Participants
– Jacques, joueur vert, en route pour sa dernière partie de la journée,
– François, joueur rouge, toujours partant pour un nouveau jeu ce soir
(grande motivation le garçon !),
– Ludo le gars, joueur jaune, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Annoncé pour durer entre 30 et 45 minutes, Raub Ritter convient parfaitement avant que Jacques ne jette l’éponge ce soir, aussi nous nous attaquons à la découverte de ce petit jeu. Une fois la lecture de la règle effectuée, nous sommes dubitatifs sur la
possibilité de bloquer des accès en plaçant des chevaliers en grand nombre sur des « noeuds » du plateau, mais nous faisons confiance à l’auteur pour la logique de ce point de règles… Par contre, nous adoptons la modification glanée sur le net qui donne comme dimensions au terrain de jeu 8X9 et non pas 8X8 à 3 joueurs.
Hop ! c’est parti…
Le placement de départ est assez sympathique, avec l’écart
de 2 tuiles sur les 4 que l’on a en main (les 4 A de sa pioche), mais
ces 2 tuiles écartées sont mixées avec les 2 des
autres joueurs puis placées aléatoirement au centre de la
table (on ne sait pas qui a écarté quoi)…
En début de partie, on a tendance à sécuriser
à mort ses emplacements lucratifs et à prendre le risque
de laisser à 1 chevalier les châteaux forts…
La main de Jacques s’apprête à rajouter une tuile de ville,
toujours tentante, alors qu’il semble avoir compris l’intérêt
de conserver quelques chevaliers hors du plateau (ne pas en placer systématiquement
5 par tour)…
La surface de jeu est à présent parfaitement délimitée
(8X9 tuiles)…
La partie s’approche de sa fin et rien ne semble joué malgré
la probable avance (faible ceci dit) de Jacques…
Une vue de la situation finale…
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Après un tour de jeu, Jacques et Ludo
ont réalisé la même combinaison (4 chevaliers sur
un village, 1 sur un château fort) alors que François,
bizarrement, a décidé de ne faire entrer aucun de ses
pions sur le plateau lors de cette entame de partie…
Jacques cogite bien comme il faut, mais ce n’est
rien par rapport à François, à droite, qui s’en
mange les mains…
François rajoute à son tour une
nouvelle tuile, alors qu’en arrière-plan, sur l’autre table,
ils s’essaient à London 1888, un jeu au matériel somptueux,
apporté par Vincent…
Par le jeu des accès disponibles ou restreints,
on peut parfois quasiment s’assurer des points même avec peu de
chevaliers (ici, ce ne sont pas mes chevaliers jaunes qui prouveraient
le contraire)…
Cette vue globale met en évidence que
certains accès que l’on aurait pu croire quasiment imprenables
sont en fait récupérables pour peu que l’on place une
tuile au bon endroit (comparez cette vue avec celle du dessus et la
dernière qui suit)…
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Décompte final
Durée de la partie : 1 heure – Mise en place du jeu : 5 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Jacques remporte cette partie avec un total de 25 points, devant Ludo le gars avec 22 points et François avec 21 points.
Note du jeu (sur cette partie) :
Débriefing
Sympathique petite partie, même si l’on a trouvé le jeu assez froid
et les possibilités peu variées. Ceci dit, il est fort possible
que le jeu se bonifie avec les parties et c’est là-dessus que je mise
pour améliorer la note que je lui ai donné pour l’instant.
A revoir, donc, à 2 et 4 joueurs, car la donne change probablement beaucoup
: de très très tactique à 2 à plus ou moins chaotique
à 4.