China

Cette présentation de China se base sur ses différences avec la version Kardinal & König

Type de jeu Conquête
Placement
Auteur Michael Schacht
Editeur (année) Abacus Spiele (2005)
Nombre de joueurs 3 – 5
Durée de partie De 30 minutes à 1 heure
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – Le nombre de cartes
de jeu : une recto et une verso permettant de varier les parties,
– La qualité du matériel de jeu, bien que moins joli que
celui de K&K.
Les – – Les décomptes des régions lorsque
toutes les palais y sont construits,
– Le trop grand nombre de cartes visibles.
Configuration idéale 3 joueurs
Note subjective 16 / 20
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(13 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
China est la réédition retravaillée
de Kardinal & König,
sorti en 2000 chez GoldSieber et qui demeure l’un des meilleurs jeux intermédiaires
tactiques de ces dernières années. On ne peut donc que se réjouir
d’une réédition, qui plus est lorsque cette dernière mouture
a été retouchée par son auteur et, surtout, lorsque l’on
sait que l’éditeur, Abacus en l’occurence, a eu la bonne idée
de fournir deux cartes différentes dans la boîte de jeu…
Histoire de ne pas reproduire ici une description inutile des mécanismes
du jeu, je me contenterai de citer les grandes différences avec son aîné
et de justifier pourquoi je préfère telle ou telle version du
jeu. Pour la critique de Kardinal
& König
, cliquez sur le nom de ce jeu.


Le plateau est très lisible avec ses routes bien dessinées
et ses alliances entre régions parfaitement logiques et visibles…

China donne la possibilité de placer des fortifications sur des
routes, dans l’optique de doubler les points du joueur qui palce un palais
dessus, pour chaque décompte concernant ce lieu. Cette possibilité
tactique, difficile à jouer, est quand même un plus indéniable.
1 point pour China.

China propose des plateaux très homogènes et équilibrés
au niveau des alliances politiques, alors que K&K était souvent
difficile à lire sur ce point (certaines régions adjacentes
n’étaient pas alliables par exemple). 1 point pour China.

Enfin, China suggère de placer 4 cartes visibles sur la table,
au lieu des 2 de Kardinal & König, certainement dans l’optique
de réduire la place du hasard et d’offrir plus de possibilités
aux joueurs. Et bien, vous le croirez ou non, mais je trouve cet accroissement
de cartes visibles franchement dommage car autant choisir ce que l’on
pioche alors ! J’aimais cette part d’aléatoire du jeu originel.
1 point pour K&K.

Au final, donc, une victoire d’une courte tête 4 à 3 pour
Kardinal & König, certainement la version que je ressortirai
le plus souvent 🙂

China propose 2 plateaux de jeu pour le prix d’un, selon le nombre de
joueurs, alors que K&K n’en propose qu’un. 1 point pour China.China situe l’action en Chine, avec des palais et des émissaires,
alors que Kardinal & König mettait aux prises les luttes de religion
et de politique en Europe. Ce dernier thème était légèrement
plus convaincant. 1 point pour K&K.

China offre un matériel très sympa, mais K&K faisait
encore mieux, notamment au niveau des illustrations. 1 point pour K&K.

China préconise de décompter une région dès
que le dernier palais y est construit, alors que dans K&K un décompte
a lieu pour lesa abbayes en fin de chaque phase. Le jeu de China est donc
plus linéaire alors que celui e K&K était plus saccadé
avec 2 phases bien distinctes entrecoupées de décomptes.
Je préférais. 1 point pour K&K.


Au premier plan les 4 cartes visibles de la pioche, où l’on
constatera que cette publicité réalisée sans trucage
nuit sensiblement à l’image que l’on pouvait se faire de cette
aménagement de la règle pour réduire le hasard et
offrir plus de choix aux joueurs… N’est-ce pas ?

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