Participants
– Jérôme, veilleur de nuit qui résiste au sommeil pour terminer la soirée avec moi,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Afin d’atténuer la relative aigreur de votre serviteur suite à la partie de Löwenherz précédemment jouée, je propose à Jérôme, seul rescapé de la soirée, une petite partie d’un jeu soupçonné bien débile et donc parfait pour l’instant.
C’est voté OUI et nous nous lançons donc dans une petite partie qui ne restera pas dans les annales…
Jérôme prend les néanderthaliens
jaunes alors que je décide d’opter pour les roses bonbons. Nous
nous plaçons face à face et nous disposons nos personnages
comme prévu par la règle (voir photo ci-contre).
Les dés en forme de massue me plaisent décidément
beaucoup…
Sur cette vue, le pion jaune le plus en haut va se faire éliminer
du plateau par le pion rose qui vient d’atterrir sur la case du coin (flèche
pointée sur lui)…
A mi-parcours, je suis mieux placé
que Jérôme pour l’emporter et ce pour 2 raisons :
– J’ai stocké beaucoup plus de pions qu’il n’a éliminé
de pions roses, alors que personne n’a encore atteint le précieux
feu,
– J’ai la chance de bénéficier d’une erreur de symétrie
sur le plateau : l’une de mes dernières cases avant le feu est
inattaquable, ce qui me permet de rester en position d’attente : incroyable
! (voir les deux photos ci-dessous)
Mon personnage rose se trouve sur une case inattaquable à 2
cases du but…
Le plateau de jeu une fois la partie terminée…
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Le plateau géométrique le plus délire du monde…
Nous sentant particulièrement en
forme ce soi, nous jouons, fous que nous sommes 😉 directement dans
la règle avancée, qui autorise le jet de 2 dés
au lieu d’un (similaire au backgammon).
La partie est agréable, à
défaut d’être hautement stratégique, et nous passons
un bon moment à nous mettre sur la gueule. A ce petit jeu, je
parviens plus souvent qu’à mon heure à cogner le grand
Jo de ma massue 😉
Un peu de rebondissements, un zeste de tactique pour faire patienter
certains pions derrière en rideau défensif, et c’est bien
tout. C’est bien peu aussi…
Enfin tant qu’on s’amuse !
A fond dans son rôle de néanderthalien, Jérôme
fait progresser ses personnages sur le plateau, avant que ceux-ci ramassent
leur cognée de ma part…
Aucune des 4 dernières cases jaunes n’est inattaquable : déséquilibré
!
Lorsque la fin de partie se profile, Jérôme
réussit à amener l’un de ses pions au feu, ce qui relance
un tantinet le suspense. En effet, tant que je n’en ai pas un seul,
et malgré mon impressionnant tableau de chasse, Jérôme
gagne la partie…
Quelle tension extrême ;-))
C’est alors que je réussis enfin
à faire un 2 avec l’un des dés, ce que j’attendais depuis
une douzaine de tours, ce qui donne à réfléchir
sur les probas de ne pas sortir un seul 2 en 24 lancers de dés.
Résultat : je place un néanderthalien au feu, et il ne
me reste plus qu’à anéantir le peuple de Jérôme,
ce que je fais le tour suivant en tuant son dernier personnage en faisant
reculer l’un des miens pour mieux lui taper sur la tête.
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Décompte final
Je remporte cette partie en ayant réussi à
amener un néanderthalien au feu et en ayant tué 7 personnages
de Jérôme, alors qu’il en a mené un également au
feu, mais ne m’en a éliminé que 5.
Débriefing
Neander Zoff fait partie de ces jeux débiles, voire débilisants,
mais qui occupent une place à part dans ma ludothèque :
– Un thème que j’apprécie, servi par des graphismes délirants,
– Un jeu rapporté d’Essen,
– Une simplicité de règles et un énervement plaisant qui
peut monter progressivement si l’on ne réussit toujours pas à
faire ce satané chiffre tant espéré !
Mais je ne peux pas dire que le jeu soit une réussite, loin de là…