Type de jeu | Gestion de main Ambiance |
Auteur | Stefan Dorra |
Editeur (année) | Kosmos (2005) |
Nombre de joueurs | 2 – 6 |
Durée de partie | De 20 à 30 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le fun généré par ce jeu, – Les illustrations et le thème assez désuets, – L’impression bien rendue de dévier l’animal chez son voisin de gauche. |
Les – | – Le trop faible nombre de sauts et de cartes en main pour construire un peu de stratégie, – La place trop importante du hasard. |
Configuration idéale | 5 ou 6 pour l’ambiance |
Note subjective | 12 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | De 1 à 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (29 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Alles Im Eimer est la réédition du jeu du
même nom, sorti chez le même éditeur en 2001, dans une boîte
plus imposante. Cette réédition, toujours
basée sur le même thème, la dégringolade de pyramides
sauts occasionnée par des animaux chenapants, comporte deux nouveautés
:
– Une boîte de poche au lieu d’une grosse boîte difficilement transportable,
– 10 sauts par personne au lieu de 15 (d’où des pyramides de 4 au lieu
de 5 étages).
Dans ce jeu, chaque joueur possède une pyramide individuelle constituée de 10 sauts colorés, qu’il doit essayer de protéger des attaques subversives des animaux de la basse-cour en déviant ceux-ci… chez le voisin de gauche ! Pour ce faire, chacun dispose d’une main de départ de 8 cartes, dont les valeurs s’échelonnent de 1 à 8 et les couleurs correspondent à celles des sauts. Le premier joueur doit placer devant lui de 1 à 3 cartes d’une couleur, ce qui désigne le saut visé chez son voisin de gauche (par exemple : un 5 rouge indique la vache est partie pour cogner un saut rouge de son voisin avec une force de 5) puis il pioche une carte qu’il ajoute à sa main. Le joueur suivant, placé à gauche donc, doit, soit : – Augmenter l’offre pour la dépasser, ce qui dévie l’attaquen chez son propre voisin de gauche, – Laisser filer et perdre alors un saut de la couleur visée (à son choix). Ce faisant, il perd tous les sauts qui reposaient d’une manière ou d’une autre sur celui-ci (notion d’empilement). La partie s’achève dès que deux pyramides sont complètement détruites, le vainqueur étant alors le joueur qui possède à ce moment-là le plus de sauts dans sa propre pyramide.Le jeu est fun et rapide, bien alimenté en hasard, pas de souci là-dessus, et il s’avère plutôt sympa à jouer. On déplorera un peu le faible nombre de sauts de chaque joueur, les pyramides ayant tendance à s’effondrer de manière un peu trop brutales et de stagner aux alentours de 3, 4 sauts chacun. Un jeu pas mémorable mais qui, par son format et son côté sans prétention, demeure un petit jeu d’apéro sympa… |
|