Participants
– Romain, toujours présent quelle que soit l’heure, en vrai passionné de jeux,
– Loïc, alias Deepdelver, exilé nantais en visite dans la banlieue nord de Lyon,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Histoire de patienter avant d’attaquer une plus grosse partie en cette nuit de thématique sur « Souk thé à la menthe et narghilé », nous entamons, Romain, Loïc et moi, une partie
de découverte de ce splendide jeu en bois édité par GoldSieber en 1999 : le très esthétique Caprice.
Romain, qui a assisté à plusieurs parties dans l’après-midi, nous explique la règle de ce jeu, non sans commettre deux petites erreurs que je repère une fois rentré à la maison :
– On peut bel et bien déplacer un pion sur une case vide,
– Si l’on place un pion sur la pile de pions où se trouvait le gros pion rouge, on doit retirer ce dernier du plateau.
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Décompte final
Durée de la partie : 30 minutes – Mise en place du
jeu : 5 minutes – Explication des règles : 10 minutes
Ludo le gars remporte cette partie avec un total de 15 points, devant Romain
avec 15 points également (mais placé moins à droite de
Loïc que moi lorsque celui-ci clôt la partie) et Loïc avec 13
points.
Débriefing
Assez déroutant, Caprice fait partie de cette catégorie de jeux
où il est bien difficile de dire s’ils sont très forts ludiquement
ou, au contraire, insipides car complètement hasardeux. Pour l’instant,
mon impression est plutôt bonne, mais je ne suis pas certain de mon coup,
car j’ai le sentiment que le tirage initial des pions carrés influe considérablement
sur les scores possibles.
Je m’explique : si vous avez 2 ou 3 symboles identiques à placer, vous
ferez tout votre possible pour en rajouter à chaque tour et à
les positionner à différents étages, afin qu’ils ne rapportent
pas à tous. Mais, en revanche, un joueur qui doit essayer de placer les
4 symboles différents, pourra bénéificier du placement
à un même étage de chaque symbole, ce qui fait que son score
tirera profit du travail des autres. Autant dire que je ne suis pas très
à l’aise au moment de dire si les tirages sont vraiment équitables…
Au final, il est certain que nous avons passé un bon moment, tous les
3, autour de ce petit jeu d’attente, et que les scores ultra-serrés n’ont
pas permis d’analyse précise (d’autres parties s’en chargeront). Une
dernière remarque pour justifier qu’en cas d’égalité, le
joueur le plus à droite du joueur qui termine l’emporte : cela est parfaitement
logique puisqu’il n’a pas eu le loisir de modifier la configuration juste avant
la fin du jeu et que s’il obtient autant de points qu’un autre c’est certainement
parce que potentiellement il en avait encore plus lorsqu’il venait de jouer.