Dancing Dice

Type de jeu Prise de risques
Combinaison
Ambiance
Auteur Silvano Sorrentino
Editeur (année) Da Vinci (2004)
Nombre de joueurs 2 – 6
Durée de partie De 20 à 45 minutes
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La qualité des
dés représentant des pieds,
– Les combinaisons les plus fortes constituées des valeurs 1, 2
et 3, bien peu exploitables en cas d’échec…
– Le système de recul sur la vivacité.
Les – – Le manque d’intérêt
à 2 et 3 joueurs, puisque seule la meilleure combinaison ne fait
pas reculer,
– L’aléatoire de la position des combinaisons,
– Le côté trop Yams du jeu.
Configuration idéale Certainement 6 pour le fun et la conservation de 3 joueurs sur 6 sans
recul
Note subjective 11 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la
boîte (34 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Dancing Dice est clairement un jeu d’ambiance, comme le
Yams peut prétendre l’être.
D’ailleurs,
et vous le constaterez à la lecture de cette critique, les comparaisons
entre ces deux jeux sont nombreuses…

Dans Dancing Dice, chacun
des joueurs est un danseur qui essaie de ne pas se faire disqualifier par manque
de vivacité. Pour ce faire, chacun dispose de 10 points de vivacité,
d’un paravent et de 6 dés. A chaque tour, on jette simultanément
ses 6 dés derrière son paravent et on a le droit d’en rejeter
tout ou partie une seule fois. L’objectif est de réaliser deux combinaisons
de 3 dés, sachant que celles-ci sont hiérarchisées :
– Un brelan de 1 est la combinaison la plus forte, suivie d’un brelan de 2 et
enfin d’un brelan de 3,
– Vient ensuite une combinaison tire aléatoirement au départ,
le Tango,
– Puis suivent les totaux de 18 à 4,
– 2 combinaisons particulières sont également proposées
: le Gala, qui s’obtient lorsque la combinaison de 3 dés se fait avec
ceux de la même couleur (on en a 3 blancs et 3 colorés) ce qui
valorise le résultat en cas d’égalité avec d’autres joueurs
; et le Rock, qui s’obtient avec deux combinaisons strictement identiques, qui
garantit aucun retrait sur la piste de vivacité.
Chaque joueur place une combinaison en premier et l’autre en second, puis la
première est révélée à tous. La moins bonne
combinaison (ou les 2 moins bonnes à 3 et 4 joueurs, ou les 3 moins bonnes
à 5 et 6 joueurs) font perdre 1 point de vivacité aux joueurs
concernés. On procède de même avec la seconde combinaison,
puis un nouveau tour commence avec les joueurs qui possèdent encore des
points de vivacité. La partie s’arrête quand tous les joueurs sauf
un ont été éliminés, le vainqueur étant le
dernier joueur en course.

Très simple d’accès,
Dancing Dice se rapproche trop du Yams pour être vraiment intéressant.
Certes, on a un joli matériel, un paravent pour jeter en simultané
et un petit choix à faire car les petits chiffres sont potentiellement
les plus forts mais également les plus risqués (si échec
des brelans), mais cela reste quand même au niveau des pâquerettes…
A 2 ou 3 joueurs, le jeu est franchement inintéressant car, dans ces
deux configurations, tous les joueurs sauf un perdent des points de vivacité,
ce qui revient à devoir faire la meilleure combinaison. A 4, 5 et 6 joueurs,
outre le fait que plusieurs joueurs ne seront pas pénalisés (ce
qui permet de faire des combinaisons « moyennes »), on a surtout un
effet groupe assez sympathique.
Mais bon, on reste quand même assez loin des meilleurs jeux sortis en
cette année 2004…

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