[30/07/2007] RailRoad Dice

RailRoad Dice : mon jeu de l’année, catégorie poids moyen, en 2004 ! Et plus rejoué depuis la fin de cette même année : il fallait forcément y revenir et c’est pourquoi j’avais pris la peine de l’emporter en vacances cette année.
Du coup, la veille, le 29 juillet, nous avons dépioté la règle mais l’horaire tardif nous a empêché de nous lancer dans une vraie partie, entière et sans fatigue. Surtout que mes souvenirs étaient que les parties pouvaient vraiment s’éterniser… Nous remettons donc la re-découverte de ce jeu à cette soirée du 30 juillet.

RAILROAD DICE :

Le matériel du jeu est tout bonnement fantastique, avec notamment les petites tuiles
servant à garder trace de ce qui s’est passé sur les grandes. Les cartes de compagnies, ainsi que leurs cubes de gares colorées et leurs titres sont pas mal non plus. Quant aux
dés, affichant des rails courbes ou droits, des titres ou des points d’interrogation, ils sont franchement séduisants…
Premier jet de dés en ce qui me concerne : je lance mes 4 dés initiaux marqués d’un point
d’interrogation ce qui me permet d’en lancer 4 de plus issus de la réserve commune. Bilan des courses à placer devant le paravent : 5 rails droits, 1 rail courbe, 1 titre et
1 poin,t d’interrogation. Rappelons que je vais devoir en dépenser 3 minimum puisqu’en fin de mon tour je ne pourrai en avoir que 5 au plus devant mon paravent…
Ne voulant pas prendre de risque trop important (et offrir des possibilités à Julie), je me
limite au placement de 2 rails droits (accolés au dé d’origine) ainsi qu’à la prise d’un titre bleu (je serai le nouveau président de la compagnie bleu à compter de la manche
suivante si Julie n’égalise pas mon nombre d’actions)…
Un peu plus tard dans la partie, on constate que les gares ont commencé à fleurir (2 rouges +
1 bleue), sachant que je suis le président de ces 2 compagnies A ce moment du jeu nous allons retirer la partie centrale des grandes tuiles (marquée avec le pion marron) mais nous
conserverons la mémoire des positions des gares grâce aux petites tuiles en haut à droite…
La même configuration juste après que l’on a retiré la grande tuile du centre et déplacé les
2 cubes de gares qui s’y trouvaient…
La partie me sourit plutôt et je blinde un peu mes 2 compagnies rouge et bleue, lesquelles
deviennent de plus en plus attractives…
Julie couine, car je lui pique quasi-systématiquement les compagnies dans lesquelles elle a
investi (ici la violette), afin de profiter des gares qu’elle y a placées et encaisser les revenus à sa place…
Je poursuis ma technique d’atteinte de la majorité des titres sur chaque compagnie
(bleue,rouge et violette), sachant que tant que deux compagnies n’ont pas été épuisées en titres mis à disposition par la banque, personne ne peut en racheter à son adversaire. A
noter que mes revenus s’élèvent à 11 par tour, contre seulement 4 pour Julie. Et la vue du derrière de mon paravent incite à l’optimisme…
Elle ne sait plus comment réagir la dame ! En tout cas, je crois qu’elle n’a pas l’idée
d’aller épuiser une seconde compagnie pour pouvoir tenter de m’acheter des titres pour renverser la vapeur… du train ? 😉
J’ai épuisé les gares bleues : la partie est donc terminée ! Et dire que je visais faire du
zèle en épuisant également les gares rouges…
Julie dispose d’un ultime tour pour grapiller quelques points…
La vue générale de fin de partie…
La zone de jeu avec les gares colorées qui rapportent à condition d’être placées sur des
tuiles adjacentes. Ainsi, les rouges rapportent 7 points par tour, alors que les vertes ne rapportent que 2 points par tour (une gare verte est isolée). Annecdote : mes derniers
revenus me rapportent 18, alors que sur l’ensemble de la partie Julie aura engrangé 17 points !
Et pour finir, une petite vue de mes compagnies chèrement acquises et qui illustre bien ma
stratégie de jeu : dépenser mes dés pour acheter des titres, particulièrement ceux qui auraient été susceptibles de rapporter des revenus à Julie… Je suis vraiment un méchant…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le matériel du jeu : très tactile et très agréable à l’oeil, il joue beaucoup dans le plaisir ressenti en pratiquant ce jeu
– La stratégie basée sur les titres est très intéressante et je n’ose imaginer les effets de stress que l’on vit si plusieurs joueurs s’y lancent (n’y aurait-il pas du Imperial
là-dessous ?)
– Utiliser l’ordre du tour, à 2 joueurs, pour anticiper sur 2 coups : si on joue deuxième au tour 1, on jouera premier au tour 2 et on a donc la possibilité de miser sur ces 2
coups pour élaborer son jeu

On a moins aimé
– Le côté martingale et gagne-petit, comptable, que le jeu suscite : je dépense 3 pour construire cette gare, donc je gagne 2, que je dépense pour bla bla bla… sachant que l’on
joue donc longtemps tout seul et que l’adversaire ne peut qu’attendre pour réfléchir à son tour (en effet, à deux joueurs, vous rejouez avant lui et les choses changent
beaucoup)
– Le relatif manque de tension à 2 joueurs (bien moins bon qu’à plus).

Scores de la partie :

 

 

Julie : 17
Ludo le gars : 56

Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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