Participants
– Jérémie, alias Turbo on the web,
– Eric, alias Gargamel on the web,
– Stéphane, alias Arthemix on the web,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Histoire de ne pas perdurer dans mon impression mitigée laissée par la partie jouée ici-même avec François et Jérôme voici un gros mois, j’accepte que Stéphane nous
fasse découvrir ou re-découvrir ce jeu, mais dans une configuration à 4 joueurs, qui devrait mieux convenir aux mécanismes.
L’exposé de la règle est rapide et chacun choisit la couleur de ses composants : bleu pour Jérémie, jaune pour Eric, rouge pour Stéphane et vert pour Ludo le gars. Hop, on tourne la manivelle et c’est parti pour un voyage dans le temps, à l’époque de tous les progrès.
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 45 points, devant
Stéphane avec 39 points, Eric avec 34 points et Jérémie
avec 24 points. Le détail est le suivant :
PV acquis
|
Chemins usines
|
Chemins technologies
|
Types de matières premières
|
Argent
|
Total
|
|
Jérémie |
12
|
6
|
0
|
4
|
2
|
24
|
Eric |
24
|
3
|
3
|
4
|
0
|
34
|
Stéphane |
19
|
3
|
0
|
16
|
1
|
39
|
Ludo le gars |
26
|
3
|
12
|
0
|
4
|
45
|
Débriefing
Industria est un bon jeu, voire très bon, en tout cas très très
tendu, l’un de ceux où l’on se prend bien la tête pour savoir ce
qu’il vaut mieux faire : acheter, pas acheter, vendre ci ou ça, faire
monter une enchère, mais c’est risqué, … Bref, du tout bon !
L’ensemble des joueurs ont trouvé le jeu solide et bien huilé.
Il est clair que le jeu est équilibré et qu’aucun temps mort ne
vient entraver le cours des choses. Le rôle du commissaire priseur est
délectable (il me fait penser au rôle de séparateur de cartes
dans Canal Grande) et il faut
savoir être à la fois persuasif, gourmand mais pas trop et surtout
éminemment psychologue pour ne pas se retrouver avec une tuile non souhaitée
et le rôle qui transite vers son voisin de gauche ! Passionnant.
Sur le plan des mécanismes, on a affaire à un jeu d’enchères
et de gestion qui tourne, froid c’est certain, mais pas autant que ma partie
de découverte aurait pu me le laisser croire. Le principal défaut
du jeu réside peut-être dans une sorte de sensation bizarre : le
jeu semble parfois tourner tout seul, un peu comme si le tirage des tuiles et
le tracé immuable des chemins sur le plateau dictait la manière
de jouer. Un commissaire priseur qui n’a que des tuiles de ressources et de
bonus aura du mal à bénéficier de son avantage. En revanche,
celui qui obtient bâtiments et technologies va se frotter les mains
s’il sait prendre des risques lors de la vente (gain d’argent et acquisition
à la fin, pour rien, de la tuile qui l’intéresse). C’est préjudiciable
au jeu, à mon humble avis, mais c’est également ce qui lui apporte
un peu de fraîcheur.
Au final, Industria est un jeu intéressant et je le recommande à
ceux qui aime les jeux d’enchères et de gestion. Dans son genre, il est
impeccable.