Première soirée jeux de nos vacances au bord du lac de Laffrey, dans l’Isère (38). Et comme nous venons d’arriver, de planter la tente, et bien nous ferons du light ce soir avec le test d’un Knizia sorti chez Franjos il y a de nombreuses années, et réédité il y a un an et demi : Jupiter. 3 manches seront nécessaires pour que l’on puisse se faire un premier avis sur le jeu. Bizarre en tout cas.
JUPITER (3 manches) :
Penser que Julie est sceptique sur ce jeu ne serait pas trop supposer… En effet, au cours de notre première manche, nous sommes dubitatifs devant les maigres choix à faire : faut-il placer un dé ou un pion ? comment ne pas trop avantager l’adversaire si l’on place un dé puisque ce sera lui qui pourra en profiter en premier ? |
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Une vue en fin de première manche, remportée par Julie. On remarquera que les résultats des dés ont été plutôt élevés (rien en dessous de 3) et qu’il a donc été difficile de gêner l’aute par un placement pertinent d’un dé de valeur 1. Comme on n’est sûr de rien, quant à la profondeur du jeu, on va s’en refaire une… |
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Seconde manche, et début de partie qui confirme notre première impression : peut-on vraiment gêner son adversaire ? n’a-t-on pas plutôt intérêt à placer un maximum de pions à sa couleur, tout en se plaçant proche de dés (quelle qu’en soit la valeur d’ailleurs) ? |
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Une vue en fin de seconde manche, remportée à nouveau par Julie. Nous demeurons sceptiques sur la profondeur du jeu : le hasard semble de plus en plus prédominant car, si chacun joue sans faire d’erreur, ce sont bel et bien les résultats des dés qui risquent de désigner le vainqueur… |
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Nous attaquons donc une troisième et ultime manche, et je me risque à placer un dé dès le départ (valeur 6, argh…) juste pour voir ce que ça fait. Julie en profite évidemment pour se placer à côté et encaisser 6 points faciles. La manche se présente mal… |
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Fin de troisième manche et, contre toute attente, c’est moi qui l’emporte ! C’est à n’y rien comprendre : je joue mal et je gagne ! Après cette manche, nous sommes persuadés d’une chose : un jet de dé malheureux ruine clairement le jeu d’un joueur alors que son adversaire n’aura rien fait pour l’emporter. Le jeu nous déçoit donc et il n’est pas dit que nous ayons bien souvent l’envie de le ressortir pour voir si l’on s’est trompé ou pas dans notre analyse… Dommage pour un Knizia ! |
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Bilan synthétique :On a aimé
– Le matériel vraiment agréable à manipuler
– Le côté jouable en dilettante du jeu
– Le fait que ce soit l’adversaire qui puisse profiter en premier du dé poséOn a moins aimé
– L’impossibilité de vraiment prévoir ce qui va arriver (tout dé posé rapporte des points et aucune position n’est vraiment meilleure qu’une autre)
– Le final du jeu qui est hasardeux au possible (tout renversement est possible) |
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Scores de la partie :Julie (rouge) : 2 manches remportées (50 – 36 – 53)
Ludo le gars (jaune) : 1 manche remportée (44 – 29 – 57)Note du jeu (sur cette partie) : 11 / 20
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