[28/06/2003] Druiden Walzer

Participants
– François H., peu enclin à jouer à ce jeu, mais qui veut bien tester finalement cette production originale pour 2 joueurs,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Druiden Walzer m’avait laissé une impression très bizarre lors de la seule
et unique partie
que j’avais jouée avec Julie en septembre dernier. Il me paraît donc intéressant de le ressortir ce soir, afin d’avoir l’avis d’un joueur reconnu qui apprécie les mécanismes novateurs et/ou curieux.
Je me replonge donc dans la règle, pendant que François vient en aide à des joueurs de Magna Grecia sur une autre table et de Pyramidis sur une troisième.


Dubitatif le père Haffner, devant un jeu
« complexe et sans intérêt » selon ses dires…

Plus la partie avance et plus François critique ce jeu. De mon
côté, je m’amuse quand même, malgré l’omniprésence
du hasard et la complexité pour maîtriser les effets des
cartes.
Va-t-on aller au bout de la partie ? Rien n’est moins sûr…


La tête de François en dit long sur son goût pour
ce jeu 😉

Voyant qu’en jouant de la sorte, sa position a tendance
à s’améliorer, François me fait comprendre que cela
est trop. A ce moment-là, nous décidons d’un commun accord
de ne pas aller au bout de cette partie.

Le jeu n’est pas mauvais, je me suis même amusé,
mais je ne comprends toujours pas plus ce qu’il faut y faire…
Quant à François, je pense qu’il a directement inscrit ce
jeu dans sa liste de boîtes à éviter coute que coute
😉

La partie débute après quelques instants d’explication et le scepticisme de François est très marqué :
– Enchaînement complexe du jeu d’une carte (déplacement
de toutes les cartes de même valeur, dans le sens indiqué
sur la carte jouée, d’un nombre de cases égal à
la valeur de l’arbre sous lequel a été jouée la
carte),
– Maîtrise difficile des conflits entre druides (comment être
sûr d’être gagnant alors que le fait de faire tourner les
cartes génèrent des tirages aléatoires sous certains
arbres ?),
– Durée prévisible de la partie un peu longue (il semble
que 6 marques d’un type sur un même arbre soit beaucoup).

Nous jouons donc cette partie avec
un relatif détachement, car, il faut bien le dire, il convient
de se creuser les méninges de manière folle si l’on veut
jouer le coup le plus opportun en ayant calculé toutes les les
implications.


La situation en cours de partie : un très beau matériel
au service d’un jeu assez aléatoire…

Ce qui devait arriver se produit alors :
je convertis l’un des arbres de François et celui-ci en a vraiment
assez de ce petit jeu qu’il juge beaucoup trop complexe pour un intérêt
aussi limité.
Voyant que je ne suis pas encore prêt à arrêter la
partie en cours, il décide alors de jouer le plus mal possible
en plaçant des cartes 1 sous ses propres arbres, ce qui a pour
effet, contre toute attente, d’occasionner des rondes de cartes de valeur
1 sous mes arbres, et lui permettre de remporter des conflits entre
druides !


La configuration du jeu lorsque nous arrêtons les frais…

Décompte final
Je menais au score avec un arbre converti chez François
lorsque nous avons arrêté la partie.

Débriefing
Nous avons joué à Druiden Walzer dans l’optique de découvrir un mécanisme original. C’est parfaitement le cas.
Cependant, je rejoins François dans son analyse qui consiste à dire qu’un jeu innovant doit être également intéressant.
Or, là, Druiden Walzer ne réussit pas à susciter l’intérêt des joueurs, la faut certainement à un système de retournement de cartes, au pied des arbres, qui s’apparente à une pioche aléatoire. Druiden Walzer n’a donc pour lui que deux atouts :
– Un matériel de grande qualité et très esthétique,
– Un système novateur et bizarre.

Je ne suis pas certain que ce jeu aura une troisième chance et je m’empresse, d’ores et déjà, de baisser sa note attribuée sur la fiche.

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