[31/01/2004] Fabrik der Träume

Participants
– Thomas, alias Grunt, qui n’est pas très en phase avec les jeux d’enchères en général, mais qui se laisse tenter,
– Loïc, alias Deepdelver, qui ne cesse de nous relater ses exploits passés sur ce jeu : 2 points sans aucun film terminé ;-)))
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Puisque j’avais adoré ce jeu lors de ma partie de découverte, il me tardait de trouver un prétexte pour le ressortir. A la faveur de la thématique des Ludophiles sur les Temps Modernes, je le propose à quelques joueurs qui mordent immédiatement à l’idée de se prendre l’espace d’une partie pour un producteur de cinéma dans le Hollywood de la grande époque.
Chacun prend son paravent individuel, un ensemble de 12 contrats et moteur, silence, on tourne…


Le jeu est tendu, très tendu même, avec un Thomas qui
s’en sort franchement bien malgré ses discours initiaux sur son
mal à l’aise des jeux d’enchères (tu parles…) et un Loïc
qui fait tout son possible pour tenter d’améliorer son score de
sa légendaire partie à 2 points de victoire…


La configuration finale du jeu (déjà !), avec une sourse
poursuite de Loïc et moi derrière Thomas qui a su maîtriser
les enchères, faire monter quand il le fallait pour laisser le
lot finalement et une sorte de lutte éliminatoire entre Loïc
et moi…


Le pack de films de Loïc n’est pas très florissant, surtout
en raison d’un manque crucial de caméras pour les terminer. Privé
de ces tuiles-là (en général je m’y suis employé,
surtout pour qu’il ne termine pas son prometteur film violet), il ne pouvait
qu’espérer un faible résultat…


Les lots ne sont pas toujours équilibrés ! Ici, on
voit que le dernier lot (case Party) de la première manche est
constitué de pas moins de 3 tuiles Guest Stars, ce qui est vraiment
rarissime…


Les films terminés par Thomas ont de la
gueule : le meilleur film jaune, le premier film vert, le plus gros
nanar, et plusieurs récompenses de meilleur film de la manche.
Il faut dire que son quasi-monopole jaune (4 fiches de film sur 6) nous
a empêché de venir le chercher dessus…


Mes réalisations, assez disparates, présentent
l’avantage de m’offrir le meilleur film vert (avec 21) et le meilleur
film violet (avec 11 préservé de justesse devant Loïc),
mais n’ont pas été produites assez tôt pour que
je récupère des récompenses importantes telles
que le premier film ou le meilleur de chaque manche. En plus, mon nanar
de valeur 5 a été réalisé trop tôt
et ne m’a servi absolument à rien…

Décompte final
Thomas remporte cette partie avec un total de 109 points,
devant Ludo le gars avec 81 points et Loïc avec 50 points.
Le détail, critère par critère, est le suivant :

Valeur des films
Récompenses
Contrats
Total
Thomas (studio 2)
57
45
7
109
Loïc (studio 1)
21
10
18
50
Ludo le gars (studio 3)
45
25
11
81

Débriefing
Comme dans tout jeu, dès que l’un des joueurs part en tête, les
autres essaient de lui barrer la route. Mais, dans le cas d’un jeu comme celui-ci,
on est tributaire de manière forte des films que l’on peut réaliser
et des lots de tuiles proposés sur le parcours. Ainsi, même si
Loïc et moi étions conscients que Thomas menait la partie, nous
n’avons jamais pu le bloquer, car les événements ont fait que,
pour ma part, il était beaucoup plus profitable de couper l’herbe sous
le pied de Loïc (en m’adjugeant beaucoup de tuiles caméras) et,
du côté de Loïc, il n’était jamais en conflit direct
avec Thomas. A chaque fois, Thomas a su nous monter l’un contre l’autre et nous
avons toujours payé très cher les lots de tuiles qui nous intéressaient
respectivement. Aussi, c’est avec un certain talent que je salue que Thomas
a remporté cette partie.
Au niveau des enseignements du jeu, nous avons été dérouté
par les caprices du hasard, surtout lorsque celui-ci nous propose moult Guest
Stars sur les cases Party ou anéantit un certain suspens sur une autre,
en offrant suffisamment de tuiles pour que la case suivante ne présente
plus aucun intérêt. A part cette désagréable sensation,
certainement très contextuelle, le jeu est toujours aussi plaisant et
je ne me lasse pas d’essayer d’évaluer le juste prix qu’untel ou untel
est prêt à mettre pour un lot.
Autre enseignement : réaliser le plus gros nanar est une bonne idée
à condition de ne pas le terminer trop tôt (en cas d’égalité,
sachant que l’on prend un jeton de valeur inférieure, autant passer après
ses adversaires). En fait, il faut essayer de réserver cette mission
à la dernière manche, même si vous serez inévitablement
attendu au tournant…
Enfin, je ne suis pas sûr que le jeu à 3 joueurs soit optimal,
en raison du circuit fermé de l’argent (les contrats). A 3 joueurs, il
y a 36 contrats en jeu ce qui limite vraiment les ouvertures et les monopoles.
Lorsque Fabrik der Träume est pratiqué à 5, le fait qu’il
y ait 60 contrats en jeu doit multiplier les possibilités et rendre le
jeu encore plus tendu qu’il ne l’est à 3 joueurs. Délectable !

Au final, je renouvelle tout le bien que je pense de ce jeu et j’ai hâte
de le ressortir à nouveau.

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six × = 42