Type de jeu | Placement Construction Objectif secret |
Auteur | Sjaak Griffioen |
Editeur (année) | Pin (2002) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | Environ 15 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le poids et la qualité de finition du matos tout en bois, – La combinaison secrète que l’on essaie d’approcher et la prise de risque liée, – Les points attribués différemment pour chaque choix dans sa combinaison. |
Les – | – La sensation que l’issue est très hasardeuse malgré l’absence de dé ou équivalent. |
Configuration idéale | 4 pour l’équilibre du jeu |
Note subjective | 13 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (22 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
CityScape est un jeu au matériel époustouflant
: tout en bois, d’une qualité de finition exemplaire, de taille respectable
et d’un poids inouï (2 kg 300 quand même !). Une fois passée
l’impression de luxe de l’objet, attachons nous aux qualités ludique
de ce jeu.
Dans ce jeu, chaque joueur
va participer à la construction d’une ville comportant des immeubles
plus ou moins hauts dans un espace clos de 4 par 4 cases, en essayant d’approcher
le plus possible la combinaison qu’il a prévu en secret (avec des dés
placés sur un chevalet et non visible par ls adversaires). Par exemple,
un joueur peut essayer de voir deux immeubles précisément dans
la première ligne, 3 dans la seconde, qu’il y en ait exactement 2 de
même hauteur dans la troisième et enfin d’en voir exactement 3
dans la quatrième.
A son tour, un joueur place un bloc d’immeuble, de la hauteur de son choix,
sur le plateau, soit au sol, soit sur un bloc déjà placé.
Lorsque tous les blocs ont été joués, chacun abaisse son
chevalet et les points sont comptabilisés en fonction de la fiabilité
avec la combinaison prévue par chacun. Une grosse partie de l’intérêt
du jeu réside dans une attribution de points qui diffère selon
le type de choix : par exemple, viser de voir 3 immeubles précisément
dans une ligne rapporte 20 points, alors qu’en voir 3 rapporte 30 points.
Il fallait donc choisir sa combinaison dès le départ en connaissance
de cause et en prenant le soin d’essayer de deviner ce que choisiront les autres
: tel joueur est-il habitué à prendre des risques (auquel cas
on va le contrer en l’empêchant de voir beaucoup d’immeubles dans ses
lignes) ? tel autre est-il plutôt réputé pour assurer le
coup (auquel cas on va essayer de prendre soi-même des risques) ? Bref,
on sait dès l’entame combien de points maximaux on pourra enregistrer
à la fin. Dans l’exemple que je donneplus haut, la borne maximale est
de 90 points, mais il sera plus difficile, à priori, de la réussir
qu’un combinaison dont la borne serait de 40 points.
CityScape est avant tout
un très joli jeu, qui donne immédiatement envie de jouer et dont
les parties durent juste assez pour que l’on y prenne un plaisir maximal. Certes,
nous ne sommes pas en présence du jeu de stratégie du siècle,
mais on se divertit très bien en jouant à celui-ci, qui n’est
pas sans rappeler le jeu Caprice,
édité par GoldSieber voici quelques années.
Un jeu sympa et beau.