[31/12/2007] Polarity, Le petit âne, Cuba

Dernière journée de 2007 et, pour l’occasion, nous nous lancerons dans 3 jeux, dont 2 tout à fait rapides, et un plus long histoire de terminer l’année en beauté. Tout d’abord, nous nous ferons un petit Polarity, Sylvain et moi, au réveil ou presque. Puis ce sera Le petit âne, un jeu d’adresse tellement idiot qu’on y joue souvent et qui appartient à une boîte forcément indispensable lors des repas familiaux. Enfin, je ferai découvrir Cuba à Sylvain, dans une configuration 2 joueurs que je n’avais pas encore testée.

POLARITY :

La mise en place vient d’avoir lieu et en tant que joueur blanc, je suis le premier joueur…
Quelle féérie ce jeu tandis qu’il se construit, fait d’attirances et d’équilibres
incroyables…
Sylvain s’y prend prudemment pour déposer son disque en face d’une base tranquille…
Magnifique double équilibre noir autour d’une base de hauteur 3. Sylvain me domine très
largement…
Vu sa maîtrise du jeu, Sylvain me rend la tâche particulièrement ardue et je dois tenter de
ruser pour le contrer : le contraindre à la faute !
Mon plus gros problème est que Sylvain possède deux piles noires (taille 6 en tout) alors que
je n’en ai qu’une seule de taille 2…
Ma ruse consiste à inciter Sylvain à jouer près du disque rouge, vers sa base noire, et qu’il
fasse chuter mon disque blanc surélevé contre le rouge. Victoire immédiate !
Mais c’est qu’il est bigrement fort le bougre ! Non seulement il ne provoque pas la dite faute,
mais en plus il parvient à transformer mon disque blanc en une nouvelle base noire…
Sylvain, serein, en train de déposer ses derniers disques…
La configuration finale d’une vraiment jolie partie…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La magie développée par ce jeu,
– Les possibilités tactiques que l’on peut mener : mon incitation à la faute rouge, avec victoire immédiate n’a certes pas payé, mais elle m’a permis d’avoir encore un objectif
dans cette partie.

On a moins aimé
– Les fautes non imputables à un joueur donné car occasionnées hors temps de pause de disque ou assimilé (on a fait le choix de ne pas pénaliser un joueur si l’autre fait exprès
d’attendre),
– L’obligation de jouer cool, car sinon on peut bien se prendre la tête sur les points de règles (litiges fréquents surtout si mauvaise foi).

Scores de la partie :

Lucarty (noir) : 16 (16-0)
Ludo le gars (blanc) : 7 (8-1)

Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20

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LE PETIT ÂNE :

Du bon jeu d’adresse bien bête, jouable par tous et toutes, sur un coin de la table dominicale,
et propice aux disputes éphémères : « Quoi ! T’as fait bouger la table là ! ». Ici, Tristan vient de réussir un coup foooooooooormidable : il a placé son premier bâtonnet bleu sur
le petit âne ;-)))
Ai-je vraiment besoin de donner le but du jeu ? Bon, ben c’est bien parce que c’est vous :
pour gagner il faut épuiser son stock de bâtonnets colorés. Comment ? En en rajoutant une, chacun à son tour, sur la selle de l’âne ou sur des bâtonnets existants (sans toucher
l’âne). Toute chute fait revenir les bâtonnets tombés dans le stock du joueur fautif…
Plus l’entassement de bâtonnets est important, plus Tristan stresse et plus les chutes sont
fréquentes. Normal. En même temps, il a bien choisi sa place le père Sylvain en se plaçant juste après mon gone…
Et un dernier bâtonnet pour le grand clown du fond ! Il remporte haut-la-main cette partie
d’équilibre que j’aurai été curieux de voir se disputer uniquement entre adultes, histoire de me rendre compte des possibilités réelles d’équilibre…
Le petit âne fait partie intégrante d’une superbe boîte qui fait rêver tout joueur qui se
respecte aux goûts hétéroclites : jeux d’empilement, de puce, de rapidité, de prise de risque… Un bon p’tit cocktail, duquel il ne faut pas abuser bien sûr pour ne pas en être
écoeuré, mais qui convient parfaitement pour agrémenter joyeusement une bonne tablée d’hiver…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La jouabilité immédiate et le plaisir direct de ces jeux d’adresse,
– Le matériel proposé est vraiment sympa et deux ou trois boîtes récupérées en brocante permettent de se constituer un jeu plus que complet !

