Variante experte au programme ce soir : on ne part pas avec des binômes de nations prédéterminées mais on peut successivement investir dans chaque nation (en commençant par l’Autriche-Hongrie) à l’aide de son capital initial qui s’élève à 28 millions. Cela semble donner un jeu encore plus vicieux avec des moments où l’on est obligé de monter pour éviter qu’un joueur récupère 3 nations au premier tour… |
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Pour démarrer la partie, Jacques a hérité de la France et de l’Allemagne, François de l’Autriche-Hongrie et de la Russie, quant à moi je commence avec l’Italie (que je souhaitais) et l’Angleterre (que j’ai pris pour éviter que Jacques n’en ait 3). Cette photo présente la situation à l’issue du premier tour, au démarrage que je commence à trouver classique : 4 nations débutent à l’Usine, les 2 autres à l’Investissement… |
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Fin de deuxième tour sans beaucoup de surprises aussi : les 4 nations intialement à l’Usine se regroupent à nouveau sur la Production… |
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François semble apprécier ce jeu, lui qui n’a pas pour l’instant été emballé par Antike. On remarquera qu’il a chipé l’Allemagne à Jacques et que j’en ai fait de même pour la France (en contre-partie j’ai laissé filer l’Angleterre)… |
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La partie prend une belle tournure : ma stratégie consiste à améliorer la France, tout en gardant un oeil sur l’Allemagne et en me servant de l’Italie pour mes desseins (en plus, pour l’instant je suis le seul dessus alors je procède à moult taxations, des fois que…) |
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Deux nations éprouvent de vraies difficultés de développement : l’Angleterre et l’Autriche-Hongrie, lesquelles ont des marqueurs déjà en retard sur l’échelle du prestige et qui n’arrivent pas à s’étendre sur la carte, faute de moyens et de place laissée libre aux alentours… |
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Il est bien connu qu’il faut se méfier de l’eau qui dort : alors que Jacques paraissait hors-course avec sa seule nation anglaise et un tantinet à côté du jeu en terme de concentration, il refait doucement surface… |
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Le vent a tourné : Jacques a récupéré la Russie à son frère, ainsi que l’Autriche-Hongrie. De mon côté, je contrôle à présent l’Allemagne, que je visais, alors que François m’a repris la belle France… |
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Les choses sérieuses sont vraiment en train de se dérouler, comme en témoigne la hauteur de mes obligations : 36 millions en Allemagne, 41 millions en France, 28 millions en Italie et 2 millions en Angleterre. A noter que François s’est habilement adjugé le contrôle définitif de la France (toutes les obligations ont été prises)… |
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La situation n’est pas brillante pour l’Autriche-Hongrie, c’est clair. Ceci dit, cette nation aura une mission toute trouvée : massacrer les italiens, que je suis le seul à avoir gérés. Petit à petit, l’Italie s’enfonce (plus d’argent) et sera presque ruinée sur le plateau, détruite sous les coups de boutoirs des autrichiens et des français lesquels ont retourné leur veste… |
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La partie s’approche de son terme et le couinement majeur sera celui de François, lorsque Jacques s’adjugera définitivement le contrôle de la puissante Russie. Un autre grand moment aura été l’investissement définitif de sa part en France, alors que l’Angleterre commençait à remarquablement redresser la tête et qu’elle pouvait peut-être devenir une nation d’avenir sur laquelle investir… |
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La zone de jeu de Jacques à la fin de la partie : non content de contrôler 3 nations, il possède des obligations de très hautes valeurs et un capital final non négligeable. Pour un gars largué après un tiers du jeu, voire presque à la moitié de la partie, franchement chapeau… |
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La zone de François une fois la partie achevée : plus que la France pour lui, mais des titres de bonnes valeurs, notamment en Russie… |
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Et voici ma zone finale, avec une grosse main-mise en France et en Allemagne et un investissement bien peu rentable en France… |
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Une vue finale de la situation, juste histoire de mesurer l’incroyable remontée de l’Angleterre dans le jeu, à quelques encablures de l’intouchable Russie, alors que la France, sous l’impulsion de François, a été incroyablement retardée. Il faut noter que nous étions lui et moi à la même hauteur et qu’aucun de nous deux ne pouvait plus récupérer ses billes en France (le trésor était inférieur au paiement des deux dividendes, du coup jamais d’arrêt sur la case Investisseur)… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le rythme du jeu et la tension permanente
– La course à l’investissement dans les « bonnes » nations et la crainte que les adversaires s’adjugent la nation vraiment souhaitée
– L’histoire écrite par le jeu : chaque partie raconte quelque chose
– Les scores qui reflètent le niveau de tension du jeu : un joueur à 194 points ce soir termine dernier de la partie !!!
On a moins aimé
– ? |
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Scores de la partie :
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vert |
violet |
jaune |
rouge |
bleu |
noir |
$ |
Total |
Jacques |
2 |
115 |
5 |
68 |
12 |
20 |
27 |
249 |
François |
0 |
50 |
3 |
52 |
48 |
24 |
17 |
194 |
Ludo le gars |
22 |
0 |
0 |
24 |
48 |
100 |
3 |
197 |
Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20 |
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"j’avoue ressentir un peu de peine vis à vis de ce jeu que Julie et moi adorions en 2001… "
Mais quelle idée de lancer un Méditérannée à 1 heure du mat! 🙂 De mon côté, mon appréciation des jeux est souvent dépendant de l’état de fatigue de la tablée. J’ai déjà essayé de faire tourner un de mes proto à de telles heures et ça a été catastrophique.