Casanova

Type de jeu Bluff
Prise de risque
Auteur Niek Neuwahl
Editeur (année) Kidult Games (2004)
Nombre de joueurs 2 – 4
Durée de partie 10 minutes par manche
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La simplicité
du jeu,
– La gestion de sa main : ne pas utiliser trop tôt toutes ses cartes
médianes,
– L’envie de rejouer après chaque partie.
Les – – La non-contrôlabilité
malgré l’impression que l’on peut en avoir,
– La possibilité de se faire éliminer avant la fin,
– L’inutilité du matériel : on peut y jouer avec un jeu
de 52 cartes classiques.
Configuration idéale Le maximum pour le fun
Note subjective 12 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(30 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Après le succès incontesté de Coyote
l’an passé, l’éditeur Kidult Game nous propose deux nouveautés
lors de ce salon d’Essen 2004, créées par deux auteurs renommés
(Niek Neuwahl et Léo Colovini), parmi lesquelles un jeu

de dés et de prise de risque intitulé Casanova. Tout le monde
connaît la passion de ce personnage pour les femmes, mais il n’en est
nullement question ici, puisque le jeu traite de sa seconde passion : les jeux
de paris (visiblement si on en croit l’introduction du jeu).

Traduit en 9 langues, ni
plus ni moins, Casanova est un petit jeu rafraîchissant où chaque
joueur va essayer d’engranger un maximum d’argent en 12 tours de jeu. Le principe
est extrêmement simple et se situe entre Stupide Vautour et le Black Jack.
Le joueur actif choisit un nombre de dés de 1 à 3 puis chaque
joueur mise une carte cachée de sa main (valeur 1 à 13) ainsi
qu’un jeton. Le joueur actif jette alors le nombre de dés qu’il a annoncé
puis il annonce « Quitte » ou « Double ». S’il annonce « Quitte »,
tous les joueurs retournent leur carte et celui qui a misé la carte de
valeur la plus élevé mais en dessous ou égale de la valeur
des dés jetés remporte l’ensemble des mises (en cas d’égalité
: partage équitable). Dans le cas où toutes les cartes jouées
sont supérieures à la valeur des dés, personne n’empoche
les mises. S’il annonce « Double », il rajoute un second jeton à
sa mise et chaque joueur doit suivre ou se coucher. Seules les cartes des joueurs
ayant suivi seront comparées selon la même manière que précédemment.
Si personne ne suit le joueur actif, il remporte les mises même si la
carte qu’il a jouée excède la valeur des dés.

Casanova est vraiment un
bon petit jeu de prise de risque et de bluff, où l’on doit faire attention
de ne pas se dépouiller de cartes cruciales (le 7 par exemple, les cartes
inférieures ou égales à 6 car on ne peut plus se battre
lorsqu’un joueur annonce 1 dé, …). Le seul reproche évident
est que le hasard est quand même trop déterminant, car même
en annonçant 2 dés et en misant son 7, on n’a aucune certitude
de gagner. On peut même se faire avoir si un joueur a joué son
8 car il n’avait plus le 7 qu’il aurait aimé miser et que, justement,
on tire 8 aux dés.
L’autre reproche est moins objectif mais il me gêne tout autant : on peut
se faire éliminer du jeu si l’on n’a plus de jeton et même si l’on
n’a pas spécialement flambé. Encore un coup du hasard ça…
Paradoxalement à ces 2 défauts majeurs, le jeu est très
agréable à jouer et on y revient avec un sincère plaisir,
car on ne se prend pas la tête et sa rapidité de jeu est plaisante.
On a l’impression de maîtriser des choses, même s’il n’en est rien,
et au final on s’amuse bien avec ce petit jeu d’apéro sans prétention.
A essayer si vous en avez l’occasion.

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