Si je vous dis qu’on a rejoué à The Colonists ? Oui, je sais, je fais un peu du mono-game en ce moment… En même temps, qu’il est agréable de faire découvrir ce jeu à mon entourage, la règle s’expliquant maintenant vraiment rapidement, et, pour une profondeur de jeu et un plaisir immédiats. Donc, voilà, on y a rejoué…
Ensuite, on a découvert Vikings on Board , un jeu sorti chez Blue Orange pour Essen 2016 et qui s’est avéré être un bon petit jeu, sympathique, quoique un peu méchant…
THE COLONISTS
Retour à Colonists ! Pas mal d’avoir 4 parties en un petit mois…
Cette fois, histoire de varier les plaisirs, j’opte pour une mise en place du jeu de découverte, certes, mais avec la configuration dite « medium level ». Le marché placé à l’extrême droite, ainsi que le positionnement de certaines tuiles, empêchant des combos, ou des ouvertures, en un tour, vont être intéressants pour moi et cela ne changera rien pour mes deux partenaires débutants.
Première carte de marché, franchement inutile au niveau de la possibilité de vendre des briques, et les 3 tuiles en haut qui seront ajoutées en fin de première année. Bonne nouvelle : la factory s’y trouve, par contre, on n’est pas près de construire un estate puisque l’on n’a pas encore la fabrique de brique…
Nous jouons donc à 3 joueurs, Béatrice, Quentin et moi. Belle partie en perspective…
Fin de première année, Béatrice ayant déplacé le steward bleu, Quentin le orange et moi-même le blanc…
Petite vue de mon domaine au même moment, très peu développé et très très classique : une zone de stockage et une ferme, tout en ayant un peu de bois pour voir venir…
C’est parti pour la deuxième année !
Oui, c’est encore un jeu qui se joue debout ! 😉
Fin de deuxième année.
J’ai fait le choix de me blinder au niveau zones de stockage pour cette deuxième année qui vient de s’écouler, tout en amassant de l’or et quelques ressources peu vues (argile)…
La troisième année va débuter…
Béatrice, qui avait peur que le jeu soit une grosse usine à gaz bien costaude, ne peut que reconnaître que le jeu est tout sauf ça : il est fluide, tendu et parfaitement logique, sans être trop prise de tête ou trop long. Je crois qu’elle l’a beaucoup aimé…
Fin de la troisième année.
Oui, vous avez bien vu, j’ai construit un pub ! Sinon, au niveau stratégique, je tente de glaner de l’or au fur et à mesure de la partie, pour voir si cela peut apporter une avance ou non. Ce qui m’embête c’est que Quentin est vigilant sur ce point et qu’il fait de même en surveillant mon butin…
La quatrième année va pourvoir débuter avec, enfin, la tuile flat à venir pour la seule cinquième année…
Fin de la quatrième année…
J’ai ajouté une factory lors de cette avant-dernière année, sans oublier de poursuivre le glanage régulier de pièces d’or. Mais, sur ce point, la médaille (d’or ?) revient à Quentin, lequel s’y consacre maintenant quasi exclusivement…
La carte de marché de la cinquième année…
Nous arrivons dans le money time où chaque action doit, encore plus qu’auparavant, être parfaitement rentabilisée…
Dernière vue du plateau général…
Les éléments de Béatrice, absolument impressionnants, avec de très nombreux bâtiments et un citadin jaune mis au travail. Quel talent pour une partie de découverte !!!
Les éléments de Quentin, avec une pile de pièces d’or qui donne le vertige : il en a amassé pour un total de 17, ce qui pourrait bien s’avérer déterminant et ce qui montrerait qu’une stratégie pièces peut fonctionner (en tout cas sur une seule ère de jeu en mode découverte)…
Ma zone en fin de partie, avec un mix de développement entre les pièces amassées (total de 11) et une volonté d’embaucher un citadin. A noter que mon pub m’a rapporté pas mal, finalement, alors que j’en avais un peu improvisé la construction, au contraire de ma dernière partie (jouée au camping le 17 août), lors de laquelle j’avais essayé de baser ma stratégie dessus, sans beaucoup de réussite…
Durée de la partie : 2 heures – Note de cette partie : 17 / 20
Scores de la partie :
Bâtiments
Améliorations
Dollars
Fermiers
(verts)
Citadins
(jaunes)
Bilan
Béatrice (bleu)
26
2
3
10
62
47
Quentin (orange)
19
2
17
10
0
48
Ludo le gars (blanc)
22
0
11
6
6
45
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Les scores ultra-serrés aujourd’hui, alors que nos stratégies ont différé très largement !
