Participants
– Thierry, en course pour son troisième big game de la journée,
– Patrice, qui nous rend visite pour la première fois, bienvenue à lui,
– Samir, idem que Patrice, qui découvre depuis un mois avec émerveillement qu’il existe d’autres jeux que Risk et Scrabble,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Le second jeu incontournable de la journée, en tout cas celui qui caractérise le mieux les jeux « de la Royauté à la République » est sans conteste possible le très gros Liberté de Martin Wallace. Je suis donc ravi de pouvoir m’adonner à ce jeu, pour la seconde fois seulement, ce qui montera à 2 le nombre de jeux de cet auteur pratiqué aujourd’hui : pas mal !
Thierry prend les marqueurs roses, Patrice les jaunes, Samir les violets, alors que je m’adjuge les verts. J’expose les grands axes du jeu, avec l’aide de Thierry qui s’est un poil plongé dans la règle pendant que j’expliquais Carcassonne et Löwenherz à d’autres tables, et nous pouvons attaquer la partie de ce superbe et complexe jeu.
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Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 17 points, devant
Patrice avec 16 points, Thierry avec 15 points et Samir avec 8 points.
Le détail, époque par époque, est le suivant :
Fin du Tour 1
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Fin du Tour 2
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Fin du Tour 3
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Fin du Tour 4
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Thierry |
5
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5
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9
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15
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Patrice |
0
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5
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11
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16
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Samir |
0
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3
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4
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8
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Ludo le gars |
5
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8
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15
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17
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Débriefing
Liberté est clairement l’un des jeux les plus déroutants
de ma ludothèque. Il ne plaît pas à tout le monde, c’est
une certitude également. Samir, par exemple, n’a pas aimé du tout,
alors que Thierry et Patrice l’ont trouvé bon, même si ce jeu nécessiterait
plusieurs autres parties pour en bien saisir la substantifique moelle. Thierry
a préféré Princes of the Renaissance, du même auteur,
que nous avons joué juste avant.
Ce jeu est plaisant, en raison notamment de la difficulté à savoir
comment jouer pour être efficace. Juger quelles factions seront première
ou deuxième au gouvernement n’est pas une mine affaire, et il vaut mieux,
souvent, essayer d’estimer laquelle n’y sera pas, en tentant d’éradiquer
les factions présentes sur le plateau. Ainsi, le moindre mal est de marquer
à la fois dans le gouvernement et dans l’opposition. Bonne tactique.
Les cartes spéciales sont vraiment utiles, particulièrement quand
on les joue comme il faut, c’est à dire combinées avec une autre
carte personnalité ou club. Elles permettent de modifier un peu la configuration
sans pour autant bouleverser fondamentalement le jeu.
La tactique que j’ai utilisée durant les 3 premiers tours et qui fonctionne
très bien, est de s’adjuger le contrôle de Paris. En effet, même
si toutes les factions en question sont retirées du plateau, elles permettent
souvent de terminer premier ou deuxième dans la couleur en question.
Et ce n’est déjà pas si mal. La preuve : lors du dernier tour,
je n’y suis pas arrivé et j’ai bien failli le payer très cher…
Les batailles semblent intéressantes, pour peu que l’on ne soit pas trop
à y aller et que l’investissement ne soit donc pas trop lourd. De même,
certaines provinces bonifiées sont lucratives, encore faut-il avoir en
main les cartes d’implantation qui vont bien.
En revanche, Samir qui essayait de lancer une contre-révolution royaliste
a vu son projet mort dans l’œuf (5 provinces CR étaient blanches à
un instant donné), tout simplement parce qu’il était tout seul
à se démener pour ça. Il est clair que son piètre
score final est en partie expliqué par cette coalition des 3 autres joueurs.
Liberté est donc un très bon jeu, pour celui
qui accepte de ne pas toujours savoir où il va, mais qui souhaite essayer
« des choses » tour après tour. Moi, cela me va bien.