C’est clair que si on le savait pas, on pourrait presque confondre la boîte de FabrikManager avec celle de Funkenschlag. Mêmes tons, même qualité graphique, même taille de boîte…
Mais, sur la gauche, on voit bien que le matériel mis en place ne correspond en rien à son glorieux aîné : un plateau d’usine individuel pour chaque joueur, 7 ouvriers en CDI et 2
en CDD et un plateau collectif sur lequel figurent de très nombreuses tuiles de machines et autres aménagements intérieurs pour nos usines… |
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La première phase d’enchère pour l’ordre du tour effectuée (bizarre : on a intérêt, en tout cas à 2, à profiter du bonus de réduction des prix au lieu d’être premier joueur),
Lucarty place ses 7 ouvriers (il lui reste 7 car il n’en a misé aucun) sur les 7 tuiles qu’il propose de mettre sur le marché (en partant du bas des colonnes). Je vais faire de même
avec mes 6 restants. Cela évite de manipuler sans arrêt des tuiles pour les enlever et les remettre. Ensuite, il commencera à acheter ce qu’il souhaite (difficile de voir au
début…) et je ferai de même. |
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Voici les tuiles que l’on propose au marché. Chaque colonne renferme des types de tuiles différents qu’il faudra savamment sélectionner pour optimiser le rendement de son usine :
produire plus de cartons, tout en ayant assez de capacité de stockage et de personnel pour faire tourner ses machines, et en veillant, bien sûr, à ne pas consommer trop
d’électricité… |
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Une fois ses choix effectués, Lucarty positionne ses tuiles sur son usine : 2 tuiles de machines et 1 tuile de stockage, avec les ouvriers sur les machines pour les faire
fonctionner. Cela nous a semblé beaucoup plus parlant que de les laisser en salle de pause (comme indiqué dans la règle). Cela fait penser aux colons de Puerto Rico affectés sur des
lieux… |
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Mon usine, une fois positionnée ma seule tuile achetée (pour 16 elektros quand même sur les 18 possédés au départ !), est parfaitement équilibrée : 3 cartons et 3 stockages, donc un
gain de 30 elektros moins ma consommation d’énergie (3) fois le coût unitaire de celle-ci (tirage d’une tuile)… |
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Première tuile piochée : +2 ! Et bien, cela va coûter déjà bien cher et Lucarty couine avec son usine gourmande en énergie. A noter que nous avons probablement commis une
erreur puisque nous avons augmenté les cours non de deux cases mais jusqu’à la valeur 3 elektros… |
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Fin de deuxième tour (sur les 5 que comporte la partie) et mes gains me plaisent bien : 50 elektros moins 4X4 (énergie consommée) = 34 elektros… |
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Bonne partie, même si j’éprouve un certain sentiment de tout ça pour ça : on cible pleins de tuiles du marché puis on en achète quelques unes puis on les place sur son usine pour
faire des calculs d’apothicaire. En clair, même si c’est plaisant, on n’a pas la tension d’un Puerto Rico ou d’un Müll + Money, deux jeux auxquels celui-ci me fait penser… |
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Lors de cette manche, je profite de la réduction de 1 elektro par achat pour m’adjuger 3 tuiles risquées en consommation d’électricité (+2) mais rentables… |
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Mon plateau en fin de troisième tour n’est pas parfaitement équilibré mais il l’est potentiellement bientôt et, surtout, il a de l’avenir avec son stockage élevé (9)… |
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Fin de quatrième tour et, malgré des coûts énergétiques très élevés, je me sens bien parti avec l’extension d’usine créée à droite pour 10 elektros et des gains substantiels de 90
elektros (moins la consommation)… |
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Nous sommes dans le dernier tour et les gains finaux seront doublés, ce qui invite à maximiser ses profits sans voir plus loin. Ici, les tuiles que j’envisage d’acheter devraient
m’assurer de faire monter mes gains à 130 ! |
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Le plateau final de Lucarty, lequel empoche des gains de 120X2 moins une consommation défiant toute concurrence d’énergie (1X7=7). L’usine propre et optimisée en fait… |
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Mon plateau finale, avec des gains de 130X2, moins une consommation d’énergie qui me plombe alors que je me trouvais pourtant assez bon (3X7=21). Et comme Lucarty avait empoché plus
d’argent que moi en fin de manche 4… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le thème du jeu et sa bonne adéquation avec les mécanismes,
– Le système d’équilibrage à atteindre pour optimiser ses gains : entre cartons et stockages, on prend le plus faible des deux,
– Le système de développement à la Puerto Rico, même si on reste plus sa faim.
On a moins aimé
– Les incessantes manipulations de matériel pour, au final, beaucoup de brassage pour pas grand-chose !
– Le manque de réflexion requise car on joue presque en automatique,
– La crainte que le jeu ne soit pas beaucoup plus passionnant à plus de joueurs qu’à deux.
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Scores de la partie :
Lucarty (rouge) : 271 (45 avant le dernier tour + 226)
Ludo le gars (vert) : 257 (39 + 218)
Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20
Durée de la partie : 1 heure 30 minutes
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Pour Elektro Manager : « lucarty place ses 7 ouvriers sur 7 tuiles » => Il me semble que seuls les ouvriers disponibles participent à la préparation du marché, donc les 4 ouvriers qui sont à la
cantine au premier tour ne peuvent êter utilisés ici.
Et sur cette image : http://parties.archive-host.com/FabrikManager311209-007.jpg tu places des ouvriers sur les machines et un à la cantine. Qu’est-ce que cela signifie ? Les ouvriers nécessaires
au fonctionnement de l’usine doivent tous être à la cantine, ce qui est beaucoup plus lisible.
À mon avis, tu n’as pas joué avec les bonnes règles ce qui peut expliquer ton sentiment mitigé sur le jeu…
Il faudra rejouer avec les bonnes règles à Elektro Manager car tu ne peux pas avoir 7 bonhommes à placer au premier tour de jeu mais 3 maxi ce qui change tout.
Ton avis sur le jeu changera surement aussi 🙂
Il faudra rejouer avec les bonnes règles à Elektro Manager car tu ne peux pas avoir 7 bonhommes à placer au premier tour de jeu mais 3 maxi ce qui change tout.
Ton avis sur le jeu changera surement aussi 🙂