Nominé pour remporté le Spiel des Jahres, Asara correspond exactement à ce que l’on pouvait en attendre : un jeu éminemment familial, avec une durée de partie courte et le
moyen de toujours s’en sortir en jouant un peu dans son coin. J’ai lu, ici ou là, que le jeu était très beau, mais je ne partage pas cet avis : je trouve le plateau surchargé, avec
des tons trop flashy et un rendu presque futuriste qui ne m’emballe pas… |
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Le plateau est octogonal et assemblé à la manière d’un puzzle : c’est un pur artifice ! En effet, il aurait été carré, aucun changement dans le jeu… L’idée est de
construire des tours en assemblant des blocs pris dans des marchés. Il y a 4 marchés, donc 4 types de blocs, sachant qu’une tour doit être d’une seule couleur et composée à minima
d’une base et d’un toit. Par la suite, des étages intermédiaires pourront y être ajoutés… |
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Nous jouons à 4, Jacques, Pierre et Laurent, un nouveau ludophile que je salue à cette occasion ! A son tour, le joueur actif doit poser un ouvrier sur une zone du plateau :
un des 4 marchés, la banque, l’espion ou la zone de construction. La contrainte est que dans une zone une seule couleur d’ouvrier est acceptée : la première posée ! Ca c’est plutôt
très bon… |
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Petite vue de ma première tour du jeu, verte, composée de 4 niveau, dont un soleil d’or au 2ème. Je marque tout de suite 4PV et vais en remporter encore un peu
en fin de première manche. le jeu comporte 4 manches, avec un décompte sur le nombre de tours et le nombre de dorures de ses constructions… |
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La première manche s’achève (j’ai oublié mes 4PV sur la piste pour le moment) et on va procéder au décompte. Les marchés sont situéx aux extrémités carrées du plateau, la zone de
construction est au centre (3 joueurs ont construit, dont 1 qui a défaussé deux cartes d’ouvriers car il n’avait pas d’ouvrier vert), la banque tout en bas et l’espion tout en
haut… |
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Le décompte a eu lieu et, pour le moment, on retrouve Laurent (bleu) et votre serviteur (blanc) en tête avec 6PV, suivis de Pierre (rouge) avec 3PV et Jacques (violet) avec
1PV… |
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Le jeu, hyper fluide et relativement tendu quant à l’urgence de placer la couleur qu’on souhaite dans une zone, est quand même assez mécanique et pas forcément passionnant,
comme le souligneront Jacques et Pierre après la partie… |
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Jacques réalise sa première construction de la partie, ambitieuse forcément, et il ne va pas tarder à bien revenir aux scores… |
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Certaines zones sont très prisées : les bases et les toits, comme en témoigne cette photo prise en fin de deuxième manche, alors que les 4 cases du marché des toits
sont remplies… |
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Tendu, ce jeu, si quand même. Avec un sentiment d’urgence de pose qui m’incite à construire rapidement lors des 3 dernières manches, histoire d’y mettre la couleur de mon choix et
d’obliger mes petits camarades soit à jouer deux cartes, soit à payer plus cher (montant à payer en fonction de la case prise), soit les deux tiens ! |
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Petite vue en fin de troisième manche… |
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Et nos scores respectifs, avec Laurent et moi devant, Jacques loin derrière… |
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C’est moi ou il manigance quelque chose ? |
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Je construis une petite tour à 2, alors que Laurent s’emballe avec des constructions pour un total de 7 ! |
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La partie est agréable, même si le jeu est un peu sans grande surprise… |
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Vue de la fin de quatrième manche… |
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Et nos scores en fin de quatrième manche, avec une légère avance pour votre serviteur, alors que Jacques est bien revenu. Il nous reste à procéder au décompte
final, basé sur le nombre de tours construites, la plus grande tour par couleur et la plus grande tour de la partie, enfin on ajoute quelques PV liés à l’argent encore
possédé. |
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Voici les tours construites par Jacques durant cette partie, ainsi son pécule restant… |
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Les tours de Pierre… |
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Celles de Laurent… |
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Et les miennes… |
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Et le plateau,
une fois la partie achevée… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– La tension liée à l’urgence d’aller poser la couleur de son choix dans une zone d’ouvriers, sachant que l’on a aussi besoin de se garantir tel ou tel bloc (toit ou base
le plus souvent), avec dorure ou pas,
– Le calcul des PV, au fur et à mesure et à la fin, très kramerien,
– Les possibilités variées : va-t-on construire souvent mais peu haut ou rarement mais beaucoup à la fois ? Va-t-on se battre pour le nombre de tours, la hauteur, la couleur
?
On a moins aimé
– Un look qui me rebute et l’artifice du plateau octogonal, inutile et qui a tendance à s’écarter quand on joue,
– Le trop peu de profondeur du jeu : on a l’impression que les objectifs sont un peu pauvres et que la partie s’achève trop vite,
– Le manque d’excitation provoquée par ce jeu.
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Scores de la partie :
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Piste |
Couleurs |
Bonus |
Argent |
Total |
Jacques (violet) |
32 |
12 |
9 |
4 |
57 |
Pierre (rouge) |
33 |
5+10 |
4 |
0 |
52 |
Laurent (bleu) |
36 |
4+6+5 |
8 |
2 |
61 |
Ludo le gars (blanc) |
39 |
2+5+6+6 |
9 |
1 |
68 |
Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20
Durée de la partie : 1 heure 15 minutes
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grande fan de votre site, merci pour ces résumés très illustrés de vos parties.
J’hésitais pour Dice Town mais avec vous l’hésitation va pas durer. Et pour Keyflower c’est votre article qui m’a décidée, j’attends sa livraison.
un très grand merci pour vos partages donc. meilleur complément à Tric Trac pour moi.