Chinatown

Type de jeu Construction
Négociation
Placement
Auteur Karsten Hartwig
Editeur (année) Alea (1999)
Nombre de joueurs 3 – 5
Durée de partie De 1 heure 30 à 2 heures
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La pureté des
règles : tout se négocie comme on l’entend,
– Le matériel de belle facture,
– Le fait que l’argent soit caché,
– Le système de complétude de magasins.
Les – – Le hasard très
présent lors du tirage des parcelles et des tuiles,
– Le déséquilibre occasionné par les cartes récompenses
tirées au sort,
– La faible variété des possibilités de jeu.
Configuration idéale 4 ou 5 joueurs
Note subjective 13 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(42 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
China town est un jeu d’urbanisme épuré, certainement
même le plus épuré de tous, en ceci qu’après l’attribution
de parcelles dans des quartiers et de boutiques à implanter, on peut
tout négocier entre les joueurs, dans l’unique but de faire du profit.
La constitution de grands magasins rapporte plus d’argent qu’une multitude de
petites boutiques et c’est bien ce type de considération qui fixe la
valeur des échanges :
– « Je te propose de m’échanger cette parcelle contre celle-ci, mais
comme elle t’est vraiment importante, tu me rajoutes 7000 dollars »,
–  » Petit malin… Tu en as besoin aussi, car tu vas récupérer
la boutique de Poissonnerie de tel joueur, ce qui va te permettre de compléter
ton installation. C’est toi qui va me donner 7000 dollars en plus ! »
– « Je ne peux pas, car cela correspond à la moitié de la
valeur de ce que je vais gagner, c’est trop. Disons que je veux bien te fournir
5000 dollars, mais à condition que tu me mettes dans le lot la boutique
de untel que tu auras récupérée auparavant… »
– Etc…

Ce petit dialogue virtuel illustre beaucoup mieux
que de longs discours la folle ambiance de négociation qui se trame dans
une partie de Chinatown. On palabre, on palabre, on joue aux marchands de tapis,
on pleure pour un échange plus intéressant et on jubile à
l’intérieur lorsque l’un des joueurs vous permet d’amasser des dollars
bien gagnés…
Le vainqueur étant le plus riche, il faut constamment rester en éveil
face aux encaissements de vos adversaires, et ne pas se focaliser sur la construction
de boutiques, aussi rentables soient-elles, car celles-ci ne comptent pour rien
dans la désignation du vainqueur.

Un grand jeu d’urbanisme aux règles limpides,
seulement victime de 2 défauts :
– Le tirage aléatoire des parcelles et des tuiles de boutiques engendrent
des moments de frustration forte et conduit un peu les joueurs dans leur jeu,
– Les cartes récompensant certains types de boutiques sont parfaitement
inutiles au jeu, si ce n’est, peut-être, qu’elles incitent les joueurs
à implanter des boutiques sur le plateau au lieu de les garder en réserve
pour plus tard.
A essayer avant d’acheter, mais dans la série des jeux d’urbanisme, il
me semble l’un des meilleurs, grâce à sa simplicité.

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