Castel Cartes

Type de jeu Adresse
Combinaison
Auteur Marcel Friboulet
Editeur (année) Hélène Concept (2003)
Nombre de joueurs 1 – 6
Durée de partie 30 minutes environ
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le fun généré
par ce jeu,
– La bonne idée du jeu : combiner dominos et château de cartes.
Les – – La laideur et le manque
de fonctionnalité du matériel (graphismes, socles plastique),
– Le manque de règles concernant la pose des cartes,
– L’évidence des coups à réaliser.
Configuration idéale Certainement au moins 4 pour l’ambiance
Note subjective < 10
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la
boîte (28 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Castel Cartes est le dernier né des jeux de Marcel
Friboulet auto-édité chez Hélène Concept. Si je
me base sur ces deux précédents opus, Engrenage
et le Clou Moqueur, je suis en
droit de m’inquiéter sur l’intérêt ludique de Castel Cartes,
en tout cas pour moi-même. Ici, même le packaging et les illustrations
n’invitent pas à jouer et j’avoue une certaine faible ardeur pour proposer
ce jeu à mon cercle de joueurs. Heureusement, il ne faut pas toujours
se fier aux apparences…

Dans Castel Cartes, l’auteur
reprend 2 principes intéressants dans les jeux de société
classiques : il allie les correspondances de jeux de type dominos à la
gestion de l’équilibre d’un château de cartes. En combinant ces
2 systèmes de jeu, il propose un jeu à la fois amusant et non
dénué d’intérêt, où chaque joueur devra essayer
de se débarasser de sa main de cartes en les plaçant successivement
sur le château en cours d’élaboration, tout en marquant le plus
de points possibles à l’aide de la correspondance des couleurs adéquates.
Très simplement, si un bord de château est rouge, il faut lui accoler
une carte à bord rouge, mais ce n’est pas toujours aussi simple, puisque
au fur et à mesure de la partie, les cartes s’empilent les unes en quinquonces
sur les autres et il faut faire correspondre plusieurs bords de cartes. Heureusement
que l’une des couleurs (le blanc) sert de joker et peut être accolée
à n’importe quelle autre (sans marquer de points pour cette correspondance).
Si l’un des joueurs fait choir l’édifice en entier ou en partie, il récupère
les cartes qui sont tombées dans sa main. Sachant que la partie s’arrête
dès qu’un joueur a épuisé sa main et que chaque carte non
placée fait perdre 1 point à son propriétaire, on comprend
aisément l’avantage que possède un joueur adroit sur un autre
qui aurait 2 mains gauches…

Castel Cartes est, à
mon avis, le meilleur jeu de l’auteur qu’il m’a été donné
de tester pour l’instant. Le jeu est surtout un prétexte à rire
ensemble et il remplit parfaitement son rôle. En revanche, il n’est pas
exempt de défauts, loin de là, parmi lesquels les ambiguités
de placement de cartes non levés dans la règle (peut-on écarter
des cartes qui ne forment pas une figure fermée ? si oui, que se passe-t-il
pour les cartes disposées par-dessus ? quels sont ses droits en matière
de positionnement ? peut-on, par exemple, placer 2 cartes paralèlles
sur les mêmes bords de cartes situées au-dessous ? …). Je ne
vais pas rentrer dans les détails techniques de ce genre, mais je pense
que globalement cela est quand même préjudiciable au jeu. Il faudrait
en clarifier les contraintes.
Au niveau du matériel, par contre, je tiens à dire que je trouve
les composants vraiment hideux, que ce soit les cartes et les graphismes qui
les illustrent, mais surtout les socles en plastique qui donnent une touche
bien moche au château qui se construit sous nos yeux. Cela me laisse penser
que les cartes ne devaient pas tenir très bien toutes seules et qu’il
a fallu remédier à ce désagrément technique. Cependant,
doit-on sortir l’artillerie lourde pour obtenir une possibilité d’empilement
? C’est dommage et je suggère à l’auteur de continuer à
chercher un système plus gracieux.

Au final, ce jeu est avant-tout
le type même du divertissement de fin de soirée, celui qui fait
rire jusqu’aux
larmes, en étant pleinement
conscient que l’on s’adonne à un jeu bien peu malin. Mais qu’importe,
par moments…

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