Type de jeu | Construction Placement Conquête |
Auteur | Alex Randolph |
Editeur (année) | Jumbo (1983) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 45 à 90 minutes |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Le nom de l’auteur et le côté culte de ce jeu, – La variété des configurations de départ, – La possibilité de jouer en équipes de 2. |
Les – | – Le côté assez austère et froid du jeu, – La difficulté pour anticiper vraiment les coups, – L’aspect un peu trop classique du jeu (dames chinoises). |
Configuration idéale | 4 en équipe ou 2 en individuel |
Note subjective | 13 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (21 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Claim est un grand classique d’Alex Randolph que je recherchais
depuis 2 ans à Essen à l’automne et que je ne parvenais pas à
trouver à un prix correct. C’est à présent chose faite
grâce à l’édition 2004 du salon allemand, où j’en
ai déniché une boîte pour la modique somme de 9 euros. Nickel.
Dans ce jeu, jouable à 2, 3 ou 4, il faut
conquérir des territoires pour gagner la partie. Selon le nombre de joueurs
et le type de jeu choisi (seul ou en équipe de 2), on se doit de conquérir
3 territoires (seul) ou 5 (équipe de 2), sur un plateau modulaire qui
en contient 5, 7 ou 9. Pour s’emparer d’un territoire, il faut soit être
le seul joueur présent sur celui-ci, soit avoir pris la tour adverse
qui y figurait (symbole du contrôle du territoire).
Le jeu se déroule en 4 phases distinctes, dont seule la dernière
constitue vraiment la partie :
– Construction du plateau : en connectant de manière correcte des sections
de plateau, on obtient un plateau comportant de 11 à 16 intersections
par territoire,
– Pose des pièces : chaque joueur pose 2 pièces à sa couleur
sur le plaeau, sur des intersections libres, et ainsi de suite, jusqu’à
ce que chacun en ait positionné 18,
– Enlèvement de 4 pièces ennemies : chaque joueur retire 4 pièces
du plateau, à concurrence de 4 en tout par personne,
– Bataille proprement dite : à son tour de jeu, on déplace une
pièce d’une case orthogonalement ou par sauts successifs par dessus d’autres
pièces. Si, ce faisant, une pièce ennemie est prise en tenaille
entre deux pièces à soi (ou à son partenaire lors d’une
partie en équipe) ou contre le bord du plateau, cette pièce est
prise et retirée du plateau. Le joueur qui a provoqué cette prise
peut rejouer si ce second mouvement lui permet de prendre à nouveau.
La partie se poursuit jusqu’à ce qu’un des joueurs possède exactement
3 territoires (ou 5 dans le jeu en équipe) marqués d’une tour,
qui lui procure le gain de la partie.
Claim est clairement un jeu abstrait, avec un thème
de batailles napoléoniennes auxquelles on ne croit pas un instant. Le
système est simplissime, guère novateur, mais qui tourne à
la perfection et qui tire son épingle du jeu du plateau modulaire. C’est
donc toujours un plaisir de sortir ce joli jeu du récemment défunt
Alex Randolph.