On a moins aimé
– Trop y jouer peut rendre énervé…

Scores de la partie :

Tristan (bleu) : 27
Lucarty (rouge) : 0
Ludo le gars (vert) : 11

Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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CUBA :

Cuba à deux, c’est comment ? C’est un peu la question à laquelle je me donne l’objectif de répondre
à l’issue de cette partie (de découverte pure pour Sylvain)…
Mon plateau individuel alors que je compte miser très très vite sur l’argent en achetant la
grande banque qui procure 4 pesos si activée…
Une vue générale en fin de premier tour de jeu…
Sylvain a du mal avec la multitude de bâtiments et leurs implications (notamment les cases
recouvertes)…
Autre point fort de mon plateau : le grand comptoir, afin d’économiser si possible le personnage 5
de Maire pour le garder pour les votes. Ce qui, couplé aux 4 pesos, me permettra normalement d’avoir souvent gain de cause pour les lois qui passeront…
De jolies livraisons pour Sylvain (gain de 9 points de prestige), lequel tient le score. J’espère
que ma prise de risque qui suivra, juste pour voir, ne sera pas une mauvaise idée : me lancer dans la fabrique de rhum !
Comme je me sais plus riche que Sylvain (et potentiellement toujours plus riche avec mes 4 pesos
réguliers), je me permets de faire passer la loi imposant une taxe de 4 pesos par tour. Idée similaire pour la loi sur les PV attribués en fonction de la carte de perso non
jouée…
Et voilà comment on se lance dans la fabrique de Rhum, histoire de tester cette manière de jouer.
Il s’avèrera que cela ne me servira quasiment jamais (une fois deux bouteilles je crois) mais cela donne toujours une possibilité et compte comme un bâtiment, alors…
Toujours mon plateau individuel : au rythme d’un bâtiment construit par tour, je bâtis tout et
n’importe quoi, même le golf ! (1 PV pour 1 cube d’eau max 4 fois)
Activation du planteur avec défausse d’un cube d’eau pour encaisser 1 cylindre de chaque couleur.
L’idée ? Charger le bateau principal bien sûr…
Et hop ! 12 points de victoire ! Là, ça vaut quand même le coup d’utiliser son maire…
Une vue générale de la situation : j’ai pris une petite avance sur Sylvain, surtout en raison d’une
meilleure connaissance du jeu. Sinon, pour le moment, le fait que l’on ne joue qu’à deux ne me pose aucun problème, c’est très bon !
On commence par un planteur pour encaisser 2 cylindres blancs (photo), on poursuit par une
activation des bâtiments pour transformer ses 2 cylindres en 2 bouteilles de Rhum, gagner 1PV avec l’eau et encaisser 4 pesos…
On poursuit avec la marchande (photo) pour vendre une bouteille de Rhum et acheter 2 cylindres
blancs, 1 vert et 1 orange à la place (moyennant quelques pesos quand même)…
Avant de conclure par le maire pour exporter 1 cylindre blanc, 1 vert et 1 bouteille de Rhum sur le
bateau principal (12 PV). J’aurais pu faire mieux (sans vendre une de mes bouteilles de Rhum), mais je craignais que Sylvain trouve un moyen de profiter du départ immédiat du
bateau qu’il aurait complété …
Le plateau de Sylvain une fois la partie terminée. Il ne trouvera pas le jeu à son goût, lui
reprochant son côté figé et non évolutif. Il craint même que sa boîte prenne la poussière sur l’étagère…
Mon plateau en fin de partie. Une partie rondement menée, mais c’est vrai que l’expérience aide
beaucoup sur ce jeu et je suis convaincu que Sylvain ne pourrait que l’apprécier plus en lui redonnant sa chance et en tentant d’analyser ses erreurs…
La configuration finale du plateau général : mon avance est finalement assez importante et on peut
regretter le manque de dynamisme de certains aspects du jeu : bateaux qui tardent à se remplir, marché pas tendu du tout, options alternatives sur les personnages rarement
choisies, … On pourrait donc croire que le jeu à 2 est moyen : c’est à mon avis une erreur car il convient très bien, par exemple, si l’on recherche un jeu pas trop interactif
et pas extrêmement tendu.
Bilan synthétique :

On a aimé
– La configuration à 2 joueurs me convient bien si je cherche une partie tranquille où on a le temps de construire,
– Le matériel du jeu, vraiment sympa,
– Le rythme requis pour construire ses bâtiments : il en faut !
– Le système de lois que je commence à de mieux en mieux gérer pour le tourner à mon avantage,
– Les liens entre les pouvoirs des personnages : on les jouerait bien tous mais il faut choisir !

On a moins aimé
– Le manque de rentabilité des fabriques de Rhum et de cigares : il nous a semblé que celles-ci ne permettaient pas de jouer la gagne (sauf si tous les joueurs s’y lancent,
forcément l’un gagnera 🙂
– Le côté figé du jeu (Sylvain).

Scores de la partie :

Lucarty (rouge) : 77 (67+10)
Ludo le gars (vert) : 92 (80+12)

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20

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2 commentaires à propos de “[31/12/2007] Polarity, Le petit âne, Cuba”

  1. Pour Polarity, de mémoire, on ne peut pas transformer un pion adverse en base à soi. Il faut que je vérifie pourles conséquences, mais ça me parait trop "facile".

     

  2. Tu as raison Loic, et cela a donc constitué une faute qui a contraint Sylvain à remballer son disque actif (celui de sa main). Mais cela n’a rien changé à la base…. ce qui était visé par ce grand coquin de sylvain 🙂

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