Dans Medina, chacun doit essayer de remporter les palais les plus lucratifs, sachant que le matériel mis à disposition est le même (4 toits à sa couleur, 5 éléments orange, marron,
gris et noirs, 8 murs, 3 bergeries et 6 figurines). Avec la variante française extrême que nous jouons ce soir, on ne peut pas pas entamer la construction d’un nouveau palais d’une
même couleur qu’un palais non encore attribué… |
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Après un tour de jeu, entamé par Françoise (toits rouges), personne n’a pris de gros risque : 8 éléments de construction ont été joués, avec un déjà bien tentant palais orange
composé de 3 blocs mais surtout adjacent à la figurine de marchand posé aléatoirement au départ… |
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Finalement, ni Fabrice (toits bleus) ni Françoise (toits rouges) ne prennent possession de ce palais, et c’est Jean-Luc (toits jaunes) qui décide de se l’approprier, après lui avoir
ajouté un quatrième bloc orange… |
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La partie est studieuse au possible, personne ne parle, peu de monde sait où il va vraiment et ce qu’il faut vraiment faire… |
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Une vue de la situation un peu plus tard, alors que Jean-Luc et moi sommes à deux palais chacun, tandis que Françoise et Fabrice n’en ont pris qu’un seul… |
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Les places sont de plus en plus chères et les palais à prendre de moins en moins intéressants, puisque la moyenne des palais déjà pris est de 4 ou plutôt 5 blocs… |
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Le jeu de dupes qui règne autour des figurines (personne ne voulait ajouter les 2 dernières car chacun voulait repositionner le marché à son gré) touche à sa fin, suite à la
proposition que j’ai faite à Jean-Luc de placer une figurine sachant que je mettrai la deuxième en m’engageant à entamer le nouveau marché entre son palais orange et mon palais
noir. Ca couine chez les deux autres joueurs… |
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La partie est terminée et le décompte peut avoir lieu, occasionnant encore quelques couinements supplémentaires chez Fabrice et provoquant l’envie de faire une nouvelle partie chez
Françoise. Pour celle-ci, on la jouera en silence, sans autoriser de proposition comme je l’ai fait (ça n’a guère plu…) 😉 |
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La deuxième manche démarre un peu comme la première, avec 8 blocs joués, mais ceux-ci sont mieux répartis qu’auparavant (4 fois 2) et disposés de manière quasi parfaite (3 coins que
les 4 + à côté de la figurine de départ)… |
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Ca va vite : Fabrice s’adjuge le premier palais gris, de taille 5, dans une zone qui devrait être très lucrative… |
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Ca va très vite : Fabrice prend d’assaut le premier palais noir dans un autre coin du plateau, de taille 5 également… |
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Ca va très très très vite : Fabrice a encore pris un palais (orange cette fois, de taille 4), alors que Françoise en a choisi un gris (de taille 5) et moi-même un marron (de
taille 5)… |
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Encore deux palais adjugés : un gris pour moi (de taille 4, le long d’un mur potentiel) et un orange pour Françoise (de taille 4)… |
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Jean-Luc prend son premier palais (orange de taille 4) alors que Françoise se positionne sur son troisième (marron de taille 5). De mon côté, je suis très satisfait de la tournure
prise par cetet partie, à savoir que le dernier palais orange sera mien et qu’il reste un potentiel de 8 blocs de cette couleur !!! |
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Jean-Luc fulmine dans son coin, ayant l’impression de ne pas pouvoir prendre de palais intéressant, victime de la gourmandise précoce de Françoise et Fabrice. Du coup, à chaque fois
qu’il prend un palais, en commençant par l’agrandir d’une unité, je peux tranquillement mancer la nouvelle construction où bon me semble. Et s’il ne prend pas le palais, il prend le
risque que je m’en empare et que la nouvelle construction soit entamée par Françoise ou Fabrice dans une zone pourrie ! Il se sent vraiment pris dans un engrenage qui ne lui plaît
guère… |
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Petite vue générale après que j’ai profité, à nouveau, de la prise de l’avant-dernier palais noir par Jean-Luc, pour entamer la constrcution du dernier palais noir en bas, à
gauche, dans une zone très très aérée disons… Ca couine autour de la table, car je suis en passe de réaliser un très bon score. En ce qui concerne la situation enfermée que vit
Jean-Luc, précisons qu’il aurait pu (dû ?) soit laisser filer l’avant-dernier palais orange ou noir en prenant le risque que je m’en empare, soit en prendre un des deux sans
l’agrandir avec un bloc (donc de taille 3) mais avec la possibilité de lancer la dernière construction dans une zone pourrie… |
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Je ne dispose plus d’aucun bloc et je vais terminer en roue libre, en tentant de ravir quelques tuiles bonus grâce à mes murs et en profitant de la pose des derniers blocs orange et
noirs par adversaires avant de m’emparer des palais… |
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La configuration finale de la partie est assez éloquente… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– L’élégance du matériel et de la règle de jeu, même si on ne sait pas trop par quel bout prendre le jeu lors des 5 ou 6 premiers tours de chaque partie,
– La tension liée à la variante française, car on soupèse toujours l’avantage de prendre tout de suite ou de prendre le risque d’attendre,
– L’envie d’y revenir, pour s’améliorer, que ce jeu suscite.
On a moins aimé
– La notion d’extrême de la variante jouée ce soir puisque l’on est encore plus tributaire que d’habitude de notre position dans le tour : mieux vaut autoriser à attaquer la
construction d’un nouveau palais si le précédent ne peut plus être agrandi(variante française classique). |
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Scores de la première partie :
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Palais |
Bergeries |
Murs |
Figurines |
Tuiles |
Total |
Fabrice (bleu) |
20 |
3 |
11 |
7 |
2 |
43 |
Françoise (rouge) |
18 |
3 |
6 |
4 |
3+1 |
35 |
Jean-Luc (jaune) |
15 |
3 |
7 |
11 |
4+1 |
41 |
Ludo le gars (vert) |
17 |
3 |
3 |
13 |
4+3+2 |
45 |
Scores de la deuxième partie :
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Palais |
Bergeries |
Murs |
Figurines |
Tuiles |
Total |
Fabrice (bleu) |
15 |
3 |
10 |
8 |
1 |
37 |
Françoise (rouge) |
18 |
3 |
6 |
5 |
2 |
34 |
Jean-Luc (jaune) |
13 |
3 |
4 |
12 |
3+1 |
36 |
Ludo le gars (vert) |
23 |
3 |
8 |
6 |
4+4+3+2 |
53 |
Note du jeu (sur ces deux parties) : 16 / 20
Durée des parties : 1 heure et 15 minutes + 1 heure |
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