[30/04/2005] Manilla

Participants
– Romain, joueur aux complices rouges, motivé par ce jeu fraîchement sorti,
– François, joueur aux complices jaunes, sitôt entré, sitôt assis, sitôt embarqué dans la partie,
– Jean-Marie, joueur aux complices noirs, qui s’y connaît en jeu de course… 😉
– Nicolas, joueur aux complices bleus et aux lunettes agressives (quelle réputation !).
– Ludo le gars, joueur aux complices oranges, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Manilla est l’un des plus jolis jeux sortis récemment, avec un matériel alliant bois et carton en un joli ensemble coloré.
J’explique la règle aux 3 autres joueurs présents et
alors que nous entamons la partie, François Haffner, qui nous fait l’amitié de venir participer à cette journée thématique, s’immisce dans celle-ci : on recommence, no problem 😉


2 cartes ont été distribuées par joueur : 3 cartes
de noix de muscade, 3 cartes de soie, 3 cartes de ginseng et 1 carte de
jade. La partie peut débuter…


En fin de première expédition, un seul bateau est arrivé
à bon port (celui de noix de muscade), et les gains de chaque joueur
sont donc : rouge 8 (chantier naval), jaune 0, noir 18 (6 du port et 12
du bateau), bleu 6 (chantier naval) et orange 12 (bateau). A noter que
les joueurs jaunes et noirs n’ont pas placé leur dernier complice…


François, en bon capitaine, fait progresser le bateau de jade
où figurent deux de ses pions jaunes et un des miens…


Le matériel est quand même particulièrement esthétique,
non…


Au premier plan, on peut visualiser les cours actuels au marché
noir : 5 pesos pour la noix de muscade, la soie et le jade, 10 pour le
ginseng…


Là, je pleure : Romain et François viennent de piller
le bateau du haut où j’étais confortablement installé
avec 2 complices oranges, lamentablement ejectés dans la flotte,
par l’un puis l’autre… Y’a pas de morale !


Ayant payé 8 pour devenir le premier capitaine, je charge de
la noix de muscade (gain potentiel de 24), du jade (gain potentiel de
36) et de la soie (gain potentiel de 30). Je place également le
premier bateau sur la case 4, le second sur la 2 et le troisième
sur la 3, pour un total de 9 points…


La partie suit son cours dans une bonne ambiance, avec de jolis tentatives
malheureusement peu concluantes au niveau des pirates, tentées
régulièrement par Romain et moi-même…


En cette fin d’expédition, deux bateaux arrivent à bon
port et les pirates sont encore bredouilles…


Jean-Marie positionne un de ses complices sur un bateau, confiant visiblement
dans sa capacité à atteindre son port de destination…

Cliquez pour agrandir !
Une vue de dessus permettant de bien se rendre compte de la légitime
déception des deux pirates que constituent Romain et moi : les
bateaux se sont arrêtés lamentablement en case 12 alors que
j’ai usé d’un de mes complices pour ralentir la progression d’un
bateau…


Une vue de la situation en fin de partie, alors que le ginseng (de
mémoire) est arrivé à la cote vertigineuse de 30
pesos l’action…

Décompte final
Durée de la partie : 1 heure et 30 minutes – Mise en place du jeu : 10 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Jean-Marie remporte cette partie avec un total de 91 pesos, devant Nicolas avec
86 pesos, Romain avec 75 pesos, Ludo le gars avec 46 pesos et François
avec 41 pesos.
Le détail est le suivant :

Pesos en liquide
Cartes action
Total
Romain (rouge)
15
60
75
François (jaune)
-39
80
41
Jean-Marie (noir)
31
60
91
Nicolas (bleu)
26
60
86
Ludo le gars (orange)
-14
60
46

Débriefing
Bien qu’un peu longuette, cette partie aura été l’occasion de
passer un bon moment sur un jeu où on ne se prend pas la tête et
où on peut tenter des coups (qui n’ont pas trop marché, là
ce soir, avec les pirates). Il est clair que le jeu est hasardeux, mais il est
surtout et d’abord plaisant, avec son lot de rebondissements et d’ambiance quand,
par miracle, l’un des joueurs réussit à piller un bateau bien
occupé par ses adversaires (je l’ai vécu 😉 ou quand un capitaine
parvient à acheminer des bateaux en deux tours sur les trois (je l’ai
vécu aussi 😉
Au final, d’après Jean-Marie et Nicolas qui finissent au coude à
coude, la prise de risque à outrance ne paie pas forcément, comme
en témoigne leur tactique : pas une fois pirate, très très
souvent sur les bateaux et les ports A ou B. Le calcul semble donc à
privilégier quand même, mais si un joueur réussit un ou
deux gros coups avec les pirates particulièrement, personne ne pourra
l’empêcher de gagner. Comme au casino, un jour de veine, en quelque sorte…

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