Participants
– Thierry, venu d’un petit bled à côté de Tournus juste pour notre journée thématique : sympa !
– Loïc, alias Deepdelver, venu de Paris pour ce week-end : sympa également !
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Le premier jeu « de la Royauté à la République » qui sera pratiqué lors de cette journée thématique sera le fameux Torres de Kramer. Cela tombe assez bien, puisque ni Loïc, pourtant un habitué des jeux « modernes », ni Thierry, joueur en re-devenir après les années 80, ne le connaissent.
J’expose rapidement les règles, chacun prend une couleur de chevaliers (bleu pour Thierry, orange pour Loïc et vert pour moi) et nous attaquons la partie en utilisant la variante où chacun dispose face caché de l’ensemble de ses cartes Aktion (chacun possède ainsi un exemplaire de chaque carte qu’il devra piocher en utilisant 1 point d’action par tirage).
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Décompte final
Ne soyons pas chien : Loïc remporte cette partie avec
un total de 172 points devant Ludo le gars avec 171 points et Thierry avec 138
points.
Le détail, année par année, est le suivant :
Année 1
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Année 2
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Année 3
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Total
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Thierry |
20
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39 + 10
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69
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138
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Loïc |
27 + 5
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47 + 10
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83
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172
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Ludo le gars |
19 + 5
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41
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91 + 15
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171
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Débriefing
Voila la partie de Torres qui m’aura clairement le plus
frustré : comment aie-je osé prendre à la légère
mon dernier tour ? Pourquoi n’aie-je pas comptabilisé
précisément les points de chacun avant de jouer ? Pourquoi n’aie-je
optimisé, ne serait-ce que ça, ma dernière action ? Vraiment
je ne sais pas et je m’en mords encore les doigts. En effet, aussi simplement
que j’ai augmenté l’altitude d’un château, j’aurais très
bien pu augmenter la base de mon grand château. Cela est une erreur grossière
et idiote, c’est clair, et perdre la partie là-dessus, alors que Loïc
caracolait en tête depuis le début, c’est vraiment rageant !
Enfin bon, c’est fait.
Sur le plan des mécanismes, ce jeu est vraiment
un bijou et les deux personnes qui le découvraient l’ont vraiment trouvé
excellent. Thierry s’est d’ailleurs interrogé sur la capacité
créatrice des auteurs : « Comment font-ils pour avoir toujours d’aussi
bonnes et nouvelles idées ? ».
Loïc devrait, selon toute vraisemblance, faire le forcing pour en dénicher
un exemplaire quelque part, car il a adoré le jeu.
De mon côté, je n’en démords pas, Torres est réellement
un concentré de bonnes idées, avec un système qui marche
à merveille. Il fait bon être dernier à l’entrée
du dernier tour, afin de placer le roi où on le souhaite, surtout qu’une
grande remontée est toujours possible. La configuration à 3 est,
à mon avis, idéale pour ce jeu notamment en raison du fait qu’il
comporte 3 années successives, et qu’ainsi chacun commence une fois.
Enfin, la pioche personnelle est vraiment indispensable si l’on ne veut pas
être trop tributaire des caprices du hasard.
Très très bon, je ne me lasse jamais de ce
jeu.