Type de jeu | Placement Bluff |
Auteur | Christophe Boelinger |
Editeur (année) | Asmodée éditions (2004) |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | De 10 à 20 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La rapidité des parties, – La notion de branches qui se brisent (bluff, prise de risque, …), – Le sacrifice de chats si l’on se rend sur une branche faible où se trouvent des chats adverses, – Le placement des oiseaux sur les branches solides de l’adversaire (encombrement). |
Les – | – Le côté trop aléatoire et imposé de la pioche de cartes : on joue celle qui sort (tactique =0), – La progression des chiens lorsque l’on a battu sa défausse : cela peut finir en 1 coup (carte 2), – Les illustrations peu agréables à l’oeil. |
Configuration idéale | 2 joueurs |
Note subjective | 10 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (25 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Chat perché est un jeu de Christophe Boelinger sorti
initialement chez Goldsieber sous le nom Pussycat. Je ne connaissais cette version
que de nom, mais, déjà, je n’étais que peu attiré
par ce jeu, la raison étant qu’en règle générale
je me méfie des petits jeux de placement de ce genre… Désolé,
mais c’est comme ça 😉
Ayant reçu la version française de
ce jeu de la part d’Asmodée, je vais donc exprimer mon sentiment sur
ce jeu, à travers cette critique.
Chacun des 2 joueurs interprète une espèce
de chat (noir ou roux) qui va tenter de grimper dans l’arbre (le plateau de
jeu) afin de se maintenir sur les branches les plus solides (une moitié
est connue par l’un des joueurs, l’autre par son adversaire). Chaque chat est
représenté par un jeton à son effigie et chaque branche
comporte 4 emplacements disponibles. Le tronc de l’arbre, quant à lui,
propose 5 cases de destination pour les chats des joueurs (jamais plus de 2
par joueur sur le tronc). Enfin, au pied de l’arbre, chaque joueur dispose de
sa « réserve » en chats, prêts à s’élancer
dans les branches. Chaque joueur dispose d’un paquet identique de cartes qui
constitue sa pioche personnelle. Le but du jeu est de posséder plus de
chats de son espèce dans l’arbre lorsque le pion chiens, sur un côté
du plateau, atteint la dernière case de son parcours (les chats restés
au pied de l’arbre ont du souci à se faire 😉
Le système de jeu est simplissime : à son tour, un joueur retourne
la première carte de sa pioche et en applique les effets. Comme les cartes
permettent aussi bien de déplacer ses propres chats, que ceux de son
adversaire, que de placer des oiseaux sur les branches (alourdissant celles-ci),
que de faire progresser les chiens ou même faire tomber un chat adverse,
on devine déjà que l’on va devoir prendre le minimum de risques
lorsqu’une carte se présente. Si l’on déplace ses chats, on essaie
de les placer sur des branches que l’on sait solides, si l’on déplace
les chats adverses, on fait plutôt l’inverse, enfin si l’on doit placer
un oiseau, c’est au feeling que cela se jouera, puisque son rôle est principalement
d’alourdir une branche dans l’espoir qu’elle se rompe et que des chats adverses
se retrouvent au tapis.
Lorsque la pioche de chaque joueur est épuisée, on bat la défausse
et on continue la partie jusqu’à ce que le pion chiens atteigne l’ultime
case de son parcours, mettant fin au jeu instantanément. Le nombre de
chats présents dans l’arbre constitue alors le score du joueur, celui
qui en a le plus gagnant la partie.
Très simple à jouer, Chat perché
est un jeu fluide et pas désagréable à pratiquer, même
s’il ne soulève pas les passions. En ce qui me concerne, je ne pense
pas grand chose de ce genre de jeu, et ce n’est pas celui-ci qui va modifier
mon point de vue : il tourne mais ne m’emballe pas, non qu’il soit mauvais,
mais plus parce qu’il ne me procure pas vraiment de sensation.
Un jeu correct, sans plus, certainement à jouer avec les plus jeunes.