– La nouvelle configuration « medium level », apportant son lot de « petites » nouveautés pour moi,
– La durée de cette partie, de deux heures à trois joueurs, confirmant que le jeu n’est pas si lourd que ça…
On a moins aimé
– Une certaine pauvreté de développement à long terme tant que l’on ne passe pas à la version complète avec les colonies, les ambassades et, cerise sur le gâteau, le jeu sur plusieurs ères…
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VIKINGS ON BOARD
Cherchez l’erreur ou, plutôt, la finesse d’accompagnement… 😉
Le jeu consiste en une succession d’appareillages de drakkars, sachant que chacun d’eux est composé de parties assemblées aux couleurs des joueurs (Béatrice en rouge, Quentin en bleu et moi-même en vert). En bas du plateau, on voit les personnages aux mêmes couleurs, lesquels seront déplacés en face des actions réalisables (déplacer un morceau de drakkar, faire un pari, …). Le but du jeu est d’être majoritaire sur le nombre de boucliers visibles sur les drakkars ayant appareillé…
Chacun dispose de 4 jetons de paris qui seront placés en face des drakkars sur la couleur qu’on estime être majoritaire quand le drakkar partira. La valeur, de 1 à 4, est celle qu’on empochera en cas de pari correct. Le butin est aoros placé sous le grand bouclier de chaque joueur.
Somptueux le matériel, non ?
Fun et bien dynamique, le jeu me plaît bien, même si j’ai l’impression qu’il est difficile de maîtriser beaucoup de choses…
J’aime bien cette action de déplacer un morceau de n’importe quelle couleur vers la dernière position d’un autre drakkar. Ça met une de ces pagailles… 😉
Le premier drakkar à partir est celle que je choisis de faire partir puisque je lui ai placé la proue (avant-dernière action sur la piste des actions). Petite erreur ci-dessus : on aurait dû recoller l’un des drakkars qui semble cassé en deux…
Ce qui est bien vu, c’est que pour le tour suivant, on affecte les personnages aux actions dans l’ordre de résolution du tour d’avant. Le personnage noir indique la ligne où on doit placer nos personnages lors du tour à venir.
Aucune idée si le fait de regrouper ses 3 personnages est positif ou non, en tout cas, Béatrice l’a presque fait et Quentin le fera au tour suivant. A voir…
Un aspect que j’aime beaucoup dans ce jeu, c’est le gain de majorité au plus près, sans gaspiller trop d’unités sur les drakkars. Mais, on verra en fin de partie, que cela ne m’a pas servi tant que ça de tenter d’optimiser…
On s’achemine vers la fin de partie, celle-ci intervenant quand il ne reste plus qu’un drakkar à appareiller : il ne part pas ! Ce sera mon problème principal…
Plus que trois drakkars à faire partir et je place encore la poupe, j’adore ça !
Et une poupe de plus ! Par contre, je suis nul au niveau des paris, puisque je n’ai placé qu’un jeton sur mes 4…
Aïe aïe aïe, Béatrice va ruiner mes espoirs en allant placer son premier personnage sur l’action de poupe, ce qui, du coup, va m’empêcher de contrôler le dernier départ de drakkar…
Fin de partie !
Durée de la partie : 1 heure 25 minutes – Note de cette partie : 14 / 20
Scores de la partie :
Marchandises
Tonneaux
Total
Béatrice (rouge)
3×4 = 12
5
17
Quentin (bleu)
4×4 = 16
9
25
Ludo le gars (vert)
2×4 + 2×2 = 12
0
12
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le feeling général du jeu, un peu à la Justinian (même si je préfère ce dernier),
– La qualité du matériel, vraiment au rendez-vous,
– La fluidité de l’ensemble…
On a moins aimé
– La durée de la partie, un poil longuette,
– L’impression qu’on ne contrôle quand même pas grand chose…
– Le côté un peu trop méchant et frontal, ce qui a déplu à certains.
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