Type de jeu | Placement Connexion Prise de risque |
Auteur | Martin Schlegel |
Editeur (année) | Queen Games (2005) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 45 minutes à 1 heure |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La simplicité et la logique des règles, – Le système de score qui incite à ne pas attendre trop longtemps, – Les possibilités de blocage, tant le jeu est intéractif. |
Les – | – Le manque de thème (peut-être…). |
Configuration idéale | ? pour l’instant |
Note subjective | 18 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | De 1 à 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (26 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Une grosse boîte à la Dschunke,
pour un jeu à mi-chemin entre un Linie 1 (connexions) et Fabrik
der Traüme (scores). Un jeu qui ne paie pas de mine et que vous avez
peut-être raté à Essen. Normal : le look de la boîte
n’est pas spécialement accrocheur et aucun effet d’annonce n’avait eu
lieu pour ce jeu. Dans le même ordre d’idée, qui peut se vanter
de connaître les productions de Martin Schlegel ? Après une recherche
sur le Boardgamegeek, j’avoue ne connaître que 2 autres de ses jeux (M
et Hekla) en attente de tests à la maison (pour voir ses jeux, cliquez
sur ce lien).
Non, franchement, passer à côté de ce jeu devrait être
la chose la plus normale… et ce serait un immense manque pour votre culture
ludique !
Dans ce jeu de connexion, le but est de construire des aqueducs les plus longs possibles, sans vouloir trop en faire : à trop attendre, les places seront prises et les points moindres. Pour ce faire, chaque joueur part de son réservoir d’eau personnel (placé de manière prédéterminé) et à tour de rôle, les joueurs vont ajouter une tuile au tracé existant, pour prolonger l’un de leurs acqueducs (extrémité où figure un de leurs ouvriers). Mais ce serait trop simple… En effet, des architectes parcourent le tour de la zone de construction et indiquent quelles tuiles sont plaçables par les ouvriers figurant en face d’eux. Du coup, on peut tout prévoir à l’avance, mais les libertés sont minimisées… Très réussi. Et comme on fait avancer d’un cran l’architecte qui a servi à donner la tuile, le jeu reste dynamique. Une autre petite subtilité réside dans le placement supplémentaire d’une tuile pour celui qui fait transiter un architecte à l’angle du plateau (l’un des 4 coins). Cette tuile, cependant, ne doit pas servir à rallonger directement un acqueduc (bonjour le calcul à 2 tours…) ni bloquer directement un acqueduc adverse. Quand est-ce qu’on score ? Dès qu’on termine un acqueduc, rien de plus simple. Et rien de plus excitant, surtout quand on sait qu’un seul pion peut occuper une case de la piste de score (sauf les cases 3 et 7), les suivants se plaçant sur la première case libre derrière. On est donc tiraillé entre tenter d’allonger encore ses acqueducs et en terminer certains pour prendre des places…
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Encore une bonne idée : le premier à terminer Lorsque plus aucun acqueduc ne peut être allongé Incroyable : les auteurs arrivent encore, en 2005, à |