| Type de jeu | Conquête Placement |
| Auteur | Karl-Heinz Schmiel |
| Editeur (année) | Hans Im Glück (2000) |
| Nombre de joueurs | 2 – 5 |
| Durée de partie | De 45 minutes (2 j.) à 1 heure 30 (5 j.) |
| Hasard |   |
| Mobilisation de réflexion | |
| Reflet du thème | |
| Qualité des mécanismes | |
| Les + | – Aucune tribu n’appartient à personne, – La montée en puissance de l’influence, – La gestion des marqueurs de paix et les blocages d’avancées de tribus engendrés. |
| Les – | – Le thème quasi-absent, – La possibilité de placer un pion dans toute province adjacente à la frontière rouge, – Le non-rapport entre les cubes de couleur des joueurs et la couleur des tribus, – Le chaos des pistes d’influence en début de partie. |
| Configuration idéale | 3 ou 4 me semble un bon compromis entre un contrôle quasi-total et une relative complexité |
| Note subjective | 16 / 20 |
| Nombre de parties effectuées | De 1 à 5 |
| Illustrations | Dessus de la boîte (28 Ko) |
| Aides de jeu | Aide mémoire individuel (16 Ko) |
Critique générale
Attila est un jeu sensé simuler les conquêtes
au temps d’Attila, ce qui suggère un thème fort et d’âpres
combats. Il n’en est rien, puisque ce jeu est un jeu de placement de pions et
de gestion d’influence, sans combat digne de ce nom.
En effet, la seule manière de rentrer en conflit est de miser des cartes
de tribus pour éliminer celle qui obtiendra le plus faible total.
Ce jeu est bourré
de qualités mais n’est pas exempt de défauts, tels que l’absence
de thème, déjà mentionné, et surtout une possibilité
de placer des tribus dans diverses provinces de la carte, sans se soucier du
placement des autres pions de la même tribu.
J’aurais bien vu un restriction du genre de ne pouvoir se placer qu’à
proximité de ses autres pions.
Globalement ce jeu est sympa,
il autorise des réflexions subtiles et est basé sur un système
d’influence multi-tribu relativement novateur et fin. Ajoutons que plus le jeu
avance, plus les marqueurs d’influence accéléreront leur progression,
ce qui apporte un vrai dynamisme au jeu.
Un bon jeu, bien huilé.