Découverte d’un nouveau jeu aujourd’hui, un jeu jouable une fois et rapporté du FIJ de Cannes récemment…
Ce jeu, édité par Aurora Games, nous propose une grande aventure sur une île inexplorée dans une ambiance jeux vidéos des années 80/90, à la Amstrad CPC 464 pour ceux qui connaissent…
Ce jeu, visiblement annonciateur d’une nouvelle gammes chez l’éditeur, s’appelle Pixel Aventures – L’Île au Forban, un titre très évocateur et qui donne envie d’aller y faire un tour… C’est un jeu coopératif et nous allons nous rendre sur cette île ensemble, Leila et moi.
Je le précise de suite : aucun #SPOIL dans mon compte-rendu ci-dessous, vous pouvez y aller tranquilles…
Allez, bon voyage !
PIXEL AVENTURES – L’ÎLE AU FORBAN




Pour le petit truc marrant, sachez que l’auteur, Stéphane Anquetil, a l’air d’apprécier les jeux de mots un poil stupides et, à ce titre, je ne peux m’empêcher de faire écouter la chanson de Pierre Perret, Tonton Cristobal, à Leila ! Les vrais comprendront… 😉


Voici la vue du ponton, lieu A, où nous accostons et d’où va débuter notre aventure. La carte en haut à gauche indique deux directions possibles : vers la gauche se trouvent le lieu D et vers la droite le lieu B. Nous avons le droit de « créer » ces deux lieux sans que cela ne nous coûte de temps, sans nous y déplacer (là, ça en couterait).
Nos objectifs figurent juste en-dessous :
– Trouver notre oncle Christo : est-il mort ? blessé ? capturé ? caché ?
– Trouver notre héritage : son testament si nous avons bien compris,
– Trouver notre récompense : alors là, grand mystère, qu’est-ce que ça peut bien être ?
Et sachez déjà qu’on n’aura ni assez de temps pour tout examiner ni l’obligation de mener à bien d’autres objectifs que ceux ci-dessus (ne pas s’éparpiller)…



Sur cette photo, vous devriez mieux voir la fameuse pixellisation dont je parlais. C’est assez rigolo de lire les petits bons mots qui figurent sur la plupart des cartes, non ?

Sur la gauche, vous pouvez voir l’évolution de la piste du temps, avec une unité dépensée pour cet examen d’une carte du lieu où nous sommes. A savoir que l’on dispose de 8 heures en tout, soit 96 unités de temps, avec cette carte qui sera retournée lorsque nous aurons terminé les 4 premières heures d’exploration…

En-dessous, il y a une précision bienvenue sur la dépense d’une unité de temps ou pas, avec une ultime phrase tout en bas que j’ai trouvé vraiment top !





Sachez simplement qu’il y a 5 épilogues possibles et que, pour ceux qui auront joué au jeu, nous terminons sur l’épilogue n°4…
Durée de cette partie : 3 heures 15 minutes – Note de cette partie : 15 / 20
Scores de cette partie :
Bilan | |
Leila + Ludo le gars | Victoire avec deux objectifs / trois |
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le look pixellisé du jeu, ça rappelle tant de souvenirs que c’en est un peu magique,
– Le système de connexion des cartes objet avec certaines cartes de lieux : ça marche très bien !
– Le scénario de cette histoire, plutôt bien ficelé, avec pas mal de fausses pistes, de rebondissements, de tensions, …
– La simplification de la gestion du temps, globalement, même si ce n’est pas toujours très satisfaisant (passer d’un lieu à n’importe quel autre pour une seule unité de temps par exemple),
– Les bons mots de l’auteur, parfois désuets, parfois un peu lourds, en tout cas toujours dans leur jus pour les connaisseurs,
– La bonne envie d’essayer les prochains opus… en espérant qu’il y en ait !
On a moins aimé
– La durée de cette partie et l’impression d’être dans certaines impasses parfois, ce qui allonge la durée inévitablement,
– Le manque de réalisme de certaines situations, souvent liées au temps ou aux objets de notre sac qu’on dépose au sol et qu’on pourra reprendre plus tard,
– Les erreurs de connexions valides qui peuvent arriver et nous faire échapper au dernier objectif (n’est-ce pas Leila…),
– Le risque de repérer un type de connexion sur les cartes de lieux et de s’en souvenir en voyant une carte objet (même si on ne le veut pas)…
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Monkey Island en version jeu de plateau 😉
Mais dis donc la durée de partie c’est quand même long…
C’est nous ça… Et je suis nul en jeu d’enquête ! 😉
Sur la boîte, estampillé quand même 90 minutes…