Type de jeu | Construction Placement Enchères |
Auteur | Alan Moon, Aaron Weissblum |
Editeur (année) | Schmidt (2001) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1 à 2 heures |
Hasard | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Mobilisation de réflexion | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Reflet du thème | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Qualité des mécanismes | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Les + | – La double utilité des cartes et les choix induits, – Les mécanismes de construction, puis de toiture, puis d’implantation, – Le système de pioche ouverte, – Le grand intérêt à 2 joueurs. |
Les – | – Le matériel un peu froid, – La durée de jeu mal évaluée. |
Configuration idéale | Indifférent |
Note subjective | 18 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (29 Ko) |
Aides de jeu | Aide-mémoire individuel (20 Ko) |
Critique générale
Capitol est un jeu Schmidt sorti en 2001, et qui a été
sélectionné pour le Spiel des Jahres cette même année.
Il n’a pas fait beaucoup de bruit à sa sortie et aujourd’hui encore il
reste méconnu.
Je pense que c’est une véritable erreur, car Capitol est un excellent
jeu, dans le même esprit que Manhattan, mais beaucoup plus riche que ce
dernier, grâce à des mécanismes complémentaires fort
astucieux :
– Pour placer un immeuble dans un quartier, il faut passer par 3 phases : construction
des étages, placement du toit et enfin implantation dans l’un des quartiers,
tout en respectant des conditions subtiles (en fonction de la forme du toit,
du nombre d’étages des immeubles déjà placés dans
ce quartier et de la couleur de celui-ci),
– Les cartes ont une double-utilité : élaboration et implantation
des immeubles, ou valeurs numériques pour la phase d’enchères
où il sera possible d’acquérir de jolis bâtiments ayant
chacun une fonction propre (la fontaine rapporte 1 point, l’amphithéâtre
permet de piocher 2 cartes de plus et le temple double les points),
– Le système de comptage favorise les 2 joueurs possédant le plus
d’étages dans un quartier (la hauteur des immeubles ne servant qu’à
départager les ex-aequo).
Capitol mêle donc
des mécanismes, certes éprouvés, mais qui s’imbriquent
parfaitement bien, ce qui fournit un jeu fluide, où chacun devra à
tout moment peser le pour et le contre de ses actions, en fonction de celles
des adversaires.
Le jeu est très bon
à 2 joueurs et je soupçonne qu’il devienne excellent à
3 ou 4, lorsqu’il devient très ardu de terminer premier ou deuxième
dans les quartiers, tout en étant capable d’acquérir les bâtiments
les plus intéressants.
A noter que Alan R. Moon
a choisi de proposer un plateau non équilibré, avec des quartiers
de taille variable et des fontaines initialement placées qui suscitent
l’intérêt des joueurs dès l’entame.
Enfin, le matériel
est un peu décevant, tout particulièrement le système à
glissière de notation de scores, qui semble être une fantaisie
éditoriale non réussie.
Malgré cela, Capitol est véritablement une très très
bonne surprise que je ne saurais que vous conseiller vivement.
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