Ostia est un jeu d’enchères qui n’en est pas un. En effet, aucun acheteur n’est tenu de monter sur
l’offre précédente et aucun vendeur n’est tenu d’accepter l’offre la plus élevée. Un peu à la Santiago. Du coup, le jeu est bizarre et intéressant. Ici, sur la photo, voici les 5
cartes que je possède et dont je vais devoir en mettre 4 à la vente, par lots de 2, la 5ème me revenant gratos… |
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En fin de première manche, sur 5, voici les cartes que j’ai amassées, prêtes à être soit vendues au
cours actuel, soit offertes au Sénat, soit conservées pour plus tard. On peut remarquer la présence de 2 cartes blés, 1 carte de défenses d’éléphants, 1 carte d’amphore et 1
carte bleue (riz ?)… |
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Chacun d’entre nous a réparti ses cartes acquises sur les 3 cases de son plateau individuel (ainsi que
les 2 cartes bluff permettant de faire croire des choses aux copains)… |
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Au forum, on vend plus ou moins cher (plus l’ensemble des joueurs ont mis d’un type de carte,
moins il rapporte). Au Sénat, on peut espérer marquer des points de victoire (valeur des denrées changeant à chaque manche mais visible lors de la précédente). A l’entrepôt, on
stocke (mais il faut autant d’entrepôts que de cartes conservées)… |
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Ici, par exemple, le Sénat actuel est honoré par les défenses d’éléphant (valeur 5), le bois (valeur
4), le vin (valeur 3), le riz (valeur 2) et le blé (valeur 1). La carte de droite présente ce qui nous attend à la manche suivante (du coup, pas mal d’hésitations dans la garde ou
non de cartes)… |
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Lors de la manche actuelle, j’ai tenté de collecter des cartes de 3 types maximum, afin de pouvoir
m’en servir directement en fin de manche au Forum ou au Sénat. En effet, pas plus de 3 types de denrées doivent s’y trouver, ce qui n’est pas toujours une mince affaire… |
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La troisième manche de la partie me permet de tenter un gros coup, avec la passation de pas moins de 9
cartes ! Le tout sera, bien entendu, de les rentabiliser, mais ce sera chose faite, entre le Forum (pour un retour sur investissements valable) et le Sénat (pour le gain de points
de victoire précieux)… |
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Ne croyez pas que l’ambiance soit absente de cette partie, en dépit de cette photo un poil austère. En
effet, on a bien mesuré, et de plus en plus au cours de la partie, l’importance de savoir quoi et quand acheter et en quelle quantité. A ce jeu, c’est visiblement Vincent et Sylvain
qui s’en sortent le mieux… |
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La partie s’éternise un peu et se révèle assez répétitive. Ceci dit, la fin de partie est bien tendue
et, mis à part Philippe, tout autre joueur peut espérer quelque chose, particulièrement lors du grand final où chacun pourra exhiber ses axes tactiques : le plus d’argent, le plus
de types de cartes conservées, … |
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La partie est terminée et ma prise de risque finale ne suffira pas : j’ai bien vendu une carte que
j’aurais pu garder pour mon 4ème entrepôt (1 PV) mais cela ne m’a pas permis de passer devant Jacques sur ce plan (si je n’avais pas construit l’entrepôt, devenu inutile, je faisais
en revanche passer Vincent devant Jacques)… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– L’originalité du système de jeu (notamment les ventes)
– La tension liée au bluff lors des positionnements de cartes sur 3 zones personnelles
– La fluidité certaine de ce jeu
On a moins aimé
– La longueur de cette partie pour un jeu difficilement maîtrisable et qui se joue finalement sur rien
– La répétitivité des tours de jeu et la longueur de la phase de vente (2 lots par joueurs à 5 joueurs, soient 10 ventes successives) |
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Scores de la partie :
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Avant le final
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Types de cartes
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Argent
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Total
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Philippe |
3
|
3
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0 (27)
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6
|
Lucarty |
8
|
2
|
0 (22)
|
10
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Jacques
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6
|
3
|
2 (37)
|
11
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Vincent
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6
|
2
|
3 (53)
|
11
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Ludo le gars |
5
|
3
|
1 (31)
|
9
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Remarque : Jacques l’emporte sur Vincent car il possède la carte la plus cotée par rapport au
Sénat.
Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20 |
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