Type de jeu | Placement Construction |
Auteur | Klaus Teuber |
Editeur (année) | Kosmos (2001) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | De 1,5 à 2 heures |
Hasard | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Mobilisation de réflexion | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Reflet du thème | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Qualité des mécanismes | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Les + | – La qualité du matériel, – La gestion de son argent : tirer le dé rapporte une pièce de plus à vos adversaires ! – La multiplicité des objectifs et la richesse des stratégies qui en découle. |
Les – | – Le placement mécanique des éclaireurs à chaque tour, – La non-nécessité de prendre le risque de poser plusieurs tuiles à chaque tour, – La part d’aléatoire non négligeable. |
Configuration idéale | 3 joueurs |
Note subjective | 16 / 20 |
Nombre de parties effectuées | Entre 6 et 10 |
Illustrations | Dessus de la boîte (19 Ko) Partie en cours (136 Ko) Partie en cours (55 Ko) |
Aides de jeu | Résumé individuel du tour de jeu et répartition des tuiles (163 Ko) |
Critique générale
Ce jeu, certes un tantinet hasardeux, est à mon avis
excellent pour initier de nouveaux joueurs au monde des jeux de société
tels que nous l’entendons.
Il combine des mécanismes
nombreux et ingénieux que tout joueur régulier reconnaîtra
et aura plaisir à mettre en œuvre :
– Hasard du tirage ou achat de la tuile souhaitée (prix en rapport…),
– Placement des tuiles si celui-ci est possible,
– Prise de tuiles événements heureux ou malheureux (avec point
d’interrogation),
– Possibilité de
dépenser presque autant que l’on veut, mais on alimente les autres joueurs
avec 1 pièce de plus,
– Optimisation du placement des éclaireurs sur des chemins (l’égalité
favorisera celui qui était le premier),
– Clôture d’une île par un joueur non encore implanté qui
va la « voler » en plaçant un camp ou une colonie (qu’il récupérera
d’ailleurs tout de suite puisque l’île est terminée),
– Marquage de points subtil : le découvreur d’une île marque le
nombre de cases de l’île en points de victoire, le joueur qui est deuxième
marque la moitié, et ainsi de suite,
– …
En plus, et cela ne gâche rien, le plateau
qui se construit au fur et à mesure devient franchement esthétique,
pour finir vierge de tout pion, ce qui surprend les yeux des joueurs qui découvrent
ce jeu.
Je l’apprécie bien, surtout qu’il offre
la possibilité de jouer à 2, tout en étant extrêmement
intéressant : plus de pions chacun et le jeu est alors, un peu comme
pour Carcassonne, un duel où chaque pion aura vraiment un rôle
à jouer. De plus, dans ce cas-là, on peut grosso-modo maîtriser
l’évolution du plateau d’un tour à l’autre, ce qui autorise une
anticipation sur quelques coups. Non négligeable.