pixellisation dont je parlais. C’est assez rigolo de lire les petits bons mots qui figurent sur la plupart des cartes, non ?
La corde est un objet lourd donc occupe une place sur les 4 qu’offre notre sac à dos, en sachant que les objets légers n’en occupent aucune.
Sur la gauche, vous pouvez voir l’évolution de la piste du temps, avec une unité dépensée pour cet examen d’une carte du lieu où nous sommes. A savoir que l’on dispose de 8 heures en tout, soit 96 unités de temps, avec cette carte qui sera retournée lorsque nous aurons terminé les 4 premières heures d’exploration…
Petit extrait de la règle à propos de l’utilisation des objets : le schéma du haut est assez parlant et c’est un sacré bon système je crois !
En-dessous, il y a une précision bienvenue sur la dépense d’une unité de temps ou pas, avec une ultime phrase tout en bas que j’ai trouvé vraiment top !
Leila s’apprête à installer un nouveau lieu…
Voilà une heure que nous déambulons dans l’Île de notre oncle… Je n’en dis pas plus au niveau de l’histoire pour ne pas la déflorer, par contre nous avons mis en jeu une figurine de personnage pour indiquer dans quel lieu nous sommes à un instant t, non pas qu’il y ait un coût lié à la distance de déplacement, mais plus pour ne pas oublier si nous sommes bel et bien dans un lieu donné à un instant précis avec le droit d’y réaliser une action. En effet, pour simplement le coût d’une unité de temps, une fois découverts, tous les lieux nous deviennent accessibles…
A mi-partie : nous avons épuisé 4 heures d’exploration dans le jeu et nous allons retourner la piste…
A cet instant, nous nous décidons pour partir de l’île quelles qu’en soient les conséquences et même si nous n’avons pas exactement résolus nos trois objectifs. Nous avons en tête que, peut-être, lorsque Dany nous aura récupéré, il faudra qu’il nous emmène quelque part. Sans certitude, certes, mais au cas où, autant garder un peu de temps avant l’arrivée de la tempête tropicale mentionnée au début du jeu…
Je ne dirai rien sur cet épilogue, avec cette photo volontairement ultra-floue pour ne pas faire le moindre #SPOIL !
Sachez simplement qu’il y a 5 épilogues possibles et que, pour ceux qui auront joué au jeu, nous terminons sur l’épilogue n°4…

Durée de cette partie : 3 heures 15 minutes – Note de cette partie : 15 / 20

Scores de cette partie :

Bilan
Leila + Ludo le gars Victoire avec deux objectifs / trois

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Le look pixellisé du jeu, ça rappelle tant de souvenirs que c’en est un peu magique,
– Le système de connexion des cartes objet avec certaines cartes de lieux : ça marche très bien !
– Le scénario de cette histoire, plutôt bien ficelé, avec pas mal de fausses pistes, de rebondissements, de tensions, …
– La simplification de la gestion du temps, globalement, même si ce n’est pas toujours très satisfaisant (passer d’un lieu à n’importe quel autre pour une seule unité de temps par exemple),
– Les bons mots de l’auteur, parfois désuets, parfois un peu lourds, en tout cas toujours dans leur jus pour les connaisseurs,
– La bonne envie d’essayer les prochains opus… en espérant qu’il y en ait !

On a moins aimé
– La durée de cette partie et l’impression d’être dans certaines impasses parfois, ce qui allonge la durée inévitablement,
– Le manque de réalisme de certaines situations, souvent liées au temps ou aux objets de notre sac qu’on dépose au sol et qu’on pourra reprendre plus tard,
– Les erreurs de connexions valides qui peuvent arriver et nous faire échapper au dernier objectif (n’est-ce pas Leila…),
– Le risque de repérer un type de connexion sur les cartes de lieux et de s’en souvenir en voyant une carte objet (même si on ne le veut pas)…

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