[29/01/2005] Barbarossa

Participants
– Sylviane, toujours partante pour découvrir de nouveaux jeux, quels qu’ils soient,
– Monique, exactement dans le même trip, avec soif de découverte de jeux tout azimut,
– Romain, qui va de surprises en surprises ce soir, car après Risk, il va patamodeler 😉
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Barbarossa n’est vraiment pas un jeu auquel j’ai beaucoup joué, cependant il est de ceux qui me font toujours envie, car il allie la simplicité d’une règle à un mécanisme excellent
pour l’ambiance et complètement hors norme. Imaginez : nous allons constituer des objets en pâte à modeler et essayer de les faire découvrir aux autres, mais ni trop tôt, ni trop tard. Très bon système, bien trouvé, par un Klaus Teuber récompensé du Spiel des
Jahres pour ce jeu en 1988.
Nous commençons par retirer le tapis en moquette de la table, because pâte collante, puis j’explique la règle de ce jeu, tandis que l’on installe le plateau et les pions et que chacun commence à malaxer sa pâte, celle-ci se révélant particulièrement détestable pour les mains : odorante, colorante et dure, dure, dure…


Appliquée, Sylviane construit patiemment ses deux oeuvres d’art
que nous allons tenter de deviner par la suite…


L’intuition de Sylviane a parfaitement joué son rôle et
un légume, qui pousse dans la terre et qui est orange, n’était
pas trop dur à trouver pour le sujet jaune allongé. Monique
a fait preuve d’opportunisme en jouant un maléfice (proposition
soumise par écrit à Romain et 5 points dans sa besace),
puis je l’ai suivie pour en marquer 3 dans la foulée…


Sylviane m’interroge tandis que je joue au photographe. Il va falloir
qu’elle remonte au score avec son chapeau vert fortement distancé
sur la piste…


Fin de la partie : Monique vient de reculer de 5 cases et je termine
sur la même case qu’elle…


Diable, mais quelles sont ses formes étranges ???


Et voici l’exposition d’art contemporain ouverte au public : les
pièces rouges sont l’oeuvre de Monique, les jaunes celles de
Romain, les vertes celles de Sylviane et les bleues celles de votre
serviteur…


Romain présente son idée à Monique qui semble
sceptique. Sur le plateau, on constate qu’une seconde oeuvre a été
découverte par 2 personnes : ma pyramide bleue a été
identifiée alors que j’avais voulu semer le doute en creusant
une sorte d’entrée à sa base (un peu comme une tente)…


La partie approche bientôt de son terme et Monique a engrangé
une bien belle avance au score, malgré un très bon retour
de ma part à l’aide de devinettes réussies sur Sylviane
(radeau et maillet) et Monique (couronne). Enfin, comme nous arrivons
vers la fin, tout objet découvert fait à nouveau perdre
des points à son propriétaire et, pire que ça,
les objets non identifiés du tout feront même perdre 5
points à leur propriétaie… Donc, on ne sait jamais,
car il reste un objet jaune et un objet rouge à identifier et
ce dernier appartient à Monique…

Décompte final
Durée de la partie : 1 heure – Mise en place du jeu
: 5 minute – Explication des règles : 20 minutes
Monique et Ludo le gars remportent cette partie avec 18 points, devant Sylviane
avec 11 points et Romain avec 4 points.

Débriefing
Barbarossa est vraiment un jeu sympa. On y joue sans prise de tête, on
s’imagine artiste en train de créer des œuvres, puis on se transforme
en détective, et enfin en comptable en essayant d’optimiser un peu ses
points, soit en interrogeant une personne plutôt en retard au score, soit
en dépensant ses gemmes au compte-gouttes. Tiens, d’ailleurs, sur ce
point (les gemmes), on a joué une partie assez curieuse, avec des progressions
quasiment payées à chaque tour et une dépense de maléfices
très rapide (surtout Monique et Romain qui n’en avaient plus après
moins d’un tour complet !).
Ce jeu nous aura permis de passer un bon moment et je pense qu’il a fait des
émules (Sylviane et Monique parlaient d’essayer de se le procurer à
l’issue de la partie).

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