Type de jeu | Gestion de main Prise de risque Bluff |
Auteur | Reiner Knizia |
Editeur (année) | Ubik (2005) |
Nombre de joueurs | 3 – 5 |
Durée de partie | De 45 minutes à 1 heure 15 minutes |
Hasard | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Mobilisation de réflexion | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Reflet du thème | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Qualité des mécanismes | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Les + | – La variété des parties, liée au nombre de créatures disponibles, – L’absence de cartes action intempestives, – L’élimination de la seule créature la plus faible ce qui incite à obtenir des égalités, – Le contrôle des créatures (=actions spéciales) en fonction des paris effectués. |
Les – | – Le texte important sur les cartes, se résumant pourtant à un seul pouvoir par créature, – Les fins de partie par épuisement de la pioche au lieu de la survie de 3 créatures. |
Configuration idéale | De 4 à 5 joueurs (ambiance et alliance) |
Note subjective | 15 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (33 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Colossus Arena est la réédition, en français s’il vous plaît, du jeu Titan the arena, sorti chez Avallon Hill dans les années 90. Ce jeu, aux allures médiévales-fantastiques, met aux prises des créatures de légende dans l’enceinte d’un cirque dans le seul but qu’elles s’affrontent jusqu’à la survivance de seulement 3 d’entre elles.Sur les 12 créatures proposées dans le jeu, les joueurs en sélectionnent 8 qu’ils étalent horizontalement sur la table. Puis, chacun reçoit une main de 8 cartes, celles-ci pouvant être : – Des cartes de combat des créatures en lice (valeur de 0 à 10, un exemplaire de chaque), – Des cartes de spectateurs/jokers, qui peuvent venir en aide ou affaiblir les créatures qui s’affrontent (valeur de 0 à 10 , un seul exemplaire de chaque).
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La partie peut alors débuter, avec le tour du premier joueur, |
Dès qu’une créature est éliminée,
on retourne sa carte dans la première rangée et la partie se poursuit
à partir d’une nouvelle rangée de combat, sans cette créature
bien sûr. Lorsqu’il ne reste plus que 3 créatures ou que la pioche
est épuisée, la partie se termine immédiatement et on procède
au décompte des points en fonction des paris effectués sur les
seules créatures encore vivantes :
– Les paris secrets rapportent 5 points,
– Les paris en première ligne rapportent 4 points,
– Les paris en deuxième ligne rapportent 3 points,
– Les paris en troisième ligne rapportent 2 points,
– Les paris en quatrième ligne rapportent 1 point.
Le joueur qui possède alors le plus de points remporte la partie et peut
aller participer aux jeux du cirque si cela lui chante 😉
Très agréable à pratiquer,
Colossus Arena est vraiment une bien bonne surprise pour moi, pour un jeu qui
ne m’attirait que peu au départ, en raison d’un thème que je jugeais
trop resassé et de cartes très nombreuses qui m’effrayaient (la
quantité de texte présent est phénoménale). Au final,
on a affaire à un superbe petit jeu de bluff et de paris, où l’on
tente souvent de réussir des égalités avec des cartes faibles
à défaut de pouvoir toujours jouer des cartes élevées
sur les créatures qui nous sont chères… Cette facette du jeu
est admirable et il est très intéressant d’essayer de trouver
des solutions détournées pour éviter l’élimination
d’une créature. On peut même, parfois, être tenté
d’accélérer la perte d’une autre créature, histoire de
sauver celle qui nous intéresse. Vraiment, une bonne surprise, que j’espère
conforter lors de mes prochaines parties.