[28/08/2005] Byzantium

Participants
– Vincent, joueur jaune, playtester idéal car il tente des choses 😉
– Romain, joueur bleu, un tantinet sceptique avant d’attaquer la partie,
– Julie, joueuse rouge, qui se dévoue pour être la 4ème sur ce jeu de conquête bien peu fait pour elle,
– Ludo le gars, joueur vert, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Martin Wallace m’ayant demandé de lui traduire la règle de Byzantium, prévu pour Essen, je m’attelle à tester le jeu en compagnie de Vincent, Romain et Julie, chacun, à sa manière, étant à même de mettre en évidence des points délicats ou ambigus. A ce titre, d’ailleurs, en analysant post-partie ma version 1.1 des règles et en consultant l’auteur par e-mail, il apparaît que nos erreurs furent nombreuses, et donc instructives :
– Toute mosquée ou église construite ne rapporte pas 2PV par tour mais 2PV au moment où elle est construite,
– La prise de contrôle d’une cité n’impose rien au pion d’armée du bord concerné (byzantin ou arabe), le contrôle se doit se faire de manière directe sans lien avec le pion qui se déplace,
– L’entrée en jeu du pion arabe n’est pas liée à la présence ou non du pion byzantin,
– Toute pion d’armée sans cube sur au moins un emplacement est exclu du jeu et ne peut pas y revenir avant d’avoir récupéré un cube.
Voilà. Certes, cela n’est certainement pas explicite du tout pour l’instant, mais sachez que lors du compte-rendu ci-dessous, nous avons commis ces erreurs, en conséquence de quoi, certaines photos ne sont pas cohérentes avec les règles finales et les scores peut-être non représentatifs des scores probables. Merci de vous remporter au second compte-rendu de partie de ce jeu pour une fiabilité accrue des règles.


Le matériel est nombreux : un plateau central, une fiche d’armée
par joueur et des pions, des pions, des pions…


Une vue de ma fiche d’armée : mes byzantins ont 2 unités
d’élite (dont le garde de l’empereur), 3 corps d’armée,
2 milices et 1 déplacement ; mes armées arabes ont aucune
unité d’élite, 6 corps d’armée, aucune milice et
4 déplacements. En bas à gauche, le trésor de guerre
byzantin, au centre celui des arabes et, à droite, la réserve
de cubes gratuits…


Une vue en fin de premier tour : sur la piste de score byzantin, je
mène le bal avec 3 points d’avance sur le second, et sur la piste
de score arabe, c’est Vincent qui est en tête avec 6 points d’avance
sur le second. Au niveau du plateau, les cités contrôlées
sont à présent bien plus nombreuses que les cités
libres…


Une vue en fin de second tour de jeu : au-delà des scores sur
chaque piste (resserrement), il faut noter que le pion d’armée
arabe de Romain ne se trouve qu’à quelques encablures de Constantinople,
ce qui nous oblige à être vigilant sur cette piste de score
(la seule qui comptera en cas de chute de ce fief byzantin)…


« Bon, je vais être obligé de calculer un peu sans
me prendre la tête ! » cette bien belle expression de Vincent
est à prendre au 10ème degré car il passe son temps,
à ce moment-là, à prévoir TOUS ses coups suivants
durant ce tour de jeu (tel cube servira à ça, tel autre
à ça, …). Quel grand comique ce Vincent !


Une vue en cours de premier tour de jeu (sur 3), où l’on voit
que les cités arabes (blanches) se situent surtout au sud (2 sont
contrôlées par rouge, 1 par vert, jaune et bleu), alors que
les cités byzantines se trouvent au nord de la carte (2 sont contrôlées
par bleu et vert). Le bord d’un pion d’armée correspond à
la cité où il se trouve (exemple: le pion bleu est présent
dans une cité blanche, c’est donc le pion d’armée arabe
du joueur bleu, alors que son autre pion bleu, tout en haut, correspond
à son pion d’armée byzantin)…


L’ambiance de conquête est très présente autour
de la table, car, malgré quelques points obscurs (voir plus haut),
les règles sont compréhensibles et on parvient à
bâtir quelques plans stratégiques…


Romain s’apprête à jouer, dans une partie où il
a axé sa stratégie sur des armées puissantes (observez
sa fiche en haut), quitte à payer assez cher en entretien en fin
de tour…


Un exemple combat qui va se produire entre Romain et moi : comme mon
pion d’armée byzantin ne peut pas fuir (les cités adjacentes
ne sont pas byzantines et il ne me reste plus assez de cube pour aller
plus loin), il doit combattre. Ensuite, une fois que j’aurai perdu, Romain
devra subir les éventuelles pertes liées au siège
de la cité (2 dés à jeter car 2 jetons). Il réussira
sans problème et continuera son travail de sape en arrière-plan
🙁

Cliquez pour agrandir !
Une vue de la situation finale, après décompte des cités,
mais on se doit de souligner que le nombre de mosquées et d’église
est disproportionné par rapport à ce qu’il devrait être
(on a trop valorisé cette action)…

Décompte final
Durée de la partie : 3 heures et 15 minutes – Mise
en place du jeu : 15 minutes – Explication des règles : 1 heure
Ludo le gars remporte cette partie avec un total de 86 points de victoire, devant
Vincent avec 82 points de victoire, Romain avec 73 points de victoire et Julie
avec 62 points de victoire. Le détail est le suivant :

PV byzantins
Tour 1
PV arabes
Tour 1
PV byzantins
Tour 2
PV arabes
Tour 2
PV byzantins
Tour 3
PV arabes
Tour 3
Décompte final byzantin
Décompte final arabe
Total
Vincent (jaune)
18
23
27
28
37
39
3
3
82
Romain (bleu)
19
15
25
19
35
27
2
9
73
Julie (rouge)
17
15
21
16
26
19
5
12
62
Ludo le gars (vert)
22
17
28
25
39
32
6
9
86

Débriefing
Long mais beau et passionnant. Certes, une fois passée l’heure d’explication
des règles (difficilement compressible), on s’attaque à un jeu
de 3 heures, donc effectivement on peut ranger Byzantium dans la catégorie
des jeux longs…
Ensuite, au niveau des enseignements ludiques, je n’ai pas trop envie de m’attarder
sur la chose car comme nos erreurs ont été nombreuses, les interprétations
que l’on pourrait en faire risqueraient d’être fausses. Rendez-vous, donc,
dans le compte-rendu de partie suivant pour cet aspect des choses.
En tout cas, ce fut très prometteur !!!

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