Type de jeu | Parcours Calculs Gestion de main |
Auteur | Jerry Dziuba |
Editeur (année) | Z-Man Games (2005) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 45 minutes à 1 heure 30 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Les valeurs de jetons différentes mais dans tous les cas obligeant à refaire son stock, – La double-utilisation possible des cartes, – La main qui ne revient pas toujours à 6 cartes, – Le look de la boîte. |
Les – | – Le look du matériel de jeu, – Le hasard des cartes et des disques lorsqu’on jette le dé, – La froideur du jeu et le manque d’envie d’y revenir. |
Configuration idéale | 4 pour l’occupation de l’espace |
Note subjective | 12 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (24 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Avec sa boîte violette et son marchand à la
Bruegel qui orne le dessus, Castle Merchants est l’un des jeux que j’ai rapportés
d’Essen qui m’attirent le plus en cet automne 2005. Annoncé comme un
jeu de commerce et de déplacement médiéval, tout est possible
: très bon peut-être, bon peut-être, surtout s’il se rapproche
de l’excellent Die Händler
dans le même thème. Rêvons, rêvons…
En fait, le jeu est finalement moyen sans plus, avec un matériel laid
comme j’en ai rarement vu et un système pas franchement attractif…
Dans ce jeu, chaque joueur tente d’atteindre le premier un total de 18 pièces d’or, en récupérant ces précieux sésames dans les 5 châteaux entourant le plateau. Mais, comme dans chaque château, les jetons de pièces d’or récompensent d’autant mieux qu’on livre vite, et bien on a du mal à atteindre rapidement les 18 pièces et l’on est obligé de s’y prendre en plusieurs fois (récupérer son stock de marchandises à vendre dans les châteaux). Mais attention, ne vous y tromper pas, rien à voir avec un jeu de commerce puisque vous vendez forcément au meilleur prix lorsque vous atteignez un château… Dommage. A son tour de jeu, on joue des cartes de sa main, soit pour placer un disque du type indiqué sur le plateau, soit pour faire avancer son pion suivant un chemin ininterrompu du type indiqué. Puis on pioche un maximum de 3 cartes pour reconstituer sa main (mais si on en a joué plus de 3, on n’en pioche que 3, d’où une limitation intéressante de sa main maximale). Ce système marche bien. Chaque joueur ne peut vendre qu’une denrée précise par château et récupère le jeton de pièces d’or le plus élevé qui s’y trouve encore. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que chacun soit contraint de retourner s’approvisionner en denrées à livrer et/ou à relever sa main à 6 cartes. Le premier à 18 pièces d’or gagne.Bien peu excitant, ce jeu tourne, indéniablement, mais ne suscite que peu d’enthousiasme. On essaie de ne pas trop avantager les joueurs suivants (avec des placements de disques qu’ils pourraient exploiter), on peut placer des disques de glissement de terrain, on peut tenter le diable en jetant 1 dé pour obtenir un disque désiré mais qu’on n’a pas en main, mais bon rien de très folichon. Le seul point intéressant consiste en le choix de l’utilisation de ses cartes : pour placer des disques ou pour avancer, mais c’est maigre. Dommage pour une grosse boîte de ne pas proposer un jeu plus au goût de « reviens-y »… |
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