Type de jeu | Placement Conquête |
Auteur | Spartaco Albertarelli |
Editeur (année) | Kidult Games (2002) |
Nombre de joueurs | 2 |
Durée de partie | De 30 minutes à 1 heure 30 |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – La manipulation des dés, – Le plateau modulaire. |
Les – | – La répétitivité du jeu, – La laideur des hexagones, – Le manque de fun du jeu, – Le jet de dés initial qui peut déséquilibrer les forces des 2 joueurs. Frustration assurée ! |
Configuration idéale | 2 |
Note subjective | 10 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (39 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Après Dicerun, voici Dice Land, un nouveau jeu de la série Kidult Game, intégrant
de nombreux dés au sein d’une boîte carrée de très
joli aspect. Alors, que renferme-t-elle cette boîte jaune ?
Tout d’abord, le matériel
est de qualité : des hexagones de taille respectable mais de couleur
hideuse -sic- et deux sets de dés splendides pour les joueurs. Précisons
immédiatement qu’excepté durant les phases d’affrontement, les
dés ne sont jamais jetés et qu’ils servent juste à indiquer
la valeur des forces en présence.
Les hexagones sont placés sur la table pour construire un parcours de
jeu. Le nombre d’hexagones et leur disposition sont au choix des joueurs, ce
qui permet de jouer des parties plus ou moins longues en fonction de ses attentes.
Un bon point.
Le but du jeu est de réussir,
soit à éliminer les dés adverses, soit à être
majoritaire sur le plateau lorsque 2 tours se déroulent sans affrontement.
Comme chaque hexagone a une fonction particulière propre au terrain qu’il
représente (forêt : non sensible aux zones d’influence, montagne
: protection défensive, …), on a l’impression, parfois, d’être
en présence d’un wargame, certes simplifié à l’extrême,
mais d’un wargame quand même, avec les caractéristiques classiques
de celui-ci :
– Capacité de déplacement des pièces (ici 1 pour tout le
monde),
– Points de vie de chaque dé (correspondant à la valeur du dessus
du dé),
– Terrain constitué d’hexagones,
– Hexagones ayant des effets selon le type de terrain,
– Zones d’influence lorsque l’on se trouve sur un hexagone adjacent à
l’adversaire,
– Possibilité de réaliser des attaques combinées avec 2
dés,
– Combat jusqu’auboutiste.
Dans le genre wargame, je
préfère jouer plus longtemps et jouer à un vrai wargame.
Dans le genre jeu de dés, je préfère Can’t stop. Et dans le genre Dice quelque chose, je préfère Dicerun…
A mon avis, Diceland souffre d’une crise d’identité et il ne peut plaire
réellement qu’aux amateurs d’affrontements répétés,
qui acceptent ainsi ce côté mécanique du jeu. Heureusement
que la modularité des tuiles garantit le renouvellement du plateau…