Participants
– Thomas, alias Grunt, qui n’est pas très en phase avec les jeux d’enchères en général, mais qui se laisse tenter,
– Loïc, alias Deepdelver, qui ne cesse de nous relater ses exploits passés sur ce jeu : 2 points sans aucun film terminé ;-)))
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Puisque j’avais adoré ce jeu lors de ma partie de découverte, il me tardait de trouver un prétexte pour le ressortir. A la faveur de la thématique des Ludophiles sur les Temps Modernes, je le propose à quelques joueurs qui mordent immédiatement à l’idée de se prendre l’espace d’une partie pour un producteur de cinéma dans le Hollywood de la grande époque.
Chacun prend son paravent individuel, un ensemble de 12 contrats et moteur, silence, on tourne…
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Décompte final
Thomas remporte cette partie avec un total de 109 points,
devant Ludo le gars avec 81 points et Loïc avec 50 points.
Le détail, critère par critère, est le suivant :
Valeur des films
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Récompenses
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Contrats
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Total
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Thomas (studio 2) |
57
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45
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7
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109
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Loïc (studio 1) |
21
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10
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18
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50
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Ludo le gars (studio 3) |
45
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25
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11
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81
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Débriefing
Comme dans tout jeu, dès que l’un des joueurs part en tête, les
autres essaient de lui barrer la route. Mais, dans le cas d’un jeu comme celui-ci,
on est tributaire de manière forte des films que l’on peut réaliser
et des lots de tuiles proposés sur le parcours. Ainsi, même si
Loïc et moi étions conscients que Thomas menait la partie, nous
n’avons jamais pu le bloquer, car les événements ont fait que,
pour ma part, il était beaucoup plus profitable de couper l’herbe sous
le pied de Loïc (en m’adjugeant beaucoup de tuiles caméras) et,
du côté de Loïc, il n’était jamais en conflit direct
avec Thomas. A chaque fois, Thomas a su nous monter l’un contre l’autre et nous
avons toujours payé très cher les lots de tuiles qui nous intéressaient
respectivement. Aussi, c’est avec un certain talent que je salue que Thomas
a remporté cette partie.
Au niveau des enseignements du jeu, nous avons été dérouté
par les caprices du hasard, surtout lorsque celui-ci nous propose moult Guest
Stars sur les cases Party ou anéantit un certain suspens sur une autre,
en offrant suffisamment de tuiles pour que la case suivante ne présente
plus aucun intérêt. A part cette désagréable sensation,
certainement très contextuelle, le jeu est toujours aussi plaisant et
je ne me lasse pas d’essayer d’évaluer le juste prix qu’untel ou untel
est prêt à mettre pour un lot.
Autre enseignement : réaliser le plus gros nanar est une bonne idée
à condition de ne pas le terminer trop tôt (en cas d’égalité,
sachant que l’on prend un jeton de valeur inférieure, autant passer après
ses adversaires). En fait, il faut essayer de réserver cette mission
à la dernière manche, même si vous serez inévitablement
attendu au tournant…
Enfin, je ne suis pas sûr que le jeu à 3 joueurs soit optimal,
en raison du circuit fermé de l’argent (les contrats). A 3 joueurs, il
y a 36 contrats en jeu ce qui limite vraiment les ouvertures et les monopoles.
Lorsque Fabrik der Träume est pratiqué à 5, le fait qu’il
y ait 60 contrats en jeu doit multiplier les possibilités et rendre le
jeu encore plus tendu qu’il ne l’est à 3 joueurs. Délectable !
Au final, je renouvelle tout le bien que je pense de ce jeu et j’ai hâte
de le ressortir à nouveau.