Type de jeu | Parcours Enchères Combinaison |
Auteur | Günter Cornett |
Editeur (année) | Hans Im Glück (1995) |
Nombre de joueurs | 3 – 4 |
Durée de partie | De 20 à 30 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Un jeu rapide à mettre en place, – Le déplacement de la gondole en fonction de l’enchère (aspects tactiques sympas). |
Les – | – La froideur et le manque d’originalité du jeu, – La répétitivité des tours de jeu, – La difficulté pour élaborer des tactiques payantes. |
Configuration idéale | ? pour l’instant. |
Note subjective | 12 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (33 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Canaletto est un jeu d’enchères et de parcours, avec
un zeste de combinaison d’objets qui rappelle à la fois Toutankamon
et Râ. Deux jeux de Knizia. Le premier
pour les notions de parcours et combinaison ; le second pour les notions de
combinaison et enchères.
Mais Canaletto n’est pas un jeu de Knizia, c’est l’un des rares (voire le seul
?) jeu d’enchères réalisé par Günter Cornett, l’auteur,
entre autres, de Kahuna, Kanaloa et
Flaschenteufel. A ce titre,
Canaletto est une curiosité intéressante à découvrir,
et comme, en plus, c’est l’un des derniers jeux d’Essen 2002 que je n’avais
pas encore testé, tout concorde pour que j’en parle à présent.
Canaletto est donc un jeu où il faut enchérir
pour acheter des objets, dont les combinaisons rapportent des revenus, en fonction
du moment où ces combinaisons sont réalisées. Comme les
taux sont présentés à la vue de tous et que les objets
sont disposés face visible, aucun hasard n’est à déplorer
dans ce jeu. C’est une bonne chose.
Le système est simplissime : une gondole se déplace de palais
en palais, pour indiquer quel lot d’objets (de 1 à 3 tous différents)
est à mis aux enchères. Lorsque les joueurs enchérissent,
la gondole avance d’autant de cases que l’enchère la plus haute. Ainsi,
on connaît le prochain lot qui sera proposé et cela induit des
comportements intéressants : vaut-il mieux continuer à monter
ou laisser le lot à un autre joueur, sachant que, le tour suivant, le
lot mis en vente m’intéressera davantage ? Pas mal.
A chaque fois que tous les objets d’un type donné (de 2 à 4) sont
partagés entre les joueurs, ceux-ci rapportent des points aux joueurs
concernés et le jeu se porusuit alors jusqu’à ce qu’il ne reste
plus que 0, 1 ou 2 types d’objets dans les palais. Ceux-ci, et ceux que les
joueurs ont encore en leur possession, ne seront jamais vendus. Il faut donc
miser sur les « bons » objets.
Canaletto est loin d’être un jeu révolutionnaire,
mais il tourne assez bien. La gondole qui se déplace au gré des
enchères des joueurs est un mécanisme bien trouvé. En revanche,
il est bien difficile de savoir quelle tactique adopter, sachant que les taux
évoluent sans cesse et qu’on n’est jamais sûr que le type d’objet
sur lequel on a investi sera bel et bien vendu un jour…
Certains disent que Canaletto serait « buggé ». Pour l’instant,
j’avoue ne pas avoir repéré où le bât blesse, mais
je serais ravi que l’on me mette sur la voie…
Un tantinet froid et répétitif, Canaletto n’est donc pas mon jeu
d’enchères préféré, mais il fonctionne suffisamment
bien tout en étant assez court à pratiquer pour en faire un passe-temps
sympa. Bien, sans plus.