La venue de mes cousins du sud et de ma soeur savoyarde nous donne l’occasion de pratiquer un bon vieux jeu d’enfoirés, j’ai nommé le réputé Rette Sich Wer Kann ! Alors, si vous ne connaissez pas les petits canots de sauvetage en bois et les disques de vote visant à désigner les plus courageux pour se noyer -sic- lisez donc le compte-rendu de partie qui suit…
RETTE SICH WER KANN :
Philippe (rouge) : 12 (8+4)
Carole (violet) : 8
Nicolas (jaune) : 26 (8+8+6+4)
Laurent (orange) : 21 (8+7+6)
Christel (blanc) : 21 (7+6+4+4)
Ludo le gars (vert) : 25 (8+6+6+5)
La mise en place de ce jeu nécessite de positionner 6 pions par joueur (2 capitaines et 4 matelots) au sein des 7 canots de sauvetage ainsi présents. Tout l’art sera de se trouver dans des embarcations suffisamment hétéroclites pour éviter d’être la cible des fuites d’eau… |
L’ambiance est assez sympa, avec de vrais choix à faire, tant au niveau des votes à effectuer (quel bateau tenter de couler ?) que du moment où jouer les fameux jetons de capitaines permettant de choisir seul le lieu de la fuite ou le bateau qui progresse (à condition qu’aucun autre joueur n’ait joué le même jeton)… |
Une vue rapprochée qui offre l’avantage de montrer la variété de composition des canots. Le matelot orange vient ici de descendre à l’eau et attend ses camarades pour remonter à bord d’un autre bateau. Le jeu est vraiment fin et ce n’est souvent pas facile d’anticiper ce qu’il vaut mieux faire… |
La partie vient de s’achever et seuls 4 bateaux sur les 7 engagés sont parvenus au but. Nicolas a brillamment remporté cette partie, en dépit d’une prétendue fronde contre lui (c’est lui qui n’a pas arrêté de se plaindre…) et on notera l’arrivée au couteau du bateau orange, victime de 3 fuites sur 6 emplacements… |
Note du jeu : 17 / 20
Toujours aussi sympa, ce jeu permet de se fâcher facilement avec sa famille. Que du bonheur 😉
Merci 🙂
Ah super merci, je comprenais pas pourquoi il n’y avait que 4 pions pour 2 couleurs au lieu de 5 pour les 4 autres.