Participants
– Romain, excellent joueur calculateur, qui devrait bien entrer dans ce jeu,
– Sylviane, toujours intéressée par de nouvelles découvertes ludiques,
– Christophe, pour sa deuxième soirée ludophile, merci à lui,
– Jacques, vieux routier du jeu 😉 qui s’adonne à présent aux jeux à l’allemande,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Ayant enfin récupéré une version lisible de la règle (entendez non allemande, du genre anglaise par exemple ;-), je peux faire tester ce jeu à mon assemblée régulière
de joueurs, composée comme à l’accoutumée de Romain et Sylviane, les indécrottables, ainsi que de Jacques et du p’tit nouveau à qui on souhaite la bienvenue, Christophe. Une fois la règle expliquée, nous installons les 108 tuiles à dos sombres au fond des 36 emplacements de la zone de fouille puis nous en plaçons une à dos clair sur chaque emplacement, de telle sorte que les 144 tuiles aient été toutes placées. Chacun prend un paravent ainsi qu’une main de 5 cartes (c’est peu, fichtre !) et la partie débute avec la première pose cachée d’une carte par joueur.
Le matos est quand même pas mal… non ? Ici, vous voyez le plateau de jeu, baptisé poétiquement zone de fouille, avec un sud l’entrée des mines du Roi Salomon (portion caillouteuse avec escalier sculpté dans la pierre à gauche)…
|
|
Décompte final
Durée de la partie : 1 heure – Mise en place du jeu : 15 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Romain remporte cette partie avec un total de 57 points, devant Jacques avec
42 points, Sylviane avec 41 points, Christophe avec 39 points et Ludo le gars
avec 34 points. Le détail est le suivant :
Pièces
|
Trésors
|
Parchemins
|
Objets magiques
|
Malédictions
|
Total
|
|
Romain |
1
|
38
|
10
|
8 (2)
|
0 (3)
|
57
|
Sylviane |
8
|
17
|
0
|
16 (3)
|
0 (8)
|
41
|
Christophe |
3
|
4
|
20
|
0 (1)
|
12 (13)
|
39
|
Jacques |
4
|
4
|
10
|
0 (0)
|
24 (17)
|
42
|
Ludo le gars |
3
|
11
|
20
|
0 (1)
|
0 (10)
|
34
|
Débriefing
Extrêmement partagé à l’issue de la partie, entre un jeu
superbe au potentiel grandiose qui pêche par son manque évident
de finition : à quoi bon disposer d’une main de 5 cartes et en jouer
une cachée si l’on ne peut pas savoir à quoi cela va servir et
dans quelles conditions ? Ensuite, une fois passée cette désagréable
impression (nécessitant la création de variantes que je vous propose
sur la fiche de critique du jeu), on demeure quand même séduit
par le mécanisme assez pur et assez malin. Les décomptes, tantôt
pour soi-seul (pièces, trésors et parchemins), tantôt en
lien avec ce qu’on prit les autres (objets magiques, malédictions), rendent
le jeu bien tendu comme il faut. On regrette, post-partie, la relative faiblesse
des tuiles de malédiction, en regard de celles d’objets magiques. En
effet, les premières nécessitent d’investir dessus (de 1 à
3 pièces d’or par tuile), sans pour autant être assuré d’un
retour sur investissements (si on n’est ni premier ni deuxième dessus,
et encore deuxième ne vaut le coup qu’à condition d’avoir investi
moins de 12 pièces). Par exemple, ce soir, avec un investissement non
négligeable de 10 pièces d’or, je me suis retrouvé avec
aucun point sur les malédictions alors que Jacques en a empoché
24 pour avoir pris 5 tuiles de ce type lors de son dernier tour (sans les payer
en plus, en raison de l’utilisation du scalp de Samson). Frustrant et incitant,
pour la prochaine partie, à miser sur les tuiles d’objets magiques, qui
sont soit utiles en cours de jeu, soit valorisées à la fin. Du
gagnant-gagnant en somme…
Là où on est content, c’est que le jeu se prête bien à
la diversité des stratégies : Romain a misé sur les trésors
(en témoigne son score dans cette partie), Christophe a misé sur
les Malédictions ainsi que les Parchemins, tout comme moi, mais s’en
est mieux sorti 😉 On peut donc essayer diverses choses et c’est bien sympa.
Au final, ce jeu constitue une bonne surprise, à condition de n’en utiliser
que la moelle et pas sa règle de révélation simultanée
d’une carte chacun). Des variantes figurent dans la description du jeu : ici.