Type de jeu | Parcours Conquête |
Auteur | Kevin Wilson |
Editeur (année) | Ubik (2005) |
Nombre de joueurs | 2 – 4 |
Durée de partie | Au moins 2 heures |
Hasard | |
Mobilisation de réflexion | |
Reflet du thème | |
Qualité des mécanismes | |
Les + | – L’hallucinante quantité de matériel et la qualité de celui-ci dans la boîte de jeu, – Le réalisme très bien rendu, – Le côté rôle-playing en jeu de plateau, – La diversité des scénarii et les possibilités de jeu quasi-infinies, – La notion de ligne de vue qui garantit le réalisme et maintient une attention constante. |
Les – | – La répétitivité des tours de jeu, – La relative impression que les marines n’ont que très peu de choix à chaque tour, – Le fait qu’un scénario joué perd beaucoup de son intérêt par la suite, – Le hasard des très nombreux jets de dés. |
Configuration idéale | 4 joueurs pour le fun |
Note subjective | 13 / 20 (première impression) |
Nombre de parties effectuées | Entre 1 et 5 |
Illustrations | Dessus de la boîte (29 Ko) |
Aides de jeu |
Critique générale
Doom est un jeu de plateau tiré du célébrissime
jeu PC du même nom, peut-être le plus marquant de ces 10 dernières
années. De prime abord, on s’interroge sur la capacité d’un jeu
de plateau à rendre l’ambiance survolté d’un jeu de cette trempe
puis, après y avoir joué, on mesure combien les auteurs et les
éditeurs sont capables d’ingéniosité pour réussir
ce pari fou…
Un tour de jeu est très simple à opérer : les marines L’intérêt du jeu, pour les marines, est de réussir |
Dans ce jeu, l’un des joueurs incarne les peuples envahisseurs, les autres joueurs (de 1 à 3) jouent les marines submergés par l’intrusion des premiers cités au sein de l’UCA, une sorte de grand laboratoire expérimental qui vient d’être mis en état d’alerte rouge. Une seule solution pour les marines : s’enfuir au plus vite !Le jeu comporte 5 scénarii que seul le joueur incarnant les envahisseurs va consuter. Il choisit l’un des 5 contextes de jeu puis construit la zone de base de lUCA, celle où se trouvent les marines incarnés par les autres joueurs. Il dispose donc les éléments de la pièce de départ (sol, portes, armes, armures, monstres, …) tandis que les marines préparent leur personnage en s’octroyant chacun 2 armures, 8 points de vie, quelques munitions, 2 cartes de capacité spéciales et une fiche d’équipement personnelle. La partie peut débuter avec la lecture de l’introduction du scénario par le joueur envahisseur.
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Les jets de dés sont nombreux, très
nombreux même, mais cela colle bien au thème, on s’y croirait presque,
surtout qu’avec la gestion de la ligne de vue des joueurs on a l’impression
véritablement de progresser pas à pas dans un dédale infesté
de créatures inommables. Le seul point critiquable du jeu est sa durée
un tantinet longuette couplée à la répétitivité
des tours de jeu pour les marines qui n’ont pas beaucoup de choix à chaque
tour. En revanche, si l’on se place sur le plan du réalisme, on doit
saluer l’immense investissement de l’éditeur qui nous propose là
l’un des jeux les plus complets de sa génération, avec une soixantaine
de figurines de grande qualité (les plus grandes mesurent 8 cm !) et
une boîte qui pèse 4 kg (véridique). On en a vraiment pour
son argent et je peux vous garantir que les passionnés de figurines et
de jeux de baston y trouvent vraiment leur compte. Les nostalgiques de Space
Crusade ou de Hero Quest devraient également essayer cette vision 2005
du jeu de dédale, ils ne risquent que peu d’être déçus…
En un mot, ce jeu est une réussite totale pour peu que l’on se sente
en accord avec le thème et les mécanismes proposés.