Type de jeu | Optimisation Placement |
Auteur | |
Editeur (année) | Hans Im Glück () |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | Environ 45 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – L’esthétique générale du jeu, – La fluidité de déroulement, – Le système de pose de membres, – L’utilisation choisie des voisins. |
Les – | – La répétitivité des actions, – L’impression de ne pas maîtriser grand chose (à nombreux). |
Configuration idéale | 2 ou 3 pour renforcer la tactique |
Note subjective | 14 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (33 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Cheops est un jeu curieux : il donne irrésistiblement
envie de jouer (matériel, thème, principes de commerce et d’optimisation,
…), mais il s’avère au final décevant sans que l’on soit vraiment
capable de dire pourquoi.
En effet, dans ce jeu, chaque
joueur tente de rentabiliser au mieux les trésors qu’il collecte dans
la pyramide en respectant des règles précises basées sur
l’Egypte ancienne (on commence en bas de la pyramide, …), soit en les vendant
directement au marché local pour un tarif prédéterminé,
soit en les conservant jusqu’à la fin de la partie en espérant
que les cours monteront. Les trésors étant de plusieurs couleurs,
certains joueurs auront eu raison de conserver ceux qui rapporteront plus d’argent.
Précisons que pour modifier les cours par couleur, il faut vendre des
trésors de la dite-couleur. Le dilemme est grand à chaque tour
: vendre ou ne pas vendre, telle est la question.
Deux points complémentaires
sont à mentionner :
– Des lois peuvent modifier les règles du jeu,
– Des jetons de voisins permettent de gravir les marches de la pyramide plus
facilement.
Au final, Cheops présente de l’intérêt
car il est fluide et rapide, mais la légèreté de ses mécanismes
lui est préjudiciable : les tours s’enchaînent, se ressemblent
considérablement et la très nette impression de ne rien maîtriser
se met progressivement en place, surtout si l’on est nombreux autour de la table.
Dans le même type de jeu, on est libre de le préférer ou
non à Lumberjack.