Type de jeu | Commerce Négociation |
Auteur | Tom Schoeps |
Editeur (année) | Laurin (1993) |
Nombre de joueurs | 3 – 6 |
Durée de partie | 1 heure 30 environ |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – Les cogghes partagées entre 2 joueurs, – L’arbre des échanges de denrées, – Le graphisme des composants. |
Les – | – L’incapacité de gêner un adversaire favorisé par le sort (entrepôt, cartes), – La rapidité de la partie (finie avant d’avoir commencé). |
Configuration idéale | Certainement le maximum de joueurs |
Note subjective | 14 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (41 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
La boîte de ce jeu est splendide, c’est ce qui frappe
au premier regard. A l’ouverture, le sentiment se confirm : plateau superbe,
pions de denrées très esthétiques…
Une lecture des règles en diagonale laisse entendre que l’on doit partager
un bateau avec son voisin de gauche et un autre avec son voisin de droite, afin
de réaliser des expéditions dans la mer du nors et la mer baltique
pour remplir son entrepôt personnel situé au port de Lubeck.
Mhmm, intéressant…
Le jeu est effectivement
une perle d’originalité : devoir réaliser des expéditions
en négociant le déplacement d’un bateau avec son voisin de gauche,
puis avec celui de droite, est un moment rare et fin. Pour peu que les objectifs
des 2 voisins soient opposés, on imagine assez bien le mouvement du bateau
partagé : aller-retour continu qui ne sert à personne ! Ainsi,
ce jeu est surtout un jeu de négociation, sachant qu’il est parfaitement
possible de trouver des argumenst convaincants pour aller de ci de là
: « si tu prends du poisson, tu pourras l’échanger par la suite contre
des peaux »…
L’intéraction entre
les joueurs est permanente et obligatoire, puisque chaque joueur est impliqué
dans les déplacements réalisés par 3 personnes.
Au final, ce jeu souffre
juste un peu d’une part de hasard préjudiciable : entrepôt et cartes.
Si vous êtes seul à avoir besoin de peaux, vous n’avez aucune chance
de vous en sortir, car vous ne disposerez pas d’argument pour vous rendre au
port concerné. Bien sûr, certaines cartes permettent de placer
des peaux dans d’autres ports, mais encore faut-il les piocher et réussir
à récupérer les peaux ainsi déposées.
Un jeu curieux, déroutant,
à essayer pour le principe de bateaux partagés. Après,
c’est vrai qu’il peut devenir un peu lassant et injuste.