[29/07/2006] Im Schatten des Kaisers

Et bien voilà, l’un des quelques jeux mentionnés sur ma liste des jeux auxquels je ne joue pas assez, vient de sortir sur notre table pliante, après une première tentative avortée la veille : Im Schatten des Kaisers. Ce jeu, que je compare après coup à un Caylus light, nous aura remis dans le bain des jeux à la règle pas si simple et aux mécanismes qui se déroulent presque seuls…

IM SCHATTEN DES KAISERS :

A deux joueurs, nous devons retirer une province religieuse et un duché au hasard, sur lesquelles aucun de nous ne pourra se placer. Ce soir, nous marquerons celles-ci avec les deux cartes de vote non utilisées (bleue et jaune). Le hasard me désigne comme premier empereur (noble de 45 ans) alors que Julie devient en contre-partie archevêque de la province de Mainz, ce qui lui permettra d’encaisser un PV par tour.
La partie se déroule de manière très tendue, particulièrement en raison des élections difficilement opérables à deux joueurs : comment le second joueur peut-il reprendre la place d’empereur si son adversaire s’arqueboute pour en conserver le titre (en contrôlant 3 provinces sur les 5 disponibles, tout en s’octroyant soit le pape, soit la carte d’annulation de votes) ? Julie ne parviendra jamais à devenir empereur de toute la partie (exception faite de la fin du cinquième tour qui la voit terminer le jeu en tant qu’impératrice)…
Une vue rapprochée de la grande lutte de la soirée que je vais remporter définitivement, au prix d’un investissement massif : Julie tenait cette province intéressante (2 voix lors des élections) avec 6 points influences et je la lui reprends avec 6 points également (dont l’influence malsaine de l’éminence grise) mais comme je suis l’empereur et que c’est lui qui choisit en cas d’égalité…
En cours de quatrième tour de jeu, sur cinq, la partie semble se diriger vers une victoire assez incontestable de ma part. Nous découvrons de nouvelles subtilités du jeu, notamment en ce qui me concerne, puisque, manquant cruellement de nobles (7 c’est vraiment peu) je n’ai plus trop intérêt à obtenir des fils comme descendance (rien à placer) et que j’ai donc tout intérêt à opter pour de la fifille (d’où la majorité de cartes roses devant moi).
Nous sommes en cours de cinquième et dernier tour et Julie parvient à revenir un peu dans le jeu, malgré la diversion que j’ai opérée sur ce tour : tenter de destabiliser sa position à Schaft bey Rhein (en bas à gauche) histoire qu’elle doive y réagir au lieu d’aller me taquiner ailleurs…
La partie est terminée et Julie est enfin impératrice ! Lors de ce dernier tour, qui ne pouvait pas changer grand-chose, elle a nous avons pas mal discuté des implications de chaque action réalisée et avons estimé que le jeu pourrait quasiment jouer tut seul parfois : un ordinateur, jouant quasiment au hasard, ne gagnerait-il pas à tous les coups ? La question demeure posée mais en tout cas le jeu est bien agréable à jouer, malgré une règle assez imbitable et un manque cruel de pions…
Bilan synthétique :On a aimé
– Le système de vieillissement des nobles (le thème est là et bien là)
– L’équilibre des avantages liés aux positions de souverains
– Les intérêts plus ou moins marqués de l’empereur (importants aux tours 1, 2 et 3, moindres aux tours 4 et 5)
– La compacité de la boîte pour un jeu de cette envergure
– La tension liée à l’ordre des cartes choisies
On a moins aimé
– Le manque cruel de nobles à 2 joueurs : n’aurait-on pas intérêt à en avoir 9 à 2 joueurs, 8 à 3 joueurs et 7 à 4 joueurs ?
– L’impression que le jeu tourne tout seul parfois
– Le système d’élection qui tourne mal à 2 joueurs
Scores de la partie :Julie (rouge) : 21
Ludo le gars (vert) : 26 

Note du jeu sur cette partie : 14 / 20

 

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sept × = 21