Participants
– Olivier, alias Lolive, le seul à connaître le jeu autour de la table et qui avait apporté sa VF du jeu,
– Sylvain, dont je suis curieux de voir la manière de jouer à un jeu non stratégique 😉
– Sébastien, silencieux comme à son habitude, mais qui va devoir s’emballer dans la partie s’il veut s’en sortir,
– Sandie, qui semble s’endormir lors de l’explication de la règle avant de jouer à la perfection son peuple alien,
– Fabrice, très bien dans le rôle de son peuple alien,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Comme je tenais à jouer avec ma version du jeu (anglaise) et que Lolive avait apporté sa version française du jeu, nous avons réalisé un mix original et fonctionnel : plateau et matériel de la version Games Workshop mais cartes de jeu de la version Descartes. Ainsi, nous avons l’esthétique de la version anglaise, notamment les cônes, et le texte des cartes en français, ce qui est une assez bonne chose…
Attention cependant : les pouvoirs spéciaux des aliens ne sont pas toujours les mêmes dans les deux versions.
Lolive explique les règles, avec des annotations de ma part, ayant lu la règle anglaise la veille, puis nous attaquons la partie après avoir choisi un peuple chacun et un pouvoir parmi 3 tirés au hasard.
Nous avons donc en présence :
– Lolive avec le peuple violet et le pouvoir français d’utiliser les pouvoirs des peuples où il a une base (secteurs concernés),
– Sylvain avec le peuple orange et le pouvoir français d’aimant, c’est dire de pouvoir obliger un joueur à s’allier avec l’attaquant ou le défenseur,
– Sébastien avec le peuple bleu et le pouvoir anglais de Vide (Void), qui élimine définitivement les cônes de ses adversaires directs,
– Sandie avec le peuple rouge et le pouvoir anglais de Seeker, qui lui autorise de poser une question à laquelle l’adversaire doit répondre par oui ou non,
– Fabrice avec le peuple jaune et le pouvoir français de Zombie, qui lui permet de ne jamais avoir ses cônes dans le Warp,
– Ludo le gars avec le peuple vert et le pouvoir français de Prédicateur, qui permet de miser sur l’issue d’un conflit et de gagner une base en cas de réussite.
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Décompte final
Lolive, Sandie et Ludo le gars remportent cette partie avec
un total de 5 bases à l’extérieur de leur système solaire,
devant Sylvain avec 2 bases et Sébastien et Fabrice avec une seule base
chacun.
Débriefing
Plaisant et délirant, ce jeu a semblé plaire à l’ensemble
des joueurs, même si celui-ci peut paraître un tantinet répétitif.
La fluidité de l’ensemble et le système d’imbrication des pouvoirs
sont certainement les deux caractéristiques majeures de ce jeu hors norme.
Lorsqu’un joueur est proche de gagner, il se produit une sorte de coalition
extrêmement forte contre lui et il doit avoir les reins solides (ou un
coups préparé depuis longtemps et qui surprendra) pour espérer
l’emporter quand même. Clairement, je gagne la partie avec 2 autres personnes,
parce que je n’ai pas pu finaliser mon avance. Mon pouvoir s’est retrouvé
minimisé par celui de Sylvain, ce qui a profité à Lolive
et Sandie, trop heureux de pouvoir passer en douce. La main de cartes est à
gérer avec talent, afin de réserver de grands coups pour la fin.
Le fait de ne pas pouvoir compléter sa main avant d’avoir épuisé
ses cartes attaque est une bonne chose pour la difficulté du jeu. Ca
passe bien.
Au final, Cosmic Encounter est vraiment un jeu bizarre et même si le chaos
est de partout, on a l’impression de participer à un jeu assez fin et
qui tourne. A rejouer et à creuser pour aller plus loin dans l’analyse.